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Pour cause de réaménagement, la MHEM à Carentan est provisoirement fermée au public. Nous vous prions de nous en excuser.


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mardi 26 juillet 2022

26 juillet 1346 : siège et prise de Caen par les Anglais

 Le pillage de la ville par les troupes du roi Édouard III d’Angleterre accompagné de son fils le Prince Noir, constitue un des premiers faits marquants de la Guerre de Cent Ans, et s’inscrit dans l’invasion de la Normandie qui avait débuté le 12 juillet précédent

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Prise de Caen. Enluminure extraite des Chroniques de Jean Froissart

La France pittoresque (D’après « Histoire générale de France depuis les temps les
plus reculés jusqu’à nos jours » par Abel Hugo (Tome 4), paru en 1841)


lundi 25 juillet 2022

"En sortant de l'école", poésie de Jacques Prévert


 En sortant de l'école est une collection de 13 courts métrages d'animation de 3 minutes qui se propose d'associer poétiquement, dans la liberté artistique la plus exigeante, 13 poèmes de Prévert à l'univers graphique de jeunes réalisateurs tout juste sortis des écoles d'animation françaises. Réalisé en 2013 le DVD est sorti le 4 juin 2014. 13 épisodes de 3 minutes, soit 39 minutes. La chanson du film est interprétée par Renan Luce.

Ce poème a été aussi interprété par Yves Montand

En sortant de l’école”, tiré du recueil “Histoires et d’autres histoires” paru aux éditions Gallimard mais également publié dans des ouvrages scolaires de lecture ou de poésie.

samedi 23 juillet 2022

1942-1945 Le drame des Malgré-Nous alsaciens et mosellans

Il y a 80 ans, en août 1942, les Gauleiter Wagner en Alsace, Bürkel en Moselle et Simon au Luxembourg ont ordonné l’incorporation de force dans la Wehrmacht des jeunes (et moins jeunes) de ces territoires, incorporation, jugée de crime de guerre par le tribunal de Nuremberg. 

 

L’association des Amis du Mémorial de Caen organise les 27 et 28 septembre, des rencontres sur le thème : Les Malgré-Nous, l’Incorporation de force en Alsace-Moselle (1942-1945).


En juin 1940, la convention d’armistice ne fait état d’aucune revendication territoriale sur l’Alsace et la Moselle de la part des Allemands. Très tôt, l’annexion de faits se met en place. Les territoires ne sont pas traités comme des départements français occupés.

Considérés par l’occupant comme des provinces peuplées d’habitants appartenant à la communauté du peuple allemand, ils sont administrés par des Gauleiter.

En Moselle, les nazis procèdent à une « épuration ethnique » en expulsant environ 100 000 Lorrains francophones jugés inassimilables.

En 1942, avec l’enlisement qui se profile sur le front de l’Est, on tente d’y recruter des volontaires pour la Wehrmacht. C’est un échec.

Alors en août 1942, la nationalité allemande est accordée aux habitants d’Alsace et de Moselle (et nos voisins luxembourgeois) reconnus de souche allemande. Et qui dit nationalité, dit obligations militaires. Mais Alsaciens et Mosellans, dans leur immense majorité, tentent d’échapper au service dans l’armée allemande. Le IIIe Reich exerce alors une répression brutale et aveugle par des mesures coercitives allant de la confiscation des biens des déserteurs à la déportation de leur famille en passant par l’internement dans les sinistres camps de sécurité à Schirmeck et au fort de Metz-Queuleu.

Cette répression incite nombre d’appelés (environ 130 000) à se soumettre et à se laisser incorporer de force. Ce sont les Malgré-nous.

L’Alsace et la Moselle annexées ont fourni 1 % du contingent total des forces armées allemandes, soit 130 000 hommes (100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans).

Il est particulièrement malaisé de déterminer combien de Malgré-Nous sont morts au front et combien sont décédés suite à leur captivité dans les camps russes. L’historien Régis Baty avance cependant les chiffres suivants : 24 000 morts au front et 16 000 dans les camps russes de rassemblement des prisonniers, ainsi 40 000 ne sont pas rentrés à l’issue de la guerre.

Les survivants rentrèrent traumatisés à vie.
 
 
 


mercredi 20 juillet 2022

La dernière classe, d'Alphonse Daudet

Alphonse Daudet et la guerre de 1870


Il y a 152 ans, le 19 juillet 1870, la France déclarait la guerre au Royaume de Prusse.

Cette guerre allait avoir des conséquences importantes pour la France, notamment la capitulation de l’empereur, Napoléon III et la proclamation de la IIIᵉ République.

Et après la défaite des troupes françaises, la France dût céder l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne.


Alphonse Daudet raconte cette annexion par les yeux d’un petit Alsacien, qui assiste à sa dernière classe de français.



Contes du lundi "La Dernière Classe", d’Alphonse Daudet   (récit d’un petit Alsacien)

 

samedi 16 juillet 2022

16 juillet 1702 : mort d’Étienne Loulié, musicien, pédagogue et théoricien de la musique

 Exerçant à Paris la profession de maître de musique et attaché au service de la duchesse de Guise, Étienne Loulié, admirateur de Lully, consacre une partie de son existence à la mise au point d’une nouvelle technique pédagogique et vante en 1696 les mérites d’un « chronomètre » de son invention, ancêtre du métronome.

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Marie de Lorraine, duchesse de Guise. Gravure de Balthasar Moncornet (1656)


Publié / Mis à jour le SAMEDI 16 JUILLET 2022 La France pittoresque

vendredi 8 juillet 2022

Éducation des jeunes filles au XIXe siècle


"Cahiers d'une élève de saint-Denis" :  méthode d'enseignement des jeunes filles empruntée à la maison de la Légion d'honneur, proposée aux familles au XIXe siècle.

