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Pour cause de réaménagement, la MHEM à Carentan est provisoirement fermée au public. Nous vous prions de nous en excuser.


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mercredi 30 novembre 2022

Statut scolaire en Alsace-Moselle de la seconde République à nos jours

Alsace Moselle
 

 

Mosellan "expatrié" en Normandie, je suis souvent interrogé et confronté à l’incompréhension du statut scolaire spécifique du territoire qui fut, de 1871 à 1919, le "Reichsland Elsass-Lothringen" (La Terre d’Empire Alsace-Lorraine). Cette incompréhension de la vieille France jacobine du droit local, applicable sur ce territoire, est, sans doute, née en 1871 et n’a jamais été levée. Localement considéré comme un marqueur d’identité régionale, malgré les tentatives tant politiques que judiciaires, un siècle après le traité de Versailles, l’essentiel du droit local reste en vigueur sous le regard vigilant de la population de souche, des élus et de l'Institut du Droit Local.

 

 

jeudi 24 novembre 2022

24 novembre 1793 : décret instaurant l’usage du calendrier républicain

 Intitulé « Décret sur l’ère nouvelle, le commencement et l’organisation de l’année, et sur les noms des jours et des mois », il fixait la substitution du calendrier républicain au calendrier grégorien, l’ère dite vulgaire étant abolie.


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aujourd'hui : Tridi, 3 frimaire 231

(D’après « Bulletin annoté des lois, décrets et ordonnances, depuis
le mois de juin 1789 jusqu’au mois d’août 1830 » (Tome 5), paru en 1835)
Publié / Mis à jour le MERCREDI 16 NOVEMBRE 2016, par LA RÉDACTION

mercredi 23 novembre 2022

23 novembre 1698 : mort de César-Pierre Richelet, rédacteur du premier dictionnaire unilingue de la langue française

Versé dans la poésie et la satire, amoureux de la langue française, Richelet, précepteur éconduit et turbulent régent de collège, devient avocat vers 35 ans avant de s’adonner au culte des muses et de publier son Dictionnaire français près de 15 ans avant l’Académie française qui avait pourtant obtenu l’exclusivité royale en la matière.


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César-Pierre Richelet. Gravure de Jean Langlois réalisée d’après
une peinture de Joseph Vivien (1657-1734)


(D’après « Revue de Champagne et de Brie : histoire, biographie,
archéologie, documents inédits, bibliographie, beaux-arts » paru en 1887,
« Maucroix, sa vie et ses ouvrages, publiés par Louis Paris,
sur le manuscrit de la bibliothèque de Reims » paru en 1854,
« Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l’histoire
sacrée et profane » paru en 1759 « Biographie universelle
ancienne et moderne » (Tome 38) paru en 1824,
« Confessions d’un homme de cour contemporain de Louis XV :
révélations historiques sur le XVIIIe siècle » (Tome 1) édition de 1830
et « Dictionnaire critique de biographie et d’histoire : errata
et supplément pour tous les dictionnaires historiques d’après des
documents authentiques inédits » (par Auguste Jal) paru en 1867)

Publié / Mis à jour le MERCREDI 23 NOVEMBRE 2022, par LA RÉDACTION

mardi 8 novembre 2022

Conférence MHEM/AMOPA50 : "Les Malgré-nous" par Jean Bézard. Isigny le 20 novembre 2002

Nous vous convions à une conférence donnée par Jean Bézard sur les "Malgré-nous" . Jean Bézard, ancien professeur, est depuis de nombreuses années, fortement impliqué dans la recherche et dans le recueil des témoignages sur la présence des "Malgré-nous" sur les lignes de combat en 1944 dans notre région. Secrétaire de la SNIFAM, partageant son temps entre la Normandie et l'Alsace et la Moselle, il a fait avancer la connaissance sur un aspect souvent méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Venez nombreux l'écouter : vous ne serez pas déçus.



dimanche 6 novembre 2022

"Souvenir amer" de Joseph Mague lors de ce que dût être sa première année à l'Abbaye Blanche de Mortain


Né à Landerneau en 1875, Joseph MAGUE a grandi en Normandie, sa mère et lui revenant vivre à Avranches après le décès de son père dès 1884.

Il y a quelques années l'association Magene avait fait renaître ses poésies patoisantes, éditées sur cartes postales en 1911, alors qu'il habitait à Balleroy. 

Joseph Margue sur le site de Magène

Les parents de J. Mague se sont mariés en 1871 à avranches, ville où était déjà domiciliée sa maman à l'époque. Elle y a ensuite vécu après la mort de son mari quand Joseph avait 9 ans, soit en 1884. Cela a donc été son adresse et sa résidence pendant toute sa jeunesse même s'il a été pensionnaire a Mortain.
Sa mère Zénaïse Pulchérie est morte à l'âge de 89 ans, "veuve Edouard Casimir Mague", le 29 janvier 1919, à son domicile avranchin du 21 de la rue Saint-Saturnin.
Le mariage de Joseph Mague a eu lieu le 3 Octobre 1898 en mairie de Marigny, près de Saint Lô. A cette époque, Joseph Mague était déjà employé des contributions indirectes et domicilié à Avranches où il a habité de 1884 à 1898, soit pendant 14 ans. Il a d'ailleurs écrit plusieurs textes qui font référence à Avranches, un sur les petits ânes d'Avranches (1928) et un autre sur le Mont-Saint-Michel. Michel Le Bas et Lionel Bonnetot.

