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jeudi 31 décembre 2020
dimanche 27 décembre 2020
Pauline Kergomard invente l'école maternelle
« Inutile de bourrer le crâne des jeunes enfants, il faut passer par le jeu ! » Cette pédagogie surprenante en cette fin de XIXe siècle est portée par Pauline Kergomard, qui va organiser les écoles maternelles françaises pour qu’elles deviennent un lieu d’épanouissement de l’enfant.
À 18 ans, Pauline Reclus est institutrice. La jeune bordelaise, cousine du géographe Elisée Reclus s’intéresse à l’éducation des tout-petits en allant au-delà des pratiques de l’époque. Lorsqu’à 25 ans, mariée à Jules Kergomard, elle devient directrice d’une école privée, elle développe une pédagogie surprenante basée sur l’apprentissage par le jeu plutôt que par le bourrage de crâne.
Poursuivre la lecture de l'article de Michele Pedinielli,
cliquer : Ecole maternelle
mardi 22 décembre 2020
Photo de classe, école de Saint-Jores, 1952
Un Ministre de l’Instruction publique en visite à Saint-Lô
Bourses d'écoles normales
Yves Marion, 30 décembre 2018Maj 22 décembre 2020
Document communiqué par Janjac Leroy
dimanche 20 décembre 2020
Elisée Reclus, un géographe engagé
Un géographe engagé, Elisée Reclus, pas assez connu.
Militant anarchiste et géographe de génie, Élisée Reclus s’est plusieurs fois prononcé sur les impérialismes occidentaux dans le monde, à un moment où la France était en pleine effervescence colonialiste.
Portrait d'Elisée Reclus par Nadar, 1903 - source : Gallica-BnF
Page de cahier mensuel, cours complémentaire de jeunes filles de Pontorson, vers 1935
Visioconférence de la SAHM en ligne
Seconde visioconférence de la SAHM en ligne.
Voir page "partenaires".
« Rôle de la Résistance normande dans la préparation et la
réussite du Débarquement »
par Ghislain Quétel
lien ci-dessous
jeudi 10 décembre 2020
Il y a 115 ans ...
La loi sur la séparation des Églises et de l’État de 1905.
En 2005, à l'occasion du centième anniversaire, Yves Marion a animé des conférences pour présenter les éléments de compréhension quant à l'élaboration, l'écriture et les conséquences de cette loi mettant fin au régime concordataire introduit sous le Consulat en 1801.
La loi sur la séparation de l’Église et l’État a été votée par le législateur le 9 décembre 1905.
Nous partageons, ci-après, les supports des conférences.
mercredi 9 décembre 2020
Loi du 9 décembre 1905 - Séparation des Églises et de l'État
Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Églises et de l'État. C'est le début de la fin dans le conflit virulent qui oppose les gouvernements de la IIIe République à l'Église catholique.
La loi s'applique aux quatre confessions alors représentées en France : le catholicisme, la confession d'Augsbourg (les protestants luthériens), les réformés (les protestants calvinistes) et les israélites. Elle clôture 25 ans de violentes tensions entre le pouvoir républicain et l'Église catholique, l'un et l'autre se disputant le magistère moral sur la société.
Alsace-Moselle et Concordat
L'Alsace-Moselle, au moment de la loi de séparation, faisait partie de l'Empire allemand. Après son retour à la France, en 1918, elle a obtenu de rester sous le régime du Concordat de 1801-1802. De ce fait, les ministres des cultes des trois départements de l'Est (curés, pasteurs et rabbins) jouissent encore à ce jour d'un traitement et d'un statut de fonctionnaire. Les évêques sont eux-mêmes nommés par le ministre de l'Intérieur qui est aussi en France le ministre des cultes.
dimanche 6 décembre 2020
Tournée de Saint-Nicolas dans les écoles mosellanes
Saint-Nicolas visitant les écoles primaires est une tradition mosellane profondément ancrée. C’est une fête mettant en scène Nicolas de Myre, dit Saint Nicolas, passant de classe en classe, récompensant les bons élèves, et son compagnon à l'allure menaçante, le père Fouettard, est lui chargé de punir les cancres. En 2020, malgré la crise, de nombreuses communes ont maintenu cette tradition.
En Lorraine, la fête a une importance particulière, puisque saint Nicolas est le patron de la région depuis 1477. En effet, alors que la Lorraine était occupée par la Bourgogne, le duc René II demanda la victoire à saint Nicolas. À la suite de la victoire de la bataille de Nancy, saint Nicolas deviendra patron de la Lorraine et des Lorrains.
