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lundi 27 janvier 2020

Il y a 136 ans, naissait l'Ecole normale d'institutrices de la Manche



Il y a cent trente-six ans naissait l’Ecole normale d’institutrices du département de la Manche


Il y a cent trente-six ans, naissait l’école normale de d’institutrices de la Manche en application de la loi fondamentale du 10 août 1879.

La loi Guizot « sur l’instruction primaire », promulguée le 28 juin 1833, obligeant, notamment,  chaque département à avoir une école normale de garçons, ne s’appliquait pas aux filles. L’ordonnance du 23 juin 1836 étendait aux filles certaines dispositions de cette loi, à l’exclusion des articles 11 et 12, touchant précisément à la création d’écoles normales pour jeunes filles dans chaque département. Malgré tout, quelques écoles normales se créèrent ainsi que des « cours normaux »[1] le plus souvent tenus par des congréganistes. La première date de 1838 et on en comptait 8 en 1848 et 11 en 1863. Les cours normaux, eux, se développèrent plus rapidement : 30 en 1845 et 53 en 1863. Il fallut cependant attendre l’avènement de la  IIIe République pour que la loi dite Paul Bert[2] fut promulguée par le Président de la République Jules Grévy. La loi, en sept articles, obligea chaque département à disposer d’une école normale primaire de garçons,  et, en outre, ce qui était nouveau, d’une école normale primaire de filles[3].
C’est ainsi que le préfet de la Manche fit savoir, lors de la session du 1er août 1882, au Conseil général, que plans et devis avaient été approuvés pour établir, à Coutances, une école normale de jeunes filles. Les travaux débutèrent le 22 octobre 1883. L’excellente contribution que Robert Delaunay, inspecteur départemental honoraire de l’Education nationale, donna à l’Amicale[4], lors de la manifestation de commémoration du centenaire et qui fit l’objet d’une publication dans un numéro spécial, intitulée L’histoire brève… d’une naissance, disait l’essentiel. Chacun voudra bien s’y reporter. Il retraçait en quelques lignes la cérémonie qui eut lieu le 27 janvier 1884 pour la pose de la première pierre.

C’est sur cette manifestation que nous voudrions revenir.  Tout ce que le département comptait de personnages importants fut, pour l’occasion, mobilisé : le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, lui-même, était attendu. Armand Fallières[5] devait accompagner son collègue, David Raynal[6], chargé des Travaux publics car il s’agissait de surcroît d’inaugurer la ligne de chemin de fer allant de Sottevast à Coutances. L’inspecteur d’académie en était. Ce sont ses notes que nous proposons.


Wilfrid Marie-Cardine, né à Port-en-Bessin en 1849, était le fils de Pierre-Armand Marie-Cardine, un enfant du peuple qui, grâce à l’école devint successivement instituteur, directeur d’école à Port-en-Bessin puis à Caen, avant de prendre les fonctions d’inspecteur de l’enseignement primaire à Lisieux jusqu’à sa retraite. On lui confia alors la fonction de conservateur de la bibliothèque de la cité Lexovienne. Il a laissé à la postérité de nombreux travaux. Son fils, brillant élève du lycée Malherbe de Caen, se présenta avec succès à l’agrégation de grammaire en 1879, lui permettant d’obtenir le poste d’inspecteur d’académie en résidence à Mende. Poste qu’il quitta en 1881, pour celui de Saint-Lô où il résida durant dix années, jusqu’en 1891 pour rejoindre les mêmes fonctions en Seine-Inférieure. Il lui revint donc, dans notre département, de mettre en place les bases de la politique scolaire de la IIIe République. A l’exemple de son père, il publia d’importants travaux historiques qui font encore autorité dont Les Sociétés de secours mutuels entre les instituteurs et institutrices et, en deux volumes, L’histoire de l’enseignement dans le département de la Manche, de 1789 à 1808, tous deux présentés, avec d’autres ouvrages retenus par le Musée pédagogique,  par le département de la Manche à l’Exposition universelle de 1889 au titre de l’exposition collective du ministère de l’Instruction publique. 

