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Pour cause de réaménagement, la MHEM à Carentan est provisoirement fermée au public. Nous vous prions de nous en excuser.


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vendredi 29 décembre 2023

Louis Legrand, créateur de la recherche pédagogique à l’Institut pédagogique national" par Francine Best


On ne dira jamais assez combien Louis Legrand fut la figure tutélaire de ce qui a pu être appelé « les vingt glorieuses de la pédagogie » (1963-1984).

Francine Best dans un article bien documenté présente la démarche et fait le portrait de cet éminent pédagogue qui fut contraint à la démission par René Haby, alors ministre de l'Education nationale du gouvernement Chirac sous la présidence de Giscard d'Estaing . 



Article

Best, Francine. « Louis Legrand, créateur de la recherche pédagogique à l’Institut pédagogique national », Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle, vol. 51, no. 2, 2018, pp. 13-23.

Louis Legrand


Dans les fonds de la MHEM, ouvrages de Louis Legrand à consulter : MHEM 718, MHEM-3707, MHEM 699, MHEM-6028

mardi 12 décembre 2023

Le colloque bisannuel de la Société française d'onomastique aura lieu en 2024 à Caen.

 Stéphane Laîné nous demande de relayer l'information suivante :

 

Cher(e)s collègues, cher(e) ami(e)s,

 

Le colloque bisannuel de la Société française d'onomastique aura lieu en 2024 à Caen. Il est organisé en partenariat avec l'Université de Caen Normandie, plus spécialement le  laboratoire CRISCO UR 425, mais aussi avec le soutien de la Région Normandie et de la Fabrique de patrimoines en Normandie.

Vous trouverez en document joint à ce courriel l'appel à communication pour ce colloque, qui comporte deux thèmes : un thème général, Les mythes en onomastique, et un thème régional, La Richesse onomastique de la Normandie.

Nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir relayer aussi largement que possible auprès de vos contacts et de vos réseaux cet appel à communication.

En vous remerciant chaleureusement, bien à vous.

 

Stéphane Laîné

















lundi 11 décembre 2023

La Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Normandie (FSHAN) offre à la MHEM l'ouvrage publié par les édictions Orep : "des écoles pour les enfants du peuple en Normandie"

L'ouvrage présenté sur ce site : Des écoles pour les enfants du peuple de Normandie vient de rejoindre nos collections : Collections MHEM sous la référence MHEM-3934. 



Il a été offert par le président de la Fédération des société historiques et archéologiques de Normandie (FSHAN) pour la participation active de la MHEM à la conception de cet ouvrage notamment pour ses apports relatifs à l'illustration. 

Il pourra être consulté lors des permanences de la MHEM.

vendredi 1 décembre 2023

Des écoles pour les enfants du peuple en Normandie. Orep, Bayeux, 2023

 

Les éditions OREP de Bayeux viennent de publier ce très bel ouvrage que j'ai eu l'immense honneur de diriger. Le titre en est évocateur : Des écoles pour les enfants du peuple en Normandie. Il s'agit d'un ouvrage collectif, à l'initiative de la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Normandie, préfacé par Mona Ozouf, relatant l'histoire des écoles primaires supérieures et des cours complémentaires, de 1833 à 1960 dans les cinq départements normands.

Ce très beau livre de 440 pages, beau papier, couverture cartonnée rigide, richement illustré couleur a été présenté le lundi 20 novembre à la MRSH de l'Université de Caen.




lundi 13 novembre 2023

"Des écoles pour les enfants du peuple en Normandie".

Le lundi 20 novembre, la FSHAN et les éditions OREP présentent leur nouvel ouvrage : "Des écoles pour les enfants du peuple en Normandie". Il s'agit d'un ouvrage collectif publié sous la direction d'Yves Marion. Vous trouverez la présentation de l'ouvrage ici.  


Pour faciliter l'organisation, merci de bien vouloir préciser votre présence ou non :  presse@orepeditions.com


L'enseignement de la couture à l'école : une nouvelle vitrine

La vitrine de la Maison de l'histoire de l'école dans la Manche (MHEM) vient d'être modifiée. Le thème de l'enseignement de la couture à l'école a été retenu. 

Conçue par Jean-Claude Bisson et Roland Steiner, la vitrine d'exposition préente outre le matériel utile et nécessaire, des cahiers de couture, des modèles et aussi des ouvrages de broderies et des réalisations. 

Arrêtez-vous devant cette vitrine située au n° 12 de la rue du Château à Carentan-les-Marais.

Mieux encore, entrez, un jour de permanence, le samedi après-midi, pour retrouver l'ambiance des écoles d'antan. 

Entrée gratuite. 