Jusque vers les années 1960, la Saint-Nicolas était pour les enfants une fête bien plus importante que la fête de Noël. De nos jours, dans certaines familles lorraines, la tradition des cadeaux se fait à la Saint-Nicolas et non à Noël, voire parfois aux deux fêtes. Dans toutes les villes le défilé de saint Nicolas est devenu une tradition au fil du temps, le premier samedi ou le premier dimanche de décembre. Monté sur un âne, il est suivi du sombre père Fouettard.
Nicolas et son acolyte le père Fouettard visitant les écoles primaires mosellanes, distribuant des friandises, du pain d'épice et des cadeaux aux écoliers, la tradition n’a pas échappé à la sagacité de Jean-Pierre Pernaut, qui tous les ans, s’en fait l’écho.
Légende
samedi 5 décembre 2020
Ecole primaire supérieure de filles de Saint-Lô. Distribution des prix, 29 juillet 1916
Saint-Lô
Ecole primaire supérieure de filles.
Distribution des prix, 29 juillet 1916. Extrait du Palmarès.
La rentrée scolaire de 1916, à l'école primaire supérieure de filles de Saint-Lô, est fixée au mardi 3 octobre 1916.
Conférence pédagogique
La conférence pédagogique : un idéal-type de la République
L’article 28 de l’arrêté du Conseil royal de l’instruction publique du 30 juin 1829 institue pour les instituteurs des écoles primaires protestantes la possibilité d’assister, sous l’autorité du Recteur et à l’initiative du Comité consistorial, à des conférences ayant pour but le perfectionnement des méthodes d’enseignement primaire.
Cette mesure particulière se trouve généralisée par le règlement du 27 février 1835, concomitant de la création d’un service d’inspection primaire dans chaque département. A cet effet, les nouveaux inspecteurs reçoivent des recommandations claires et explicites sur leur rôle dans la mise en œuvre des conférences pédagogiques conçues comme un véritable outil d’un principe qui, bien plus tard, fondera la formation continue des instituteurs.
Article proposé par Yves Marion
Des conférences d'instituteurs aux demi-journées pédagogiques
Des conférences d'instituteurs aux demi-journées pédagogiques : une intuition détournée
par L.-P. Sardella
Quand Jules Ferry organise en 1 880 les conférences pédagogiques cantonales, il renoue avec la tradition des conférences d'instituteurs de la Monarchie de Juillet. C'est dire qu'il entendait créer une structure permettant aux instituteurs d'être les propres artisans de leur formation continue. Cependant cette institution a très vite été utilisée par l'administration centrale pour diffuser rapidement des orientations nouvelles ou recueillir des informations sur la réalité des pratiques pédagogiques, en sorte que son influence sur l'évolution des maîtres est sans doute modeste.
Article proposé par Yves Marion
vendredi 4 décembre 2020
Le 12 décembre - Visioconférence de la SAHM
Le samedi 12 décembre 2020 à 15 heures, la SAHM organise une visioconférence en direct
« Rôle de la Résistance normande dans la préparation du Débarquement »
Par Ghislain QUETEL
Article proposé par Michel Madec
mardi 1 décembre 2020
L'éducation sous l'Ancien Régime
Les premiers « collèges », créés au XIIIe siècle, sont des lieux d'hébergement pour des étudiants pauvres bénéficiant d'une bourse, qui fréquentent les mêmes cours universitaires que les étudiants aisés. Ces collèges (une quarantaine à Paris au XIVe siècle) vont ensuite assurer des fonctions d'enseignement en complément de l'université. Au XVIe siècle, ils deviennent des établissements autonomes majoritairement tenus par des congrégations religieuses. Ils assurent désormais une formation de base à des élèves issus de la bourgeoisie et de la noblesse.