C’est en m’intéressant à l’homme et à son œuvre que j’ai été amené à rencontrer les descendants qui ont bien voulu me laisser consulter les archives privées conservées par la famille[7]. Wilfrid Marie-Cardine avait pris l’excellente habitude de confier ses notes à des cahiers qui sont ainsi venues à notre connaissance. Dans le premier cahier, justement, à la date de février 1884, il relate l’événement. Ce sont ces notes que je me propose de vous restituer dans leur presque intégralité tant elles sont précises et utiles à la compréhension de l’histoire[8].


Collection particulière

 


Cérémonie de la pose de la première pierre de l’Ecole normale d’institutrices de Coutances 
(27 janvier 1884).

Le dimanche 27 janvier dernier, avait lieu l’inauguration du chemin de fer de Sottevast à Coutances.

La Municipalité de Coutances avait profité de cette occasion pour inviter M. le Ministre de l’Instruction publique à accompagner son collègue des Travaux publics et à poser officiellement une des pierres angulaires de l’Ecole normale d’institutrices. M. Fallières, empêché, s’était fait représenté par M. Durand, sous-secrétaire d’Etat au Ministère de l’Instruction publique.

Sur tout le parcours du train ministériel, à Bricquebec, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, à La-Haye-du-Puits, à Lessay, à Périers, les instituteurs de la région ont été présentés par l’Inspecteur d’ Académie à M. le Sous-Secrétaire d’Etat. A La-Haye-du-Puits, la compagnie scolaire était en armes sur le quai de la gare et rendait les honneurs militaires. Aussitôt après la réception des Ministres à la gare de Coutances, le cortège s’est dirigé vers l’emplacement de la nouvelle Ecole normale. Une fort jolie estrade avait été dressée en cet endroit par les soins de M. l’architecte Pillioud[9]. Là, M. Liard, Recteur de l’Académie de Caen reçoit M. le Ministre des Travaux publics et M. Le Sous-Secrétaire d’Etat à l’Instruction publique et prononce le discours suivant :

« Monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat,

« Cette maison, dont vous allez sceller une des pierres angulaires, recevra bientôt les futures institutrices du département de la Manche. Construite à frais communs par la ville de Coutances, par le Département et par l’Etat, elle sera, dans la Manche, un des organes essentiels de cette grande œuvre de l’instruction populaire à laquelle vous avez pris une large part, soit à la Chambre des Députés, soit au Ministère de l’Instruction publique. De tous les départements du ressort de Caen, il n’en est pas un où une telle création fût plus indispensable et plus urgente. Quelques chiffres vous permettront d’en juger.

« La loi de 1833 avait produit d’heureux résultats dans le département de la Manche. La loi de 1850 est venue et elle a eu des effets contraires. En 1850, le département de la Manche comptait 508 écoles de filles ; pendant la période qui va de 1850 à  1877, ce nombre, loin de s'accroître, loin à même de rester stationnaire, diminue ; en 1877, il n'était plus que de 430 ; et, alors qu'en 1850, sur ces 508 écoles de filles, 429 étaient laïques et 79 seulement, congréganistes, de 1850 à 1877, le nombre des écoles laïques s'abaisse à 209 et celui des écoles congréganistes s'élève à 221. Je voudrais pouvoir rechercher et analyser devant vous les causes sans doute multiples de ce phénomène ; il en est une du moins que je ne veux pas, que je ne puis pas de taire, car elle est la raison d'être de cette école nouvelle. Jusqu'ici, les institutrices de la Manche étaient formées dans des Cours normaux confiés à deux congrégations enseignantes. Eh bien ! Ces Cours normaux recevaient des élèves laïques, et ils nous rendaient des maîtresses déjà affiliées à la congrégation, et plus d'une fois, ces maîtresses nommées dans des écoles laïques en ont opéré la transformation par un procédé que le législateur n'avait pas prévu : un simple changement de costume ! Depuis 1877 et surtout depuis 1880, les choses ont changé d'aspect, grâce à l'énergie de M. le Préfet de la Manche, grâce à l'action incessante d'un Inspecteur d'Académie qui connaît son devoir, grâce aussi à la sagesse et aux largesses d'un Conseil général dont la majorité est désormais acquise aux idées libérales et démocratiques pour lesquelles, nous tous ici, avant d'être à l'honneur, nous avons été à la peine. Elles changeront entièrement de face, grâce à la création de cette Ecole normale.