Vitrine de la MHEM. L'enseignement de la couture à l'école. © Yves Marion, 10 novembre 2023



jeudi 2 novembre 2023

Madeleine Deries, une Saint-Loise à l'honneur au Conseil départemental de la Manche


Dans le cadre de sa  politique de communication, le Conseil département de la Manche a entrepris de personnaliser les salles en remplaçant les numéros par un personnage marquant de la vie locale. Ainsi, aujourd'hui une salle porte le nom de "Salle Madeleine Deries". C'est ainsi, que pour d'entrer dans cette salle, il faut ouvrir une porte entièrement dédiée à Madeleine Deries comportant un portrait et quelque informations portant sur sa vie. 

Conseil départemental de la Manche. Salle Madeleine Deries. © Yves Marion, 31 octobre 2023.

 Pour la suite de l'article : Cliquer

mercredi 1 novembre 2023

Alexis de Tocqueville et l'école primaire

Lorsque vous vous rendez au Conseil départemental de la Manche, vous passez obligatoirement par l'accueil. C'est un long pupitre derrière lequel vous devez décliner votre identité et le motif de votre déplacement. On vou remet un badge : plan vigipirate relancé oblige. 

Mais sur ce pupitre, une citation d'Alexis de Tocqueville qui assura, parmi les fonctions qui furent les siennes, celle de président du Conseil général de la Manche. 



Cette citation est la suivante : "les institutions communales sont à la liberté ce que sont les écoles primaires à la science". 

Il s'agit en la circonstance d'un extrait De la démocratie en Amérique.

« C’est […] dans la commune que réside la force des peuples libresLes institutions communales sont à la liberté ce que les écoles primaires sont à la science ; elles la mettent à la portée du peuple ; elles lui en font goûter l’usage paisible et l’habituent à s’en servirSans institutions communales une nation peut se donner un gouvernement libremais elle n’a pas l’esprit de la liberté. »

Alexis de TocquevilleDe la démocratie en Amérique (1835)

samedi 28 octobre 2023

Paul Valéry, discours de distribution des prix au collège de Sète en 1935

Paul Valéry est né à Sète en 1871. Elève du collège de Sète, il y revint cinquante-sept ans après y être entré pour prononcer, le 13 juillet 1935, le discours de distribution des prix de fin d’année. L’auteur de Monsieur Teste se livre alors à une évocation comparée des ressentis de l’ancien élève qu’il a été au regard de ceux que peuvent ressentir ses jeunes camarades d’alors.

Discours de Paul Valéry 

Ces propos furent prononcés le 13 juillet 1935. Ne le pourraient-ils pas l’être aujourd’hui presque intégralement ? Observons seulement que, quatre années plus tard, ces mêmes Jeunes gens auxquels Paul Valéry s’adressait allaient être confrontés à la Seconde Guerre mondiale.

Discours prononcé à l’occasion de la distribution des prix du collège de Sète, le 13 juillet 1835.

Paul Valéry, Variété IV, Gallimard, 1938, 268 p., p. 189, 205.

mardi 24 octobre 2023

Histoire de l’enseignement en France, XIXe siècle – XXIe siècle

Histoire de l’enseignement en France, XIXe siècle – XXIe siècle

Jean-Noël Luc (directeur de l’ouvrage) – Jean-François Condette – Yves Verneuil

Paris, Armand Colin, 2020, 416 pages


Présentation de l’ouvrage

Au début du XIXe siècle, une minorité d’enfants, surtout masculine, fréquente une école
élémentaire, tandis que l’enseignement secondaire accueille environ 2% d’une génération. Deux
siècles plus tard, l’instruction est obligatoire, pour les deux sexes, de 3 à 16 ans, et la plupart
des bacheliers (80% de leur génération) suivent des études supérieures. Cette aventure
collective est l’œuvre d’acteurs multiples, publics et privés, nationaux et locaux. Analyser ses
objectifs, ses modalités et ses résultats offre un observatoire privilégié sur les politiques
éducatives, ainsi que sur la société, ses valeurs, ses dynamiques et ses blocages.

Le texte est complété par 16 figures, 17 tableaux statistiques, 212 repères chronologiques et
une bibliographie sélective de 270 titres.

L’ouvrage est disponible sur le site de l’éditeur.

 Lien

Notes de lecture de Franck Beauvalet

https://www.amisdesmuseesdelecole.fr/note-lecture-histoire-enseignement/

"S'habiller pour l'école", une exposition du Munae

 

S'habiller pour l'école

  • Du 10/06/2023 - Au 31/03/2024
Exposition grand format du 10 juin 2023 au 31 mars 2024, aux 2e et 3e étages du centre d'expositions. 
Commissariat : Aude Le Guennec et Nicolas Coutant.

Chacun conserve dans sa mémoire d’écolier un souvenir en lien avec le vêtement, qu’il soit lié à une obligation scolaire, au vestiaire du cours de sport ou au souci d’être à la mode… Objet intime en contact avec le corps et témoin des premières tentatives d’affirmation de soi, le vêtement de l’enfant et de l’adolescent conserve souvent, chez l’élève devenu adulte, une forte charge affective.