La Réforme protestante au XVIe siècle, peut être considérée comme un facteur déclencheur de la multiplication des collèges. Créés à partir d'écoles existant dans les villes, les collèges constituent un enjeu important entre protestants et catholiques. Jusqu'en 1685, date de la révocation de l'édit de Nantes, les protestants vont conserver leurs collèges où l'enseignement du français tient une place déterminante. Du côté catholique, les Jésuites qui ont reçu du pape le droit de conférer les grades universitaires dans leurs collèges, ouvrent notamment en 1562, le collège de Clermont à Paris : sous Louis XIV, le collège de Clermont devient le collège Louis-le-Grand (actuel lycée du même nom). Les méthodes pédagogiques des Jésuites sont mises au point à cette époque, avec la répartition en six classes de niveau, le découpage par disciplines, la création de cours de physique et de chimie. Ils visent la formation des classes dirigeantes, avec une éducation qui reste centrée sur les lettres classiques, la philosophie et la théologie. Le latin est très majoritairement leur langue d'enseignement : les cahiers d'élèves des Jésuites au XVIIIe siècle, révèlent encore le peu de place réservé aux études en français.
Ecoles de fondation sous l’Ancien Régime
Sous l’Ancien Régime, une école ne peut être créée dans une paroisse rurale que si ses habitants en acceptent le financement, ou si la générosité d’un donateur l’assure. Il est rare que le curé enseigne bénévolement. Tout dépend du degré de richesse de la paroisse. Quant à la générosité des particuliers, elle se traduit par une fondation. Le donateur, généralement au moyen d’un testament, fournit un capital qui sera placé et dont les intérêts suffiront à assurer le paiement des gages du maître.
De telles fondations se trouvent dans le département. L’académicien Jean Delay, mentionne dans Avant mémoire, l’initiative d’un de ces gens du papier et du livre de la rue Saint-Jacques à Paris, qui, dans un acte du 1er juillet 1739, dote la paroisse de Saint-Martin-de-Gonneville afin de rétribuer maître et maîtresse d’école. De tels actes se trouvent également à Cérences, à Cuves ou à Créances.
Monique Gilbert, a la gentillesse de nous communiquer un acte relatif à la fondation de la paroisse de Picauville du 28 août 1699. Nous l’en remercions très chaleureusement. D’autant qu’elle a bien voulu en effectuer la transcription.
Yves Marion
Acte original
Transcription
Histoire de la scolarisation en France
Avant 1870, une scolarisation presque acquise ?
À partir de quand la France a-t-elle proposée une scolarité de masse, permettant aux garçons et aux filles de bénéficier d’une instruction primaire ? Généralement, la réponse fait coïncider les lois scolaires de Jules Ferry, des années 1880, à l’école primaire pour tous. En oubliant les progrès constants de la scolarisation tout au long du XIXème siècle, en réduisant l’œuvre de Jules Ferry à une conquête numérique, alors qu’elle se proposait par l’école de républicaniser la France.
Étude CANOPÉ proposée par Yves Marion
Le dossier montre l'évolution de la scolarisation dans le Primaire.
Instruction primaire avant la Révolution : de la fable à la réalité
Une étude sur nos anciennes écoles primaires n’est pas seulement un objet de bien légitime curiosité, mais permet également d’infirmer un courant d’opinion vivace né au XIXe siècle voulant que l’instruction primaire ait été complètement négligée en France avant la Révolution de 1789, et imputant à l’Église cette prétendue négligence de l’instruction chez le peuple, au motif que l’ignorance publique lui permettait de se maintenir.
Pour illustrer ces propos, nous prendrons l’exemple de la ville de Mâcon. Diverses publications sur l’état ancien de l’instruction primaire en quelques provinces de France, signalées dans un savant article de la Revue des questions historiques en 1875, ont fait justice, en partie, de ces allégations hasardées, et de ces théories préconçues. Pour ce qui concerne la province de Bourgogne, signalons en particulier la publication de Anatole de Charmasse : État de l’instruction primaire dans l’ancien diocèse d’Autun, imprimée à Autun, en 1871.
Article de la France pittoresque proposé par Yves Marion
Lien pour accéder à l'intégralité de l'article publié par La France pittoresque
samedi 28 novembre 2020
A Georges VIMOND, mon ancien « MAITRE D’ECOLE »
La « fabrique » d’un enfant dans les années d’après-guerre à l’école communale de SAINT LOUP dans le sud Manche (Avranchin).
Rédigé par Michel Normand en 2004 (dans le cadre des travaux d’un groupe de recherches généalogiques et historiques de l’Université Inter-Ages de Granville).
lundi 23 novembre 2020
ARTE - L'odyssée de l'écriture
Secrets d’écriture
Réalisée par le Britannique David Sington, cette extraordinaire saga dans les trois principaux foyers de civilisation (Occident, Orient et monde arabo-musulman) nous emporte dans un formidable voyage à travers le temps et le monde pour comprendre la manière dont l’écriture a façonné les sociétés humaines au cours des millénaires. On y découvre l’histoire fascinante des origines, avec de nouvelles révélations d’archéologues et de philologues, mais aussi les secrets de fabrication des supports et des matériaux d’écriture du passé. Riche d’images d’archives illustrant les grandes réformes du siècle dernier, étayé par des témoignages de neuroscientifiques, d’artistes et de spécialistes, en trois épisodes, des origine à l'ère numérique.