« L'université prendra bientôt possession de cette maison, elle y apportera ses méthodes et son esprit. Puissent les institutrices qui s'y formeront à son école y acquérir les connaissances et les vertus qu'à leur tour elles devront transfuser dans les enfants confiés à leurs soins : un savoir sobre, net et bien dépouillé, l'esprit de discipline qui n'est pas l'obéissance passive et servile, mais le respect réfléchi et volontaire de la règle et de la loi, l'esprit de travail, de raison et de désintéressement, l'amour du bien, et, par-dessus tout, l'amour de la patrie ».

Ce discours a été chaleureusement applaudi. M. Durand répond à M. le Recteur ; puis, avant de procéder à la pose la première pierre de l'Ecole normale, il remet à M. Baudry[10], instituteur public à Saint-Waast-la-Hougue (sic), la Croix de la Légion d'honneur.

Le cortège se rend ensuite au lycée. Un grand nombre d'instituteurs, ayant à leur tête M. L'Inspecteur primaire de l'arrondissement, sont venus saluer M. le Sous-Secrétaire d'État. En les lui présentant, l'Inspecteur d'Académie rend hommage au dévouement et à la bonne volonté du personnel enseignant de la Manche ; il lui dit que les instituteurs ont conscience des progrès qui restent à réaliser et lui donne l'assurance qu'ils feront tous leurs efforts pour appliquer les programmes et se conformer à la loi. Enfin, il le remercie de la décoration accordée à un vétéran de l'enseignement primaire, décoration qui est un honneur non seulement pour celui qui l'a reçue mais encore pour tous les maîtres du département.

M. le Sous-Secrétaire d'État adresse alors quelques paroles fort gracieuses de félicitations et d'encouragement aux instituteurs et remet à M. l’Inspecteur d'Académie les palmes d'Officier d'Académie pour Mlle Davy[11], institutrice publique laïque à Marcey[12].

À 6 heures, un magnifique banquet réunissait dans la halle les nombreux invités de la ville de Coutances. Des toasts qui ont été prononcés, nous détachons les parties qui ont trait à l'Ecole normale. M. Émile Lenoël, Sénateur et Président du Conseil général de la Manche, s'est exprimé ainsi :

« Monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat,

« Les intérêts matériels et économiques, si graves qu'il soient, ne nous font pas oublier les intérêts moraux, les intérêts de l'instruction publique que nous tenons pour plus graves encore ; aussi sommes-nous profondément reconnaissants de l'honneur que vous nous avez fait d'assister à la pose de la première pierre de l'établissement où seront élevées les jeunes filles qui élèveront elles-mêmes celles qui, dans quelques années, donneront à la France des enfants dignes d'elle, dignes des destinées que nous nous efforçons de lui préparer ainsi que le disait, il y a quelques heures, M. le Recteur, dans l'éloquent discours que nous avons tous applaudi.