Le rapport de l’école au vêtement. 

Lien


vendredi 22 septembre 2023

"Les empires contre-attaquent", une conférence publique de la SNAC par l'amiral Edouard Guillaud, à Cherbourg, le 25 octobre 2023

Nous avons plaisir à relayer cette information d'une société amie.

La prochaine séance publique de la Société nationale académique de Cherbourg aura lieu

le mercredi 25 octobre à 17h45 
à la Gare maritime-Transmanche, 2e étage, salon André-Michel.

L'amiral Édouard Guillaud, ancien chef détat-major des Armées,
donnera une conférence sur le thème : 

"Les Empires contre-attaquent"

La réservation des places sera strictement obligatoire, avant le 20 octobre et se fera à l'adresse suivante :


De la part de la SNAC

vendredi 15 septembre 2023

Un emploi du temps de classe unique

Ci-dessous un emploi du temps d'une classe unique en milieu rural du département de la Manche. Un certain nombre d'indications permettent de le dater à une année près. Vous serez nombreux à vous prendre au jeu et à trouver cette date. N'hésitez pas à  nous la proposer et à la justifier en cliquant ici


Yves Marion, 15 septembre 2023

jeudi 14 septembre 2023

Le 6 janvier 1856, à 16h 30, c'est l'heure de la récré dans la cour du collège de Cherbourg quand...

 Le 6 janvier 1856, à 16h 30, c'est l'heure de la récré dans la cour du collège de Cherbourg quand...

Journal de Seine-et-Marne 19/01/1856

Nous reproduisons textuellement le passage suivant de la lettre d'un jeune Meldois, élève du collège de Cherbourg, adressée à sa famille.

« On a observé le 6 janvier, un phénomène céleste à Cherbourg, et les vieilles Normandes ne manquèrent pas de trouver là-dedans quelques signes funestes. — C’est signe de peste, disait l’une ! — Non, vous dis-je, c’est signe de guerre, disait l'autre ! — Mais, moi, je vous dis que c’est signe de famine, disait une troisième; et ainsi la conversation s’échauffant, on en serait peut-être venu aux coups si la police ne les avait pas interrompues. Toutes ces conjectures avaient lieu à propos de ce phénomène qui n’était autre chose qu’un aérolithe qui est tombé à Gatteville, à une lieue de Cherbourg à peu près. C’était très-joli à voir ; cela a fait absolument l'effet d’une chandelle romaine renversée, avec des boules rouges, vertes et bleues. C’est arrivé à 4 heures 1/2 pendant la récréation, et comme il faisait un peu nuit, la cour a été éclairée tout d’un coup d’une couleur à la fois jaunâtre et verdâtre. Une demi-heure après, on voyait encore l’espace qu'il avait parcouru, et qui était marqué par une grande traînée blanche.

NB : on met le Meldois où ? A Meaux, bien évidemment.




De la part de Christophe Canivet


mardi 12 septembre 2023

Une école de natation à Bricqueville-sur-Mer à l'initiative de l'instituteur... en 1882-1883

Nous connaissions les bataillons scolaires. A Bricqueville-sur-Mer, l'instituteur dans le cadre des exercices militaires à l'école, initie, avec le conseil municipal de la commune, une école de natation. Une initiative que l'inspecteur d'académie de la Manche s'empresse de relayer dans le Bulletin de l'enseignement primaire de la Manche de 1883. 

L'instituteur, directeur de l'école, est Emile François Lelièvre, né à Vengeons le 2 décembre 1843 et mort à Bricqueville-sur-Mer le 30 mai 1920. Il avait épousé, le 5 février 1872, Marie-Thèrèse Tétrel, née le 16 mars 1840 à La Lucerne-d'Outre-mer, aussi décédée à Bricqueville-sur-Mer le 16 janvier 1929. Emile Lelièvre est un instituteur qui a la confiance tant de son administration que de ses collègues. Le 26 février 1885, il est élu au Conseil d'administration de la Société de secours mutuels de la Manche pour l'arrondissement de Coutances. (Bulletin de L'instruction primaire de la Manche, mars 1885).  

Pour la mise en oeuvre de cette école de natation, Emile Lelièvre s'appuie sur les compétences reconnues de M. Ponée, ex-syndic des gens de mer, capitaine.  

Ce patronyme est bien connu à Granville. Ici, il s'agit de Joseph Ponée, né à Granville le 17 septembre 1831, fils de Mathieu Georges François Ponée, navigateur, et de Marie Le Couturier. Il se marie le 2 décembre 1863, à Granville, avec Jeanne, Joséphine Lisembard. En 1882-1883, ils sont domiciliés à Bréhal. Joseph Ponée est le neveu de François Ponée, navigateur, capitaine de vaisseau, contre-amiral, préfet maritime, commandeur de la Légion d'honneur, né le 9 décembre1775 à Granville (LH/2196/59). Joseph Ponée meurt le 17 novembre 1906 à l'hospice de Granville (Journal de la Manche et de Basse-Normandie).