Les origines
L'empreinte des civilisations
Une nouvelle ère
Article proposé par Yves Marion
jeudi 19 novembre 2020
Plus de 10 000 visites !
Il y a peu de temps, le compteur des visites du site internet de la MHEM a franchi le cap des 10 000 visites.
Chères lectrices et chers lecteurs, merci de votre fidélité !
Bravo à toutes celles et ceux qui alimentent le site. Si ce n'est pas encore le cas, rejoignez-nous !
mercredi 18 novembre 2020
"Métier d'enseignant.e, métier d'élève"
Exposition virtuelle 3D du Musée national de l’Éducation
Le Musée national de l’Éducation propose une (superbe) version virtuelle de l'exposition "Métier d'enseignant.e, métier d'élève", inaugurée le 16 octobre dernier, elle est désormais accessible en 3D. Vous pouvez la visiter tout en restant chez vous. Cette visite est à enrichir avec la lecture du Catalogue et les documents connexes à l’exposition in situ.
Lien - Exposition virtuelle en 3D
Le 21 novembre - Visioconférence de la SAHM
Le 21 novembre 2020 à partir de 15 heures, la SAHM organise une visioconférence en direct
« Van Gogh sur les pas de Millet »
Par Béatrice Bérard
Adresse du lien : https://join.skype.com/hFpzgHGW7d9p
Article proposé par Michel Madec
Les instituteurs de la Manche et leurs associations au début du XXe siècle
Nous vous proposons une analyse de Jacques Ozouf portant sur "Les instituteurs de la Manche et leurs associations au début du XXe siècle".
Cette étude est parue dans dans la "Revue d'histoire moderne et contemporaine" en 1966.
Jacques Ozouf, petit-fils de Paul Ozouf. Ce dernier, originaire de la région de La Haye-du-Puits, instituteur et directeur d'école à Lingreville puis directeur du cours complémentaire de Sourdeval-la-Barre ouvert à la rentrée 1892. Il était le fils de René Ozouf et de Marianne Brossolette, bien connus des pédagogues pour être les auteurs de nombreux ouvrages scolaires, notamment d'histoire et de géographie. Jacques Ozouf fut, au début de sa carrière, enseignant à Caen, au lycée Malherbe. Parmi les nombreux ouvrages et études qui font références chez les spécialistes de l'histoire de l'éducation, citons le très remarquable ouvrage rédigé avec François Furet, Lire et écrire, l'alphabétisation des français de Calvin à Jules Ferry, publié avec le concours du CNRS, en 1977, par les Editions de Minuit. YM, 18 novembre 2020
Texte intégral
Article proposé par Yves Marion
dimanche 15 novembre 2020
Programme du bac : Les Contemplations de Victor Hugo
En ces temps si particuliers où l'accès aux cours dans les lycées est contingenté, Sarah Sauquet suggère une démarche afin d'utiliser Gallica pour préparer les bac de français. Victor Hugo est au programme !
Les Contemplations, Livres I à IV, ou les Mémoires d’une âme. BA
Histoire de la machine à écrire
Vous souvenez vous de ces bruits familiers : un cliquetis répétitif ponctué par le tintement du retour chariot ?
Gallica revient sur l’histoire de la machine à écrire.
samedi 14 novembre 2020
La sexualité des Françaises et des Français à l'époque de Napoléon
Valérie Arnold-Gautier - Présidente de la FFG - et Jacques-Olivier Bourdon
Les affiches scolaires
Affiches scolaires : la nostalgie de l'école
Pour parcourir les 50 affiches scolaires proposées
Atestation por en plene quiestude user l'huis de sortie
Octroi de Franc Passage
Confiné certes, mais finement, c'est mieux.
jeudi 12 novembre 2020
Paul-Jacques Bonzon. A l'ombre des séries, des œuvres singulières
Les Cahiers Robinson n°48 (2e semestre 2020) sont parus.
