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Pour cause de réaménagement, la MHEM à Carentan est provisoirement fermée au public. Nous vous prions de nous en excuser.


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mardi 17 mars 2020

Evolution du site !

Copie d'écran du site

 

Quelques modifications viennent d'être apportées à la structure et au contenu du site. Le site de la MHEM se veut dynamique !


Principaux changements effectués:
  • Une nouvelle version plus légère et plus rapide du menu a été installée.
  • Les différents onglets ont été réorganisés :
    • désormais l'onglet "Association" regroupe toutes les informations relatives à la "vie" de l'association;
    • le nouvel onglet "Photothèque" est destiné à recevoir les photographies des écoles et des élèves. Les premières photos d'écoles sont consultables;
    • l'onglet "Souvenez-vous" est destiné à mettre en valeur tous les documents et projets remarquables.
À votre disposition, merci de vos remarques et suggestions.


Le baccalauréat moderne, une création de Napoléon

17 mars 1808 : création du baccalauréat moderne par Napoléon

 

Si le terme de « baccalauréat » existait depuis la fin du Moyen Âge, il était synonyme de la maîtrise ès arts, grade qui sanctionnait avant 1789 les études dispensées dans les facultés ès arts, associant sciences et humanités

Spécificité française, le baccalauréat marque la charnière entre le secondaire et le supérieur. Il consacre l’aboutissement des études secondaires et est une condition nécessaire pour entamer des études supérieures. Il est conçu comme le premier grade universitaire, car décerné par les facultés, après avoir été préparé dans le cadre de l’enseignement secondaire et avoir porté sur ses programmes d’enseignement.

Ainsi ces dispositions ne sont-elles pas sans ambiguïté dès l’officialisation du statut de cet examen par Napoléon en 1808. En effet, le baccalauréat existe avant le XIXe siècle. Son étymologie bacca laurea désigne, en latin médiéval, la baie de lauriers remise aux vainqueurs. Appelé « déterminante » puis « baccalauréat » vers la fin du XIVe siècle, c’était le grade qui sanctionnait la première partie des études universitaires.

Lorsque Napoléon crée, par la loi du 10 mai 1806, l’Université impériale, il la considère comme une corporation enseignante et non comme un établissement supérieur ; il lui donne le monopole exclusif de l’enseignement public dans l’empire. Deux ans plus tard, après plusieurs projets, l’organisation et le fonctionnement de cette nouvelle institution sont définis par le décret du 17 mars 1808. Il précise notamment les missions des facultés. Outre les tâches d’enseignement et de formation, elles détiennent le monopole de la collation des grades qui sont au nombre de trois à savoir le baccalauréat, la licence et le doctorat.

Diplôme du baccalauréat à l’époque de Napoléon
Diplôme du baccalauréat à l’époque de Napoléon



lundi 16 mars 2020

À l'école des filles, « on cherchait avant tout à former des épouses et des mères »

Pour l'historienne Rebecca Rogers, la Troisième République a incontestablement favorisé l'éducation des filles et ouvert la voie de leur émancipation, même si l'objectif était, à l'origine, de former de bonnes épouses et de bonnes mères. 

Filles de l'école de La Baroche, estampe, 1889
Filles de l'école de La Baroche, estampe, 1889 - source : Gallica-BnU
Rebecca Rogers est historienne, professeure à l'université Paris Descartes et spécialiste de l'histoire de l'éducation féminine en France au XIXe siècle. Elle a notamment co-écrit avec Françoise Thébaud, La Fabrique des filles, L’éducation des filles, de Jules Ferry à la pilule, un ouvrage passionnant qui retrace le long cheminement vers l'émancipation féminine. 

Propos recueillis par Marina Bellot


RetroNews : Quand, en 1878, Camille Sée propose d’instituer les lycées de jeunes filles, le débat dans la presse est houleux. Un rédacteur du Figaro déclare par exemple qu'il aimerait mieux voir sa fille balayeuse des rues qu’élève d’un lycée de jeunes filles ! Qu’est-ce que cela révèle des préjugés et des peurs de l’époque ? 