Le texte qui suit, reproduit intégralement, est un extrait du rapport transmis par l'instituteur à sa hiérarchie. 

Yves Marion

L’enseignement des exercices de gymnastique militaire.

Création d’une école de natation à Bricqueville-sur-Mer.

Quelque temps avant la fin de l’année classique 1882-1883, M. Lelièvre, instituteur public à Bricqueville-sur-Mer, a fondé, dans cette commune, une école de natation, destinée à servir d’application aux exercices gymnastiques.

Nous extrayons du rapport que ce maître nous a adressé sur cette utile création les intéressants passages ci-après, sur lesquels nous croyons devoir appeler toute l’attention de MM. les instituteurs du département :

………………………………………………………………………………………

Au mois de mai dernier, je profitai de la session ordinaire du Conseil municipal pour lui exposer les projets, qu’il voulut bien agréer. La commune se trouvant dans une situation financière difficile, je refusai la subvention communale qui me fut offerte, mais je m’empressai d’ouvrir une souscription. Tous les Membres du Conseil, moins un, voulurent bien s’inscrire. Je présentai ensuite ma liste dans quelques familles et, au bout de trois jours, je me trouvai avoir recueilli 190 fr., somme jugée suffisante.

Pour les leçons de bains, je m’adressai à un homme très compétent en cette matière, M. Ponée, ex-syndic des gens de mer, capitaine, titulaire de 6 médailles, lauréat du prix Monthyon en 1882, et j’obtins de lui que, moyennant une allocation de 100 fr., il serait à ma disposition, pour les bains, tous les jours de beau temps, pendant les mois de juillet et août, et, de plus, qu’il donnerait, tous les jours scolaires, en juin et juillet, une leçon d’exercices militaires à toute la classe. J’ai acheté des ceintures de natation, je fis construire des appareils suspendus pour apprendre à sec, dans la cour, les mouvements de natation, et je gardai le reste de la somme pour me procurer plus tard des livrets de Caisse d’épargne destinés à être décernés en prix à la fin de la saison.

Ce qui était convenu fut exécuté. Les élèves, exercés tous les jours, se trouvèrent à la fin de juin, capables d’exécuter les principaux mouvements militaires, avec une précision et un entrain étonnants.

……………………………………………………………………………………………………

Dès les premiers jours de juillet, les exercices pratiques de natation commencèrent pour tous ceux des enfants qui s’étaient munis du consentement écrit des parents ; Le nombre s’accrut progressivement et atteignit bientôt le chiffre de 50 quelques jours.

Les exercices avaient lieu le soir après la classe. Nous avons, M. Ponée et moi redoublé de zèle pour gagner la confiance des familles, d’abord en commençant nos exercices dans une faible profondeur d’eau, en tendant des cordes fixées à des pieux pour former une enceinte qu’il était défendu de franchir, en ne faisant prendre, par l’instructeur, qu’un élève à la fois, en dehors de l’enceinte, pour l’exercer individuellement et en le tenant constamment par l’anneau de la ceinture de natation.

Les progrès furent rapides ; au bout de trois ou quatre jours, la plupart des élèves pouvaient sans peine se maintenir indéfiniment sur l’eau, se laisser mollement balancer par les vagues sans perdre leur position, faire en un mot ce que l’on appelle la planche. Les résultats ainsi obtenus ne manquèrent pas d’exciter l’émulation. Vinrent ensuite les mouvements de natation ; ce fut plus long ; aussi, pour mener mon entreprise à bonne fin, je consentis à rester la plus grande partie des vacances à mon domicile, épiant chaque belle journée afin d’en profiter pour rallier ma petite troupe.

Environ 15 sont parvenus à acquérir en natation une célérité et une pratique convenables, particulièrement nécessaires dans une commune du littoral ou presque personne ne sait nager. Des exercices de sauvetage, dans l’eau et à terre, ont aussi été faits durant nos leçons ; les soins donnés aux noyés ont été expliqués, démontrés, simulés : l’importance de semblables leçons est incontestable.

Chaque jour d’exercice nous avions, pour nous rendre de l’école à la mer, environ 2k5 à parcourir. Ce chemin se faisait joyeusement, en exécutant des mouvements militaires, des marches surtout ; parfois des chants patriotiques, à cadence appropriée à la marche au pas et jusqu’à des chœurs à 2 voix, venez donner un attrait de plus à notre excursion.

