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Pour cause de réaménagement, la MHEM à Carentan est provisoirement fermée au public. Nous vous prions de nous en excuser.


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mercredi 31 mars 2021

Visioconférence du Munae : "Métier d'enseignant.e, métier d'élève"

 

La Munae propose une première visioconférence.  a lieu demain mercredi 31 mars à 15h. Il s’agit d’une visite guidée de l’exposition Métier d’enseignant.e, métier d’élève par Laurent Trémel (commissaire principal) et Emily Busato (commissaire adjointe).

 

Pour pouvoir la suivre (gratuitement), il vous suffit de cliquer sur ce lien :

Cliquez ici pour rejoindre la réunion

dimanche 28 mars 2021

Congrès de la FSHAN -Orientations de recherche

La Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Normandie Société des antiquaires de Normandie tiendra son congrès à Caen du 13 au 16 octobre 2021.

sur le thème :

Les villes de Normandie

Naissance, essor, crises et mutations.

 

Orientations de recherche


 

 

Lien : Formulaire de proposition

 


mardi 23 mars 2021

Ecole publique de filles de Sauveur-le-Vicomte, vers 1917


 

Ce cliché à été pris devant l'école publique de filles de Saint-Sauveur-le-Vicomte vers 1916-1917. La petite fille avec le chapeau est Jeanne Le Plongeon, née le 4 août 1909, la maman de Colette Tirel-Dupont (+ 2019) qui fut l'un des premiers soutiens de la MHEM et l'une des premières donatrices. Ce fut avec beaucoup d'émotion qu'elle avait donné son plumier  d'élève lorsqu'elle était entrée au cours préparatoire, en 1936, dans la même école que sa maman. 

Merci à Denise, sa sœur, de nous avoir permis d'identifier la petite fille au chapeau. D'autres pourraient être de la sorte également identifiées.

Sur ce cliché se trouve une autre jeune élève, Marguerite Giguet, née le 27 juillet 1909. Elle doit se trouver parmi les plus jeunes. Quelqu'un pourrait-il l'identifier de façon plus précise? merci d'avance.


Yves Marion, 18 février 2021, maj le 22 février 2021

Prochaine visioconférence de la SAHM

 



Prochaine visioconférence de la SAHM

Le samedi 3 avril 2021 à 15h00


BAIE DU MONT SAINT-MICHEL :

UN PORT ÉCLATÉ A L’ÉPOQUE GALLO-ROMAINE ?

Malgré la longueur de ses côtes, la partie normande de la « Deuxième Lyonnaise » comprenant la Normandie actuelle, la Bretagne continentale, le Maine, l’Anjou et la Touraine ne brille pas par le nombre d’études consacré à des sites portuaires. Il n’y a que le port d’Alet-Reginca (à l’emplacement actuel du quartier Saint Servan à Saint-Malo) qui, dans le golfe normand-breton, a fait l’objet d’une enquête archéologique approfondie. Il est pourtant vraisemblable que d’autres sites portuaires devaient exister. Pour les localiser, on peut s’appuyer sur un certain nombre d’indices tant topographiques (les anses à l’abri de promontoires rocheux), que géologiques (la présence de tangues anciennes visibles sur la carte géologique de la baie), toponymiques (en particulier les lieux-dits le Port) et archéologiques quand cela est possible. Cela nous amène à postuler l’existence, dans le fond de la baie du Mont Saint-Michel, d’un port éclaté sous la forme de multiples sites d’échouage en lien avec les trois fleuves qui s’y jettent. Cela permettrait d’expliquer l’énorme masse de céramiques découverte à Legedia (l’actuelle ville d’Avranches), l’antique capitale des Abrincates, provenant de toutes les régions de la Gaule, mais aussi d’Italie ou d’Espagne.

 Par Daniel LEVALET

Lien de connexion : https://youtu.be/xoFlQ6fTXnY


Pour toute information :

Site : http://sahmmanche.free.fr – mail : sahmmanche@free.fr

Téléphone : 02 33 91 96 89


Publié le 23 mars 2021, Yves Marion

jeudi 18 mars 2021

1871 : procès d’Élisée Reclus, géographe et communard

Élisée Reclus
Arrêté par les Versaillais, Élisée Reclus passe en conseil de guerre au mois de novembre 1871. Tragédie de l’un des plus grands scientifiques français engagé dans la Commune de Paris.