"Joseph Mague est né en 1875 à Landerneau. Sa mère, originaire de Valognes, vint, à la mort de son père, alors qu’il avait 9 ans, habiter Avranches et elle envoya Joseph faire toutes ses études secondaires à l’Abbaye Blanche de Mortain. Il poursuit ensuite des études de droit à Caen et prépare le concours des contributions indirectes. Il exerce à Vire, Balleroy en 1906, Saint Lô, puis termine à Granville en 1937, où il décède en 1940 et repose au cimetière Saint Paul. Il s’était marié à Marigny en 1898."

Michel Normand 

Le présent sonnet est en français, racontant ce que dût être sa première rentrée à l'Abbaye Blanche, de Mortain.

 

SOUVENIR AMER

 

Me laissant interdit au milieu de la cour,

Ma mère s’en alla quand je l’eus embrassée.

J’étais en pension ! D’abord j’eus la pensée

De fuir ; la grille était fermée à double tour.

 

Maman ! Je t’appelai d’une voix angoissée ;

Un maître bienveillant vint seul à mon secours,

Me caressa la joue et dans un long discours

Exalta sans succès les charmes du lycée.

 

Et la nuit vint ; couché dans le vaste dortoir,

Je ne pus m’endormir, sans t’avoir dit bonsoir,

Mais de pleurer enfin satisfaisant l’envie,

 

Ah ! parmi mes sanglots comme je t’en voulus

D’avoir fait de l’enfant tendre et libre un reclus !

C’était le premier coup de griffe de la vie.


Source

 

Joseph MAGUE1

1 Mon dimanche : revue populaire illustrée 07/01/1912 (prime hebdomadaire du Coin des lecteurs)


Communiqué par notre ami Christophe Canivet


samedi 5 novembre 2022

5 novembre 1880 : expulsion des congrégations religieuses sur ordre de Jules Ferry

S’étant multipliées sous le Second Empire et éduquant une partie de la jeunesse aristocratique et bourgeoise, les congrégations religieuses avaient acquis par là même une influence que les républicains jugeaient dangereuse : sur proposition de Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique, des décrets furent adoptés, imposant à ces congrégations une demande d’autorisation d’exister sous peine de dissolution.

Le 16 mars 1879, Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique, présentait au Parlement une loi relative à la liberté de l’enseignement supérieur. Cette loi contenait un article, l’article 7, ainsi conçu : « Nul n’est admis à participer à l’enseignement public ou libre, ni à diriger un établissement de quelque ordre que ce soit, s’il appartient à une congrégation religieuse non autorisé. » Ce projet, adopté par la Chambre, arrivait devant le Sénat au mois de février 1880. L’article 7, combattu par la droite sénatoriale et par une partie du centre gauche dissident, à la tête duquel figurait Jules Simon — sénateur et ancien président du Conseil des ministres —, était rejeté en première et en seconde lecture, dans la séance du 15 mars 1880.

Suite de l'article

Portrait de Jules Ferry réalisé par Paul sarrut



(D’après « Grand dictionnaire universel français, historique,
géographique, biographique, mythologique, bibliographique, littéraire,
artistique, scientifique, etc. » (par Pierre Larousse,
Tome 17 Deuxième Supplément) paru en 1890,
« Discours et opinions de Jules Ferry publiés avec commentaires
et notes » (par Paul Robiquet, Tome 3) paru en 1895
et « Le dimanche — Supplément à la "Semaine religieuse"
du diocèse de Cambrai » du 9 novembre 1895)

vendredi 4 novembre 2022

Manque de papier : appel aux écoliers

Nous relayons le post que viennent de publier les archives départementales du Calvados relatif à la collecte des vieux papiers. Il doit bien exister l'équivalent dans la département de la Manche que nous serions heureux de connaître et de publier. 


Dans l'édition du 4 novembre 1942 du Journal de Normandie, un étonnant appel a retenu notre attention. Sur la page dédiée à Caen, un article interpelle les lecteurs : "Ecoliers, un devoir et un plaisir vous attendent ! Le Pays vous demande de collecter les vieux papiers et il vous récompensera de votre utile effort." Il s'agit en fait de lutter contre la pénurie de papiers qui touche la France pendant la Seconde Guerre mondiale. On comprend d'autant plus le relais fait par les journaux pour qui le tirage papier était vital. Leurs formats même était réduits du fait de cette crise du papier.
L'idée de monsieur Maillet, président du Groupement des Vieux Papiers, fut donc de mobiliser les écoliers du pays et de collecter cette matière devenue rare. Une réunion eut lieu au Conseil de la Préfecture à laquelle participa notamment René-Norbert Sauvage, directeur des Archives du Calvados de l'époque.
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𝐋𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐞𝐧 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 :
Les élèves participants à cette opération de ''recyclage'' avant l'heure se voyait octroyer des billets de tombola en échange des paquets de 2 kilos de papier réunis.
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𝐋𝐢𝐫𝐞 𝐥'𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 (𝟏𝟑𝐓/𝟏/𝟏𝟕𝟏/𝟕) :

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