……………………………………………………………………………………………………

Plusieurs séances ont été employées à expliquer pratiquement les principaux termes de géographie, en faisant construire aux enfants, dans le sable, sur le bord de l’eau, des caps, des golfes, îles, etc. Il faut avoir vu travailler ces cinquante élèves, avec leurs pieds, avec leurs mains, pour se faire une idée de l’entrain qui existait surtout s’ils espéraient obtenir un signe approbatif du maître.

…………………………………………………………………………………………………………………

L’instituteur public de Bricqueville-sur-Mer,

signé : Lelièvre.

 

Source : Bulletin de l’Instruction primaire de la Manche ; 3e année, n° 10, octobre 1883, p. 300-301.



dimanche 10 septembre 2023

"L'école et son histoire", conférence de Claude Dupont. Carentan-les-Marais le 17 septembre 2023

 A l'occasion des 40e journées européennes du patrimoine, la Maison de l'histoire de l'école dans la Manche (MHEM) propose une conférence sur "l'histoire de l'école", un patrimoine et une histoire partagée par tous. 

C'est à Carentan-les-Marais 

le dimanche 17 septembre 2023 à 15 h 30

salle des Anciens, square Hervé Mangon. 

Réservations au 06 42 59 55 89 ou 09 77 51 49 77

"L'école et son histoire"

par Claude Dupont

universitaire et écrivain



samedi 9 septembre 2023

Forum des associations à Carentan-les-Marais, 2 septembre 2023

La Maison de l'histoire de l'école dans la Manche (MHEM) était présente au forum des assciations qui se tenait à la salle du Haut-Dyck le 2 septembre 2023.

Le stand, le premier en entrant dans la salle, était tenu par Martine Hinard-Reby et Michel Madec et accueillaient Jean-Michel Dussaigne venu montrer de très belles photos de classe d'écoles de Carentan. 


Cliché Yves Marion

De nombreux visiteurs se sont arrêtés au stand. Martine et Michel ont répondu à leur curiosité d'autant qu'un emploi du temps non daté d'une classe unique leur était présenté. Le jeu consistait à en retrouver la date grâce aux indications qu'il contenait. Un jeu facile pour celles et ceux qui ont gardé une bonne mémoire de l'école des  années 1970. 

La Gazette des Arcades. revue historique du pays de Carentan, n° 16, décembre 2022

 Vient de rentrer dans nos collections, offferte par la présidente de Arcades de l'histoire, La Gazette des Arcades, revue historique du pays de Carentan, n° 16 de décembre 2022.

Au sommaire, notamment :

- Histoire d'un CES : le collège Gambetta a 50 ans par Olivier Jouault : 

- La conférence pédagogique de 1913 : Saint-Hilaire-Petit-Ville par I. Delahaye



Pour être consultée, elle est référencée MHEM-3777

vendredi 8 septembre 2023

"Tapama et le Mali", invitation à une conférence organisée par la section de la Manche de l'Amopa.

 


La présidente de la section de la Manche de l'AMOPA, Association des membres de l’ordre des Palmes académiques, partenaire de la MHEM

organise une conférence sur Tapama* et le Mali

le vendredi 20 octobre 2023 à 14H 00 précises

dans l’amphithéâtre du lycée Julliot de la Morandière à Granville

à laquelle vous êtes chaleureusement conviés

* Tapama est une ONG humanitaire qui aide les femmes et les scolaires au Mali.




jeudi 7 septembre 2023

Hérédis 2024, le nouveau logiciel de généalogie

Heredis propose une réduction sur son logiciel de généalogie aux adhérents d'associations comme la nôtre.

vous trouverez ci-dessous le bon de commande proposé par Heredis pour sa version 2024.





trouverez ci-joint le bon de commande proposé par Heredis pour sa version 2024.



lundi 28 août 2023

"Les Normands et l'argent", 58e congrès de la FSHAN à Domfront (Orne) du 11 au 14 octobre 2023

 


Domfront (Orne), du mercredi 11 au samedi 14 octobre 2023, 58e congrès de la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Normandie autour du thème - éternel - "Les Normands et l'argent"

Bulletin d'inscription en pièce jointe

Inscriptions à envoyer avant le 1er octobre, dernier délai, accompagnées de leur règlement

Plus de précisions sur le site de la FSHAN :  https://www.fshan.fr/index.php/8-manifestations

 





jeudi 17 août 2023

Jacques Fuster, inspecteur d’académie de la Manche en résidence à Saint-Lô de 1923 à 1927

 

Depuis 1854, trente-quatre inspecteurs d’académie se sont succédé à la tête de l’administration départementale de l’Instruction publique puis de l’Education nationale pour une durée en fonction variable. De 1881 à 1927, trois seulement dont un pour une durée de trente ans : Wilfrid Marie-Cardine de 1881 à 1891, Léon Deries de 1892 à 1923 suivi de Jacques Fuster, de 1923 à 1927. Ils eurent, chacun à leur manière, à mettre en œuvre, consolider et asseoir la politique scolaire de la Troisième République et ses valeurs. Si les deux premiers sont connus,notamment au travers de communications ou conférences que j'ai données et d'articles que l'ai publiés, le troisième l’est moins, sans doute à cause de la brièveté de son séjour manchois. Son passage n’en fut pourtant pas moins significatif. Cette lacune peut désormais être comblée grâce aux informations si gentiment communiquées par Annie Fuster, sa fille. Qu’elle en soit vivement remerciée.