PAUL-JACQUES BONZON. A L’OMBRE DES SERIES, DES OEUVRES SINGULIERES
sous la direction de Christine Prévost et Aurélie Gille-Comte Sponville
Cette livraison s’intéresse à la partie de l’œuvre de Paul-Jacques Bonzon qui n’entre pas dans le cadre des séries. Des romans comme Du gui pour Christmas, Les Orphelins de Simitra, L’Éventail de Séville, ou encore Le Viking au bracelet d’argent, ont connu un grand succès tant auprès du public que des prescripteurs. Relire ces romans permet d’éclairer le développement de la littérature de jeunesse dans les décennies des Trente Glorieuses.
Relire Bonzon aujourd’hui, c’est aussi mesurer l’écart entre notre monde et celui de l’après-guerre, encore désuet, un monde dans l’attente d’une modernité qui va l’emporter, un monde où les gens semblent avoir des désirs simples mais où l’appel de l’exotisme se fait sentir avec insistance.
Un remarquable numéro que tous les spécialistes et passionnés de littérature jeunesse ainsi que les pédagogues ne manqueront pas d’acquérir.
ISBN : 978-2-84832-396-1
Dimensions : 16×24 cm, 186 pages
Prix : 16 €
Se rendre sur le site Artois presses université,
9 rue du Temple, BP 10665, 62030 ARRAS Cedex.
Les instituteurs de la Manche à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) par Guillaume Mourier
Annales de Normandie 2020/1 (70e année),
pages 91 à 130
Les
instituteurs de la Manche à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
Cette étude se propose d’analyser les comportements des
instituteurs manchois à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale. Elle mesure
les impacts de la guerre sur un corps professionnel dont les membres sont à
l’interface des prérogatives de l’État et de leurs aspirations et convictions
personnelles : comment et pourquoi les instituteurs de la Manche
réagissent-ils, ou non, à la remise en cause des valeurs républicaines ?
D’abord, l’immédiat avant-guerre jusqu’à l’été 1940 permet de cerner l’état
d’esprit des instituteurs à la veille du conflit et de relever les premiers
impacts de la défaite. Ensuite, vient l’étude de l’Occupation, des contraintes
de la présence allemande dans la vie quotidienne, des pressions de Vichy et de
l’engagement dans la Résistance de certains instituteurs. Enfin, les
comportements des enseignants de l’école primaire durant la Libération et ses
lendemains sont analysés.
Mourier Guillaume, « Les instituteurs de la Manche à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) », Annales de Normandie, 2020/1 (70e année), p. 91-130.
URL : https://www.cairn-int.info/revue-annales-de-normandie-2020-1-page-91.htm
lundi 9 novembre 2020
Liste des biens ayant appartenu aux établissements publics du culte, établissements scolaires de la Manche, 1909
Christophe Canivet à la gentillesse de nous signaler la publication au Journal officiel de la liste des biens ayant appartenu aux établissements publics du culte, qui avaient leur siège dans le département de la Manche. Publication faite en exécution de l'article 9, §§ 7 et 9, de la loi du 9 décembre 1905, complétée par la loi du 13 avril 1908.
Cette publication se montre utile aux chercheurs en histoire de l’école vu le nombre d’établissements scolaires visés, le plus souvent dans le cadre de donations avec charge. Outre les immeubles, on retrouve dans cette liste de nombreux actifs de nature mobiliaire résultant de rentes ou de donations avec charge.
La donation avec charge est une donation qui a une contrepartie déterminée par le donateur lui-même (entretien d'un bâtiment, pain des pauvres etc...). Elle conserve donc une certaine individualité. A l'inverse, la donation simple (où le donateur ne précise pas à quoi doivent servir les fonds) se fond immédiatement dans le compte-courant du bénéficiaire. Restant individualisées, elles apparaissent donc encore dans les bilans des années après leur envoi en possession, tout le temps que leur capital n'est pas épuisé.
Proposé par Christophe Canivet
Yves Marion
dimanche 8 novembre 2020
"L'esclavage moderne de l'ignorance" par Ernest Renan
En 1890, l’écrivain, philosophe et historien Ernest Renan, affirmant que le suffrage universel suppose notamment « que tous sont compétents pour juger les questions gouvernementales » et refusant de reconnaître ce qu’il qualifie de « souveraineté de la déraison », fustige dans L’avenir de la science ceux qui, se refusant à éclairer le peuple, s’appliquent à le maintenir dans l’ignorance afin de s’assurer de son aveuglement pour réussir, socle du système politique actuel...