 
Le 4 avril 1871, Élisée Reclus est arrêté à Châtillon par les troupes d’Adolphe Thiers. Membre de la Société de géographie, contributeur de la prestigieuse Revue des Deux Mondes, il est aussi militant anarchiste et membre de la garde nationale de la Commune. Appréhendé les armes à la main, il est envoyé en détention en attendant son procès.

Celui-ci a lieu le 15 novembre 1871. C’est en fait un Conseil de guerre et Le Figaro du 18 novembre en rappelle les chefs d’accusation.
 
Article complet RETRONEWS
 
 
 

 

 Article proposé par Yves Marion

mercredi 17 mars 2021

Création du baccalauréat moderne : 17 mars 1808


Convocation baccalauréat par voie d'affichage. octobre 1916. ADC T 643

Inscription dans le registre le jour de l'examen. Centre de Caen, session 1883. ADC T 1788

Spécificité française, le baccalauréat marque la charnière entre le secondaire et le supérieur. Il consacre l’aboutissement des études secondaires et est une condition nécessaire pour entamer des études supérieures. Il est conçu comme le premier grade universitaire, car décerné par les facultés, après avoir été préparé dans le cadre de l’enseignement secondaire et avoir porté sur ses programmes d’enseignement.

Lire la suite de l'article de "La France pittoresque".


Collection YM

Yves Marion, 17 mars 2021





lundi 15 mars 2021

La Semaine du cerveau

 

La Semaine du cerveau a lieu du 15 au 21 mars. À cette occasion, le professeur Francis Eustache, directeur de l’Unité de recherche 1077 (Inserm-EPHE-Université de Caen-Normandie) GIP Cyceron ; CHU de Caen ; co-responsable du programme de recherche 13-Novembre (Inserm, CNRS, HeSam-Université) donne une conférence virtuelle grand public sur « Les effets de la pandémie et du confinement sur des personnes préalablement exposées à un événement traumatique majeur : une étude du programme de recherche 13-Novembre ».

Conférence virtuelle en accès libre du 15 au 21 mars, gratuit, sans inscription.

Site : www.semaineducerveau.fr

Lien : https://youtu.be/MUviWTUSA9A 

(actif à compter de lundi 15 mars 10 h).

mardi 9 mars 2021

Maurice Lantier aurait cent ans

Maurice Lantier aurait 100 ans le 10 mars 2021. 

Il était très au fait de l'idée que je soutenais de créer un conservatoire de l'école dans le département de la Manche. Il y adhérait pleinement.  Il aurait aimé, me disait-il, pouvoir y participer activement mais l'âge venant il ne pouvait plus s'y engager. Pourtant, l'idée lui plaisait. Sous ses propos, on sentait poindre comme des sortes de regrets. Il est certain que ses compétences d'historien, passionné de l'histoire de l'école, auraient été, pour la Maison de l'histoire de l'école dans la Manche, des appuis et des soutiens particulièrement précieux. Je sais personnellement ce que l'idée de ce conservatoire de mémoire lui doit. Je ne l'oublierai pas. Ne l'oublions pas. 

C’était un homme infatigable. Il s'était montré particulièrement actif dans l’organisation du 50econgrès de la Fédération des sociétés d’histoire et d’archéologie de Normandie qui se tenait à Saint-Lô sur le thème de l'éducation. Il avait publiait, à l’occasion du centenaire de la Grande-Guerre, « Mon père, classe 15 » qu’il présenta au cours de magistrales conférences.

Il aimait à partager l’immense champ de ses connaissances. C’était un passeur de culture soutenu par de solides valeurs humaines assises sur ses premiers engagements des années 1940. L’attention qu’il ne cessa de porter à l’éducation, à la culture, à la mémoire, à la sauvegarde du patrimoine historique, inlassablement poursuivie, mérite une haute considération et toute notre admiration. Il reste un exemple pour les jeunes générations. 

Voilà ce que je livrais le 24 juillet 2018 à la section de la SAHM de Saint-Lô dont il avait été un animateur passionné, publié sur le site de la section.


Yves Marion, 9 mars 2021

Maurice Lantier était notre doyen.