Le grand-père, Pierre Fuster, né à Pau en 1841, fut pasteur de l’Eglise évangélique libre en Suisse, à Yverdon puis à Genève avant d’être affecté à Bordeaux puis à Paris. De là vient sans doute l’attachement que ne cessera d’affirmer son petit-fils pour le protestantisme et ses valeurs. Le père, Charles, William, né à Yverdon en 1866, homme de lettres, fut un poète connu dont la notoriété faiblit avec le désintérêt pour ce type d’expression littéraire à la fin du XIXe siècle. La mère, Hélène du Bousquet, était normande, née à Honfleur en 1867.

Jacques Fuster naquit à Paris le 3 juillet 1890 d’un père Suisse et d’une mère Française, qui, en se mariant, avait perdu sa nationalité. Plus tard, en 1910, il opta pour la nationalité française.  Il fit ses études primaires et secondaires à l’école Alsacienne, puis au lycée Louis-le-Grand, poursuivies à la Sorbonne où, le 11 juillet 1911, il est licencié ès lettres (section histoire). L’année suivante, le 20 juin 1912, il obtient un diplôme d’études supérieures d’histoire et géographie. Il est nommé professeur de lettres délégué au lycée de Vendôme du 9 novembre 1911 au 30 septembre 1912. C’est le début d’une carrière brillante.

Le 5 décembre 1912, il est nommé au collège de Manosque en qualité de délégué pour l’enseignement de l’histoire et des lettres ; puis, le 11 juillet 1913, au collège de Clermont (Oise) comme professeur de lettres et d’histoire.

Vint la guerre. Mobilisé du 11 août 1914 au 1er octobre 1918, il était aux Eparges puis à la bataille de Verdun où il fut blessé et gazé le 22 juin 1915. Médaille de Verdun, Croix de Guerre, Médaille militaire et Médaille des Anciens combattants, démobilisé, il reprit son poste au collège de Clermont.

Reçu à l’agrégation d’histoire et de géographie en 1919, il est nommé professeur au lycée de Douai puis, de 1920 à 1923, au collège d’Amiens.


Cherbourg-Eclair, 22 septembre 1923

En 1923, nommé inspecteur d’académie à Gap, il permute avec son collègue, M. Labrunie, précédemment professeur au collège de Laon, et obtient le poste d’inspecteur d’académie de la Manche. Il y restera trois années avant de rejoindre la Sarthe. Nous reviendrons sur son passage dans la Manche. Poursuivons sa carrière.

Au Mans, il demeura en poste jusqu’en 1935. De 1935 à 1941, il est affecté à Chartres, puis l’année suivante à Marseille. De 1942 à 1945, il est à Angers, puis de 1945 à 1956, à Melun. Chargé de mission d’inspection générale en histoire, il prend sa retraite en 1956 comme inspecteur général honoraire. Une retraite qu’il partage entre Paris et Granville.

Chevalier puis officier de la Légion d’honneur, commandeur dans l’ordre des Palmes académiques, chevalier du mérite social, officier de l’ordre de Saint-Sava, médaille d’honneur de l’Education physique et des sports, Prix Monthyon de l’Académie française, Jacques Fuster décéda à Paris le 24 octobre 1974.