Rebecca Rogers : Cela révèle d’abord la manière dont la presse amplifie des mouvements qui ne sont pas majoritaires dans la société ! La question d’envoyer sa fille dans un lycée ne concerne que la population bourgeoise de l’époque. 

On voit dans cette réaction les réticences d’une bourgeoisie catholique et conservatrice à confier leur fille à une institution d'État et, à l'époque, le débat tourne beaucoup autour du fait qu’il n’y aurait pas suffisamment de garanties par rapport à la religion et à son enseignement. 

Il y a aussi la peur d’envoyer les filles dans des internats, des effets de la promiscuité entre filles, sans parler de l’insuffisance d’enseignantes, qui fait qu’on craignait la proximité des adolescentes avec des enseignants hommes. 

Cela montre en tout cas que tout ce qui touche à l’intervention de l’État par rapport à l'éducation des filles interpelle et peut faire peur, même si on voit in fine que les familles se sont avérées plus intéressées que ce qu’on avait anticipé. 

En 1880, Jules Ferry prône certes l’instruction des filles, mais revendique-t-il une véritable égalité entre les deux sexes ? 

Jules Ferry prononce un très beau discours en 1870 à la salle Molière où il parle de l’égalité d'éducation, et où il dit en substance : « on aurait fait qu’un pas si ce n’étaient que les classes sociales qui étaient rapprochées par l’éducation. L’autre pas, c’est de rapprocher les sexes ». 

On pourrait le mettre dans le Panthéon des figures qui promeuvent l’égalité des sexes. Mais à l’époque, la notion d'égalité des sexes n’est pas du tout la même qu'aujourd'hui. On pense d'abord la femme au sein de la famille : elle doit être une bonne mère et une bonne épouse, et pour cela elle doit être instruite. 

Et puis, derrière cet effort d'instruction des filles, il y a la peur de l’Église, l’idée qu’il faut arracher leur éducation des mains de l'Église, et ouvrir des établissements qui forment des familles républicaines. L’État rattrape ainsi son retard en la matière : à l’époque, même dans les établissements publics, ce sont souvent des congrégations religieuses qui enseignent.

Source: RetroNews


Proposé par Yves MARION



15 mars 1850 : vote de la loi Falloux sur l’enseignement public


Alfred de Falloux
Alfred de Falloux
Vote de la loi Falloux sur l’enseignement public, du nom du ministre de l’Instruction publique qui a soutenu le projet. La liberté de l’enseignement y est reconnue et de grands avantages sont donnés aux associations religieuses qui l’assurent.

Écoles et collèges peuvent être créés librement pour le primaire et le secondaire. En deux ans, ce sont ainsi plus de 250 collèges libres qui feront concurrence aux lycées.

La loi Falloux reste une des sources du statut scolaire actuel spécifique à l'Alsace-Moselle.

Source: La France pittoresque

Proposé par Yves MARION


dimanche 15 mars 2020

AMOPA - Voyage 2021 à Chypre



Après les voyages au Canada – États-Unis en 2013, en Pologne et dans les capitales des Pays Baltes en 2015, « De la ville dorée aux Perles Impériales » en 2017 et « les fjords au printemps » en 2019, les sections normandes de l’AMOPA propose à ses adhérents un nouveau voyage en 2021 pour découvrir : 

« Chypre » 

 L'île MIRAGE

 

Vous trouverez le détail du programme de ce voyage dans la plaquette en ligne. Ce voyage se déroulera du

lundi 15 MARS 2021 au mardi 23 MARS 2021 

Ouvert à tous les adhérents des sections normandes de l’AMOPA et à leurs conjoints, ce voyage est prévu pour un groupe de 44 participants au maximum. Les inscriptions seront donc prises dans l’ordre d’arrivée des bulletins d’inscription, le cachet de la poste faisant foi.
C’est la société « Planet Rêve » qui prend en charge l’organisation de ce voyage. Vous trouverez en ligne :
  1. le bulletin d’inscription à ce voyage sur lequel figurent toutes les informations nécessaires à votre participation,
  2. les coupons proposés par Planet’Rêve, le n°1 pour un paiement par chèque, le n°2 pour un paiement par carte bancaire pour ceux qui le souhaitent. 

Proposé par Michel LE BOHEC



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