« Vous voilà le parrain de notre établissement naissant. Ne vous étonnez pas si nous allons de temps en temps, avec discrétion, vous donner des nouvelles de votre filleule, vous parler de ses progrès et peut-être de ses besoins. L'aménité de vos manières, la bienveillance de votre caractère nous rendront les démarches faciles et agréables, et nous sommes certains qu'elles seront toujours bien accueillies. »

Du discours de M. Raynal, Ministre des Travaux publics, nous avons retenu le passage suivant : « Mon collègue et moi, représentons les deux grands courants de la démocratie. C'est, en effet, la caractéristique de notre République d'avoir fait, en matière d'instruction et de travaux publics, ce qu'aucun des Gouvernements précédents n'avait fait, et cela en dépit de nos malheurs, de nos revers et du relèvement de notre armée nationale. »

M. le Recteur de l'Académie a pris ensuite la parole : « en venant saluer M. le Ministre des Travaux publics et M. le Sous-Secrétaire d'État de l'Instruction publique, » a dit en substance M. Liard, dont nous regrettons de ne pouvoir reproduire la remarquable allocution, « je ne viens pas adresser le salut banal du soldat à ses chefs. En nous consacrant entièrement à l'instruction, nous nous désintéressons des luttes des partis. Cependant, ce désintéressement ne va pas jusqu'à l'abdication de nos idées, mais je tiens à affirmer aux Membres du Gouvernement républicain que notre politique scolaire est celle du Ministère. »

M. le Sous-Secrétaire d'État a répondu au toast de M. le Recteur. Dans un élégant discours, M. Durand a affirmé la volonté du Gouvernement d'achever la grande œuvre qui restera le véritable titre de gloire de M. J. Ferry. S'adressant ensuite à l'honorable Président du Conseil général, l'orateur a déclaré, aux applaudissements de l'assistance, qu'il acceptait la filleule qu’on venait de lui offrir si gracieusement et qu'il espérait mériter le titre de bon parrain : « Ma filleule » a-t-il ajouté « est du reste une véritable fée; elle sera la providence de ce pays, en lui fournissant des institutrices laïques qui auront appris dans cette maison les vertus qui font de la femme l’ange de la patrie et de la famille. Avec cet espoir au cœur, je bois à ma filleule l'Ecole normale de filles du département de la Manche. »

Nous espérons que les instituteurs qui ont eu l'honneur d'être présentés à M. le Sous-Secrétaire d'État garderont de cette fête un précieux et durable souvenir. Nous espérons surtout que la décoration accordée à M. Baudry leur montrera que le Gouvernement républicain sait apprécier et récompenser les efforts des maîtres de l'enfance, et qu'ils considéreront cette croix décernée à l'un des vétérans de l'enseignement primaire comme une récompense attribuée au corps tout entier.

Avant de quitter Coutances, et sur la demande de l'Inspecteur d'Académie, M. le Sous-Secrétaire d'État a bien voulu accorder un jour de congé exceptionnel aux écoles de la Manche. Ce congé sera fixé ultérieurement. »
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Sans doute, existe-t-il bien d’autres comptes rendus de cette importante manifestation, notamment rapportés par la presse, mais il nous a semblé intéressant de publier in extenso les notes et impressions de l’inspecteur d’académie de l’époque. Robert Delaunay indique, dans l’article précité[13] de 1983, que la fête avait été quelque peu contrariée par le mauvais temps : « Le samedi 26 janvier une terrible tempête se déchaîna et dura toute la nuit, avec grêle et tonnerre. La journée du 27 se passa avec des alternatives d’ondées et de brèves éclaircies ». Lui-même a dû avoir connaissance d’autres sources car il précise : « M. Durand, truelle et marteau en main, procède à la pose de la première pierre », non sans ajouter, avec quelque malice : « Ces instruments, qui sont de véritables bijoux, ont été prêtés à Coutances par la ville de Cherbourg ».

Cette première pierre est donc l’une des pierres angulaires de l’édifice et, dans cette pierre, selon Robert Delaunay, «  a été scellée une boîte de plomb renfermant une pièce d’argent de 8 cm de diamètre, des pièces en or, en argent et en billon[14], d’une frappe récente ».



Notice rédigée en 2013 pour le Bulletin de l’Amicale des Anciens élèves et Amis des Ecoles normales de la Manche. MAJ 26 décembre 2019.


Yves Marion
Fontaine-Etoupefour, 26 décembre 2019

Ecole normale d'institutrices de Coutances. Cour d'honneur. Coll. privée.