Portrait. Adieux... En famille, 1927

Revenons sur son passage dans le département de la Manche avant de s’arrêter sur l’œuvre de l’écrivain. Jacques Fuster est nommé inspecteur d’académie délégué dans la Manche le 1er octobre 1923 succédant à Léon Deries, vieil inspecteur qui aspire à une retraite méritée après trente années en poste à Saint-Lô. Jacques Fuster s’investit dans sa nouvelle fonction avec un zèle et une fougue qui bousculent les habitudes. Si les bureaux sont encore intégrés à la préfecture, c’est rue du Neufbourg qu’il a fixé son domicile personnel. En fait, Jacques Fuster, célibataire, prend pension à l’Hôtel renommé tenu par Alphonse Datin, le père du compositeur Jacques Datin. Aimant les contacts humains, au volant de sa petite automobile, au cours de ces trois années, il sillonne l’ensemble du département de long en large. D’une inlassable activité, il se dépense sans compter. Il est l’homme des initiatives et des projets. Il est aimé et particulièrement apprécié. Lorsqu’il est nommé au Mans le 10 octobre 1927, le personnel enseignant lui témoigne son attachement lors d’un banquet solennel, grandiose même tout en restant familial.  237 convives venus de tous les coins du département répondirent à l’appel de Gaillardon, inspecteur primaire, président du comité. Ils se retrouvèrent le 29 septembre 1927 dans le grand salon de l’Hôtel-de-Ville de Saint-Lô mis à la disposition du comité. A la table d’honneur, aux côtés de Jacques Fuster, prirent place son successeur, Fernand Plenneau, le maire de Saint-Lô, le directeur de l’école normale, les inspecteurs de l’enseignement primaire, Mlle Guérin et Mme Fouace, directrices d’écoles primaires supérieures, le principal du collège de Valognes ainsi que Madame et Charles Fuster, les parents de Jacques Fuster. Les autres convives prirent place autour des cinq autres grandes tables. L’événement est rapporté dans une plaquette éditée à Saint-Lô par l’imprimeur Barbaroux : Adieux… En famille. A cette occasion, fruit d’une souscription, fut offert, un magnifique bronze d’Emile Picault[1] intitulé « La pensée » prenant son vol et portant la lumière.

Ce fut une belle manifestation ouverte par les mots du préfet Beauguitte, retenu par d’autres obligations, lus par le président du comité organisateur. Après les discours de circonstance, ce fut le tour des chants et divertissements. L’assemblée se sépara non sans avoir entonné, debout, une magistrale « Marseillaise ». Jacques Fuster sut exprimer, dans un discours chaleureux, ses sentiments de sympathie envers un personnel qui lui avait témoigné tant d’affection. Il clôturait ses propos ainsi : « Encore une fois, à ma grande famille de l’enseignement primaire dans la Manche, le mot français peut-être le plus beau : merci, et le plus réconfortant : au revoir ! »


Jacques Fuster. Arch. familiales.


Il ne croyait pas si bien dire. Dans ce département qui l’accueillit si bien, il y resta attaché jusqu’à la fin de ses jours. D’abord, l’année suivante Jacques Fuster épousa à Paris le 26 décembre 1928, Fernande Duhamel, l’une des filles de Jules Duhamel, tanneur à Périers. Occasion de revenir dans ce département. Ce ne sera pas la seule. Il y avait gardé de solides liens d’amitié. Il reviendra, le 28 juin 1936, dans les salons de l’Hôtel-de-Ville de Valognes, remettre lui-même l’insigne de la Légion d’honneur à Mlle Guérin, directrice de l’école primaire supérieure de Valognes. C’est aussi à Granville, qu’après la guerre, Jacques Fuster et son épouse, feront construire, face à la mer, un immeuble afin de partager leur temps entre Paris et la Monaco du Nord.

Le département de la Manche, pour Jacques Fuster est donc une longue histoire. Une histoire dont il laissa des traces au travers de publications. Car, en plus d’être un administrateur zélé et apprécié, l’inspecteur d’académie était aussi écrivain.

Reprenons la description de l’œuvre que propose Annie Fuster, sa fille. Sociétaire de la Société des gens de lettres, membre du Syndicat de la Presse de l’enseignement, sociétaire des Ecrivains combattants, membre du Pen Club, il ne cessa jamais d'écrire.


Signature deJacques Fuster. Collection Yves Marion.

Outre les nombreux articles et discours retenons :        

- « L’âme Française », Le Progrès de la Somme, Amiens, 1922

- En famille, préface d’Ernest Beauguitte, gravures sur bois de Houyvet, Saint-Lô, Barbaroux, 1926,  

- Parmi de braves gens, Saint-Lô, Barbaroux,1927

- Adieux…en famille, 1927, Saint-Lô, Barbaroux, 1928

- De la Hague au Mont Saint-Michel, préface de M. Pierre Appel, illustrations de M. R. Chelet, Le Mans, Monnoyer, 1933. Prix Montyon de l’Académie Française.

- Géographie d’Eure et Loir (avec Houdard), Paris, Delalain, 1942

- Histoire de France (avec A. Lebrun), préface d’Albert Bayet, Paris, Albin Michel, 1949

 

Certains de ces écrits méritent des descriptions particulières en s'appuyant sur celles faites par Annie Fuster.

« En famille »


En famille. Collection Yves Marion.

Orné de gravures sur bois de Ludovic Houyvet, jeune instituteur et artiste, l’ouvrage de 90 pages est constitué d’extraits d’allocutions prononcées par Jacques FUSTER dans le département de la Manche. En deuxième de couverture : « Le bénéfice de la vente ira à l’œuvre des Pupilles et à la Contribution Volontaire ». Charmante Préface de Mr le Préfet de la Manche, Ernest Beauguitte :

« Une préface à ce joli petit livre ?

« En vérité, il s’en passerait à merveille.