Depuis une quarantaine d'années, fidèle à notre société saint-loise, il participait aussi régulièrement que possible au travaux du conseil d'administration dont il était un membre d'honneur actif. Il était présent lors du dernier conseil d'administration le 8 juin dernier qui se tenait dans les locaux de la Maison d'histoire de la Manche, archives départementales, sous la présidence d'Anne-Marie Desbuttes. Nouvellement élue, c'était le premier conseil d'administration par elle convoqué. Ce sont les derniers clichés dont nous disposons.

Maurice Lantier était un homme généreux, animé d’une conviction communicative, à la pensée rigoureuse. Disponible, il se consacrait sans compter pour la collectivité, particulièrement en direction de la jeunesse à qui il prodiguait volontiers ses conseils. Il aimait partager l’immense champ de ses connaissances. C’était un passeur de culture soutenu par de solides valeurs humaines . L’attention qu’il ne cessait de porter à l’éducation, à la culture, à la mémoire, à la sauvegarde du patrimoine historique, inlassablement poursuivie, mérite de notre part une haute considération et toute notre admiration. Ancien résistant, commandeur des palmes académiques, chevalier de l'ordre du mérite, maire-adjoint de Saint-Lô pendant deux mandats, ancien professeur agrégé d'histoire, historien, Maurice Lantier était notamment la mémoire de Saint-Lô.

C'est avec une grande émotion que nous avons appris la nouvelle de sa disparition le dimanche 15 juillet 2018. Je ne peux oublier que c'est grâce à lui que j'ai pu rencontrer Paul Crépillon, son ami de longue date. Avec la disparition de Maurice Lantier, après celle de Paul Crépillon survenue fin 2016, ce sont, pour ce qui me concerne, deux piliers, deux références pour notre histoire locale qui s'effacent. Ce furent des échanges d'une grande richesse que je n'oublierai pas de si tôt. Chantal Procureur et moi-même avions eu l'immense bonheur de recueillir, en 2016, les confidences que Maurice Lantier avait bien voulu nous confier au cours d'un long après-midi qui restera, pour nous, un grand moment inoubliable. 




samedi 6 mars 2021

Résistance à l'enseignement du catéchisme impérial dans la Manche


Napoléon 1er, à partir du Concordat, entendait s’appuyer sur le clergé pour mieux établir son emprise sur le peuple. Rétablissant la religion, il demande à son ministre des Cultes, de Portalis, de rédiger un catéchisme.  Ce Catéchisme à l’usage de toutes les églises de l’Empire français, objet du décret du 4 avril 1806 devait être le seul et unique. Il était introduit dans chaque diocèse de l’Empire par un mandement de l’évêque. En outre, il devait faire l’objet d’un enseignement rigoureux et systématique par les instituteurs et institutrices des écoles.

Dans la seconde partie intitulée « de la morale », le quatrième commandement « tes père et mère honoreras » est largement commenté. Traité sur trois leçons, leçon V à VII, pages 56 à 58, la dernière est consacrée aux devoirs des Chrétiens à l’égard des princes qui les gouvernent en particulier à l’égard de Napoléon 1er, Empereur de tous les français. Voyons la réponse : « Les chrétiens doivent aux princes qui les gouvernent, et nous devons en particulier à Napoléon 1er, notre empereur, l’amour, le respect, l’obéissance, la fidélité, le service militaire, les tributs ordonnés pour la conservation et la défense de l’empire et de son trône ; nous lui devons des prières ferventes pour son salut et pour la prospérité spirituelle et temporelle de l’Etat. » La suite, est de la même tonalité. A la question selon laquelle il est demandé les raisons de cet attachement particulier, la réponse est éloquente : « car c’est celui que Dieu a suscité dans des circonstances difficiles pour rétablir le culte public de la religion sainte de nos pères, et pour en être le protecteur. Il a ramené et conservé l’ordre public par la sagesse profonde et active ; il défend l’Etat par son bras puissant ; il est devenu l’oint du Seigneur par la consécration qu’il a reçue du souverain pontife, chef de l’église universelle. » Il est aussi « défendu d’être désobéissant envers ses supérieurs, de leur nuire et d’en dire du mal ».

Il faut croire que l’enseignement de ce nouveau catéchisme n’allait pas de soi dans le département de la Manche. L’avertissement préfectoral sous la signature de Louis Costaz, retrouvé et mentionné par Maurice Lantier, montre assez que la volonté impériale était loin d’être respectée.