 

Préface de la première édition

"L’instruction publique ou privée des jeunes personnes pèche, en général, par le défaut de méthode; et, si elle échappe à la négligence, ce n’est que pour tomber dans un luxe scientifique qui n’aboutit le plus souvent qu’à la stérilité. Cela tient à ce que, soit dans la famille, soit dans la plupart des maisons d’éducation, la direction de leurs études manque essentiellement de ces traditions classiques qui assignent à chaque chose son temps, et soumettent l’enseignement à cette gradation naturelle qui en est la première loi et la plus sûre garantie. Un ouvrage qui répondît à ce besoin était à faire : nous voulons dire un cours gradué, qui embrassât, dans l’unité d’un enseignement progressif et simultané, l’ensemble des connaissances indispensables à l’instruction d’une jeune personne, et qui, tout en venant en aide aux institutrices, fût particulièrement utile aux mères de famille, en leur offrant le moyen de diriger elles-mêmes les études do leurs filles.

Mais le plan n’était pas arbitraire ; il fallait le demander à la pratique constante et éprouvée d’un établissement public dont le nom fît autorité. Anciennes élèves de Saint-Denis, nous n’avions qu’à recueillir nos souvenirs. La maison de la Légion d’honneur, fondée par l’État sous l’inspiration d’une grande pensée sociale, et dirigée par des institutrices illustres selon des traditions sagement combinées avec les besoins nouveaux de l’éducation et de l’instruction, nous présentait naturellement ce que nous cherchions. C’est d’après le plan d’études suivi dans cette maison, justement populaire, que nous avons rédigé l’ouvrage que nous offrons au public sous le titre de Cahiers d'une Élève de Saint- Denis.

Il est presque inutile de faire remarquer que le plan est notre seul emprunt. Le reste nous appartient et nous en réclamons toute la responsabilité, à la faveur d’une collaboration sans laquelle nous n’aurions jamais eu la prétention d’aborder un travail aussi vaste et aussi compliqué.

L’enseignement de nos cahiers est réparti en six années, subdivisées en semestres. Chaque année renferme une période complète ou ce qu’on appelle une classe.

Quant à l’esprit dans lequel l’ouvrage a été composé, les personnes éclairées peuvent être d’avance rassurées sur ce point. Nous sommes de l’école de Lhomond et de Rollin, et nous croyons que l’instruction a suffisamment atteint son but, quand elle a réussi à former le jugement et le goût. Pour le reste, ce n’est pas trop de la vie entière."

 

Janvier 1853.

 Article proposé par Jean BÉZARD 

 Pour en savoir plus

jeudi 7 juillet 2022

Formation à la saisie OMEKA

Une séance de formation a été réalisée le 1er juillet, une autre est programmée le 30 juillet.

Salle de formations
Salle formation des Veys
Dans la salle du site des Veys, le 1er juillet, a été réalisée une formation à l'outil OMEKA. Cette application en ligne est utilisée pour tenir l'inventaire des objets déposés ou confiés à la MHEM.

Une nouvelle session est programmée pour le 30 juillet à 14 heures sur le site de la MHEM des Veys.



Contenu de la formation :

  • Présentation de l'outil OMEKA ;
  • Description du "processus" de saisie ;
  • Attribution aux participants et test d'un couple identifiant/mot de passe ;
  • Puis chaque participant saisira quelques ouvrages, soit avec l'ordinateur personnel ou avec le matériel mis à disposition ;
  • Durée : environ 2 heures 30 minutes.

La saisie OMEKA, application en ligne, ne nécessite aucune installation de logiciel spécifique sur votre ordinateur, un navigateur (Chrome, Edge, Safari, Firefox...) suffit.

Nous vous demandons de vous inscrire par courriel pour la formation programmée le 30 juillet et d'indiquer si vous souhaitez utiliser votre ordinateur personnel ou une machine mise à disposition par la MHEM. 

Plus de 5000 objets restent à saisir. Nous comptons sur vous N'hésitez pas à partager ce message.

Rappel du courriel pour vous inscrire : mhem.carentan@gmail.com

 

dimanche 3 juillet 2022

Armel Amiot en concert pour la MHEM à Carentan

Hier soir, Armel Amiot a fait profiter  de son talent un public intéressé et connaisseur. Outre la qualité de son jeu musical et de sa voix, ont été appréciées ses compétences pédagogiques, expliquant la démarche qui est la sienne et nourrissant son propos d'anecdotes relatives à l'histoire de la chanson. Chanteur, pianiste, historien et aussi pédagogue, nous étions comblés.



Clichés Yves Marion

Ce fut donc un spectacle piano-voix au concept simple et efficace !

Piano ou guitare ? Sans reprendre les arguments - un peu limite - de la célèbre altercation entre Béart et Gainsbourg, il est vrai que les chanteurs et chanteuses pianistes de la chanson française constituent un monde à part... Berger, Higelin, Sanson, Belle, Bécaud... la liste n’est pas si longue en fait, mais que de souvenirs à évoquer Armel Àmiot, au piano et au chant se balade parmi les chansons écrites et popularisées par les pianistes /chanteuses ou chanteurs...
Le pianiste se livre à une promenade en chansons au fil de l’évocation de celles et ceux qui ont marqué cette tradition.


Un piano, une voix. Simple et si riche à la fois

Yves Marion, 3 juillet 2022

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