« Mais comment refuser, pour son œuvre, quelques lignes de présentation à mon dévoué collaborateur de tous les jours, au fils de mon vieil ami le poète Charles Fuster… »

« … ces pages vibrantes et de chaude couleur où le jeune Inspecteur d’Académie de la Manche a tout ensemble jeté son âme d’apôtre, son âme d’artiste, son esprit et son cœur.

« … érudition certaine, …vaste savoir…une rare qualité d’intuition, de compréhension, de pénétration des individus comme des spectacles de la nature, pour le charme de son lecteur… »

 « Parmi de braves gens », simples extraits d’Allocutions, Saint-Lô, Imprimerie Barbaroux.

- Villedieu-les-Poêles : Distribution des Prix, 15 Juillet 1926 ;

- Hainneville : Fête scolaire, 19 Avril 26 ;

 - Tatihou : Banquet d’inauguration, 12 Juin 192. Une phrase, page 8 : « Ah ! comme il faut se donner du mal pour pouvoir faire un peu de bien ».

Page 11, un poème de son père, Charles Fuster, intitulé « BONTE »

                       « … Seul, le bien qu’on sema pèse dans la balance :

                        Tâche, avant ton départ, de faire un peu de bien

 

                           Sois indulgent à tous, et tâche de comprendre.

                          Heureux le cœur naïf qui n’aura point compté !

                          Être héroïque est beau, vois-tu, mais être tendre

                          Vaut mieux, et le seul mot de la vie est : « Bonté »

   - Brévands : Fête scolaire, 13 Juin 1926,

   - Brévands : Remise d’un drapeau aux Anciens Combattants, 13 Juin 1926

Collection Annie Fuster

 « Superbe texte sur la guerre », Saint-Lô, distribution des prix, 15 Juillet 1926

« Adieux…en famille », 29 septembre 1927, Saint-Lô, Imprimerie Barbaroux.

Fête d’adieux donnée par la Manche à l’Inspecteur d’Académie, Jacques FUSTER, muté dans la Sarthe. En première page, le bronze de Picault, offert par le département, « La Pensée prenant son vol et portant la lumière « Fiat Lux ». Présence de Madame et Monsieur Charles Fuster. Allocution de Charles Gaillardon, inspecteur primaire, président du comité d’organisation : « … chef… d’esprit délié et d’un caractère charmant…accueillant…avec un empressement cordial… Activité incessante, débordante…travailleur infatigable…sensibilité… grand sportif…tennis… danseur…plein de vitalité et de gaieté ». Suit la réponse de Jacques Fuster et quelques mots de son successeur Plenneau.


Collection Annie Fuster





« De la Hague au Mont-Saint-Michel » « En flânant sur les routes de la Manche ».


De la Hague au Mont-Saint-Michel. Coll. Part. 

Prix Montyon de l’Académie Française. Illustrations de Raymond CHELET

Préface de M. Pierre APPEL, député de la Manche, Secrétaire d’Etat aux Travaux Publics et au Tourisme. Imprimerie Ch. Monnoyer, Le Mans 1933. Ce sont des extraits de discours.

 
La Manche, « le Département aux mille nuances du beau », La Hague, Saint- Sauveur-le-Vicomte, les polders, Coutances, Villedieu les Poêles, Granville, « La route en lacets » (Avranches vers le Mont) …

« Géographie par l’observation ». « Le Département d’Eure et Loir »

A l’usage du CEP des classes de 2e cycle des lycées et collèges, des cours complémentaires. J. Fuster, Inspecteur d’Académie et G. Houdard, Instituteur au Lycée de Chartres, Librairie Delalain, Paris. 32 pages. « … Intention de nous mettre à la portée de nos chers élèves ; les plus jeunes pourront même se limiter aux lignes imprimées en gros caractères ». Nombreuses illustrations, en pages de gauche et en pages de droite les textes, en gros ou petits caractères. Un résumé en fin de chaque paragraphe, des lectures conseillées, et des exercices de révision. La dernière page représente des hommes célèbres d’Eure et Loir. Ouvrage pédagogique conçu avec une approche didactique.

Collection Annie Fuster


 

« Histoire de France » rédigée en collaboration avec A. LEBRUN. C’est une histoire presque sous forme de bande dessinée, mettant en valeur les faits et les personnages marquants. Approche nouvelle pour l’époque avec des illustrations très colorées. Préface d’Albert Bayet, qui avait été un des professeurs très admiré de Jacques Fuster à la Sorbonne.

Collection Annie Fuster


Collection Annie Fuster

Yves Marion

MAJ 15 Août 2023



[1] André Emile Louis Picault, sculpteur français, né à Paris le 24 août 1833. Mort à Paris le 24 août 1922. Son œuvre, très abondante, compte principalement des sujets allégoriques ou patriotiques et des figures de guerriers et de héros mythologiques.

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