Saint-Lô, le 30 juillet 1808

Le Préfet de la Manche, membre de la Légion d’Honneur,
aux Maires du Département,

Monsieur le Maire,
L’article 1er du décret impérial du 4 avril 1806, porte que le catéchisme approuvé par son Eminence la Cardinal Légat, sera publié et seul en usage dans toutes les églises de l’Empire Français.
Je suis informé que, dans un grand nombre d’écoles primaires, c catéchisme n’est point connu, et que l’ancien y est encore en usage.
Je vous invite, Monsieur, à vous assurer, par vous-même, au reçu de la présente, si les instituteurs et les institutrices de votre commune, se sont conformés au décret impérial précité.
Dans le cas contraire, vous leur ferez sentir combien leur négligence est répréhensible et vous leur enjoindrez, de la manière la plus positive, d’enseigner dans leurs écoles, le catéchisme à l’usage de toutes les églises de l’Empire français à l’exclusion de tout autre.
Si contre mon attente, il se trouvait des instituteurs ou des institutrices qui refusassent d’obtempérer à vos ordres, vous en rendrez compte de suite, au Sous-Préfet de votre arrondissement, et vous leur interdirez provisoirement la faculté d’enseigner, jusqu’à ce que j’aie statué.
Dans tous les cas, il convient que vous fassiez part au Sous-Préfet de votre arrondissement de la situation de votre commune, sous le rapport de cette partie de l’enseignement.
Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma parfaite considération.
Le Préfet de la Manche
L. COSTAZ

Journal du Département de la Manche, mercredi 3 août 1808, n° 62, Archives départementales de la Manche, série T. Référence mentionnée par Maurice Lantier.






Collection Yves Marion


Qui était Louis Costaz ? Né à Champagne-en-Valmorey (Ain) le 17 mars 1767, mort à Paris le 15 févier 1842, il fut nommé préfet de la Manche à Saint-Lô le 31 mars 1804 (10 germinal an XII). Grand mathématicien, il fut de l'expédition d'Egypte avec Bonaparte. Il fut un grand administrateur de 1804 à 1810, s'attachant notamment à organiser le réseau des communications? Gabriel Houel, dans son Histoire de la ville de Saint-Lô, Caen, 1825, en dresse un portrait élogieux bien qu'il lui fut peu aisé, dit-il, de remplacer son prédécesseur, M. de Montalivet. Baron d'Empire, louis Costaz devint par la suite directeur général des Ponts et Chaussées et conseiller d'Etat. (Voir Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier.)


Yves Marion
3 septembre 2019
MAJ 7 mars 2021

jeudi 4 mars 2021

Le cardinal Grente, Presses universitaires de Rennes, 2021

 Vient de paraître aux PUR :


Georges François Xavier Marie Grente, né le 5 mai 1872 à Percy (Manche) et mort le 4 mai 1959 au Mans (Sarthe) est un cardinal français, évêque-archevêque du Mans, académicien, historien et essayiste. Il coordonna un imposant Dictionnaire des lettres françaises en plusieurs volumes qui fait encore aujourd'hui autorité. Ordonné prêtre le 29 juin 1895, il fut pendant huit années professeur au Petit séminaire de Mortain dans la Manche.

A partir de 1903, il dirigea le collège diocésain de Saint-Lô puis, lorsque ce dernier devint municipal en 1907, l'institut catholique d'Agneaux à la construction duquel il prit une part active. De 1916 à 1918 il est Supérieur de l'Institut Saint-Paul à  Cherbourg. 

Le cardinal Grente

Sous la direction de Dominique Avon, Frédéric Le Moigne, Stéphane Tison et Brigitte Waché

Georges Grente (1872-1959) fut évêque du Mans de 1918 à 1959. Il fut élu à l’Académie française en 1936 et reçut du pape Pie XII le titre d’archevêque à titre personnel en 1943 avant d'être créé cardinal dix ans plus tard. Ce livre réunit une douzaine de contributions qui constituent une première approche scientifique de l’œuvre et de l’influence de cette figure majeure du clergé catholique français du XXe siècle. Ces travaux sont fondés sur le Fonds Grente, récemment classé par le professeur Brigitte Waché, désormais accessible aux Archives diocésaines du Mans. 

catalogue


YM, maj le 4 mars 2021

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