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jeudi 23 octobre 2025

Un cours Fénelon à Saint-Lô en 1912

Merci à Christophe Canivet de nous avoir communiqué cette information issue de ses propres recherches : un cours Fénelon avait été fondé à Saint-Lô en 1912. Malgré sa brève existence, il serait intééressant de savoir qui a pu fréquenter cet établissement situé au n° 3 de la rue du Pain-de-Seigle.

Le Cours Fénelon était un cours privé situé au 3, rue du Pain-de-Seigle.Il recevait les enfants de 4 ans jusqu'au Brevet supérieur. L'établissement avait été fondé en 1912 par sa directrice, Céline Marie Fourcade (1859-1925), ancienne élève de la Maison d’Éducation de la Légion d'Honneur à Écouen (Journal de la Manche et de la Basse-Normandie 14/06/1913).

Née le 25 février 1859 à Quimerc'h, dans le Finistère (AD 29 – Quimerc'h – N – 1859 – vue 2), Mlle Fourcade était la fille de Pierre Louis Fourcade, chevalier de la Légion d'Honneur, d'où le fait que sa fille avait pu être scolarisée à Écouen, garde d'artillerie, sans aucun doute à la poudrerie de Pont-de-Buis, et de Françoise Launay, sœur du directeur du relais de poste de Châteaulin, ville dans laquelle lesdits parents se sont mariés le 21 février 1857 (AD 29 – Châteaulin – M – 1853-1862 – vue 62).

On sait peu de choses de son père, son dossier à la Grande Chancellerie ayant été plus que sommairement reconstitué après les incendies de la Commune (AN – LH//1011/33). Il est né le 26 avril 1814 à Lau (Lau-Balagnas, limitrophe d'Argelès-Gazost, entre Lourdes et la frontière espagnole). Il a été promu chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 10 mai 1852, lorsqu'il était maréchal des logis au 13e régiment d'artillerie. Il est admis à la retraite le 17 septembre 1871, avec effet au 1er mai précédent, après 34 ans et 10 mois de service, dont 18 années de campagnes (Bulletin des lois (1872) p. 194). La famille s'installera ensuite à Saint-Lô où Pierre Louis Fourcade est décédé le 28 août 1889 et sa veuve début août 1906. Ils ne verront donc pas leur fille créer son établissement.

Mais celui-ci sera éphémère. Le 19 septembre 1923, Mlle Fourcade faisait vendre tant ses meubles meublants (y compris sa barrique et ses clapiers) que son mobilier scolaire1. On ne parle plus ensuite du Cours Fénelon. Sa directrice va décéder le 24 octobre 1925 à Caen (AD 14 – Caen – D – 1925 – vue 140), au 7 de la rue Leroy, une petite clinique de quelques lits tenue par Rosalie Bruneau (Madeleine Deries (1895-1924), première docteure « ès histoire » : Itinéraire d’une étudiante au début du XXe siècle / Yves Marion (2023) p. 161). Comme son acte de décès dit qu'elle était toujours officiellement domiciliée à Saint-Lô, elle n'était peut-être que patiente de la clinique. Mais la vente mobilière de 1923 laisse plutôt penser qu'elle en était la pensionnaire. En toute hypothèse, c'est à Saint-Lô qu'elle se fera inhumer. Célibataire, sans postérité, elle fit un don à l'hospice à charge d'entretenir sa sépulture (Journal de la Manche et de la Basse-Normandie 31/10/1925).

Ou comment une généalogie née à Lau s'achève à Saint-Lô et comment Jeanne Villebois a été la dernière diplômée du Cours Fénelon.

1Journal de la Manche et de la Basse-Normandie 15/09/1923


Christophe Canivet, 20 octobre 2025

 


lundi 20 octobre 2025

Des élèves-maîtres au jardin

Nous sommes à l'école normale de Saint-Lô, en 1912, année de circulation de la carte postale. Les élèves-maîtres sont au jardin, en tenue réglementaire conforme à la description du trousseau requis à l'entrée dans cet établissement de formation des maîtres. 


La carte postale m'a été offerte par un généreux donateur que je remercie infiniment. 

Quiconque a la curiosité de se promener jusqu'à la rue des Pénitents, à Saint-Lô, pourrait voir les vestiges de ce jardin ainsi que ceux du verger. Il s'agissait d'activités  portées au programme de formation des maîtres. Activités qu'ils auront à mettre en oeuvre avec leurs élèves dans leurs futurs postes d'affectation, pour la plupart, en milieu rural. 

Yves Marion, 20 octobre 2025

samedi 18 octobre 2025


Renouvellement de la vitrine

La nouvelle vitrine dont le thème est

 "la récréation comme lieu d'apprentissage des sociabilités

a été mise en place par l'équipe habituelle pour le quatrième trimestre.

 Elle fait écho au sujet traité par  le 60ème congrès de la Fédération des Sociétés historiques et Archéologiques de Normandie (FSHAN); celui-ci s'est déroulé du 8 au 11 octobre au théâtre de Carentan et traitait des sociabilités en Normandie.

 

vendredi 15 août 2025

Changement de vitrine

Le samedi 12 juillet, Monique, Jean-Claude et Roland, notre équipe en charge de la réalisation des vitrines, ont remplacé l’ancienne vitrine « l’enseignement de l’histoire »  visible pendant tout le second trimestre, par la nouvelle dont le thème est  


« écrits par et pour les instituteurs et institutrices ».


Celle-ci restera en place jusque fin septembre, date à laquelle elle sera remplacée par la suivante intitulée « la récréation, lieu d’apprentissage des sociabilités », thème en accord avec celui du congrès de la FSHAN , « les sociabilités en Normandie » qui se déroulera du 8 au 11 octobre.


"Qu'on les ait admirés, aimés ou détestés, nous devons beaucoup sinon tout  à une institutrice, un instituteur, un professeur (femme ou homme) qui a accompagné notre parcours scolaire.

Les nombreux écrits, récits autobiographiques, poèmes, chants, témoignent de l'intérêt qu'ils ont suscité.

Avec quelques ouvrages sélectionnés, c'est le thème retenu pour la nouvelle vitrine de la MHEM  cet été.

À découvrir à l'occasion d'un passage rue du château d'ici fin septembre."

                                                                                                                                        MJ

dimanche 13 juillet 2025

"Maria Travers à Barfleur" par Michèle Letenneur aux éditions Orep

 Michèle Letenneur, membre de la MHEM, vient de publier une très intéressante biographie d'une institutrice, première directrice de l'école communale des filles de Barfleur. Maria Travers était originaire de Néhou où elle est née en 1877. Tante de Marthe Hamel - dont elle assura l'éducation -, elle fut, après Barfleur, à partir de 1922, directrice du CC de filles de Périers jusqu'à sa retraite en 1934. Elle se retira à Saint-Jacques-de Néhou dans la maison familiale où elle décéda le 2 février 1952.

Présentée comme une "étude de cas", cette biographie essentillement de la période barfleuraise, est le résultat d'une recherche sérieuse et bien documentée de notre collègue. Elle constitue un exemple de ces "monographies" locales centrées sur un portrait fédérateur, en l'occurrence, celui d'une directrice d'une école publique de filles fortement investie dans sa fonction.

Félicitations à l'autrice que nous avons plaisir à compter parmi les fidèles soutiens de la MHEM.



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