[1] Antoine PROST, L’enseignement en France, 1800-1967, Paris, Armand Colin, 1968, p. 139.
[2] Paul Bert, (Auxerre, 19 octobre 1833 – Hanoï, 11 novembre 1886), ministre de l’Instruction publique du 14 novembre 1881 au 30 janvier 1882.
[3] Loi du 9 août 1879 relative à l'établissement des Écoles normales primaires d'instituteurs et d'institutrices et publiée au J.O. du 10 août 1879; Bulletin des lois 1879, Bull. 466, p. 266, texte n° 8326.
[4] Robert DELAUNAY, « L’histoire brève… d’une naissance », Les normaliennes de la Manche ou l’histoire de l’école normale de Coutances (1883-1983), Supplément au bulletin annuel de l’Amicale des anciennes et anciens élèves des écoles normales de la Manche, tiré pour le centenaire de l’école normale d’institutrices de Coutances, 12 octobre 1983, pp. 13-18.
[5] Armand Fallières, né à Mezin (Lot-et-Garonne) le 6 novembre 1841,  mort à Villeneuve-de-Mézin le 22 juin 1931, fut nommé ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts lors du remaniement ministériel du 20 novembre 1883 au poste laissé vacant par Jules Ferry. Ministre, président du Conseil des ministres, président du Sénat, il accéda à la présidence de la République le 18 février 1906. Il laissa sa place à Raymond Poincaré le 18 février 1913.
[6] David Raynal, né à Paris le 26 juillet 1840, décédé à Paris le 28 janvier 1903, fut ministre des Travaux publics dans la gouvernement Jules Ferry du 28 septembre 1880 au 30 janvier 1882 puis du 21 février 1883 au 6 avril 1885 avant d’être ministre de l’Intérieur sous le gouvernement de Jean Casimir-Périer du 3 septembre 1893 au 30 mai 1894.
[7] Qu’elles veulent bien trouver ici l’expression de mon infinie gratitude.
[8] Ces notes étant manuscrites, on s’efforcera d’une respecter, autant que faire se peut, la graphie et l’orthographe, notamment en conservant les majuscules dont l’époque faisait un usage intensif.
[9] Emile Pillioud, architecte départemental, né à Paris le 29 janvier 1840, épouse Marie Augustine COHUE à Genêts.  Officier de l’Instruction publique, est décédé  en 1921. On lui doit de très nombreux travaux dans la Manche : les églises de Percy, également la nouvelle église de Gavray (source : Jacky Brionne, Association de sauvegarde et de valorisation du patrimoine en Val de Sienne).
[10] Edouard Romain Baudry est né à Négreville le 15 janvier 1823. Il est décédé le 25 décembre 1903 Chevalier de la Légion d’honneur à compter du 30 janvier 1884. Dossier LH/143/37. La Légion d’honneur lui a été remise le 27 juillet 1884, à Valognes, par Hervé Mangon, député de Valognes, né à Paris le 31 juillet 1821 et décédé, aussi à Paris, le 17 mai 1888. Ingénieur de profession, membre de l’Académie des sciences en 1872, il fut ministre de l’agriculture dans le gouvernement Brisson du 6 avril 1885 au 9 novembre 1885.
[11] Marie Honorine Davy, est née à La Trinité, le 21 septembre 1832 (ADM, E.C. Le Trinité, 1832, acte n° 30).
[12] En bas de page, le rédacteur note : « Ce fut aussi dans cette réunion que M. le Sous-Secrétaire, M. Durand, me remit les palmes d’Officier de l’Instruction publique ». Cette note n’a pas été reproduite dans le texte imprimé et publié dans le Bulletin de l’Instruction primaire de la Manche, 4e année, n° 2, février 1884, pp. 63-67.
[13] Robert DELAUNAY, « L’histoire brève… d’une naissance », op. cit.
[14] Le billon est un alliage d’argent et de cuivre auquel est ajouté environ 5 % de plomb.

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