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Pour cause de réaménagement, la MHEM à Carentan est provisoirement fermée au public. Nous vous prions de nous en excuser.


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dimanche 27 décembre 2020

Pauline Kergomard invente l'école maternelle


source : Gallica-BnF


« Inutile de bourrer le crâne des jeunes enfants, il faut passer par le jeu ! » Cette pédagogie surprenante en cette fin de XIXe siècle est portée par Pauline Kergomard, qui va organiser les écoles maternelles françaises pour qu’elles deviennent un lieu d’épanouissement de l’enfant.

À 18 ans, Pauline Reclus est institutrice. La jeune bordelaise, cousine du géographe Elisée Reclus s’intéresse à l’éducation des tout-petits en allant au-delà des pratiques de l’époque. Lorsqu’à 25 ans, mariée à Jules Kergomard, elle devient directrice d’une école privée, elle développe une pédagogie surprenante basée sur l’apprentissage par le jeu plutôt que par le bourrage de crâne.

Poursuivre la lecture de l'article de Michele Pedinielli

cliquer : Ecole maternelle 

mardi 22 décembre 2020

Photo de classe, école de Saint-Jores, 1952

Ce cliché a été pris le 5 janvier 1952, à l'école de Saint-Jores, devant ce qui servait de préau. On y aperçoit le tableau d'affichage du local qui accueillait la mairie.

L'école de garçons de  Saint-Jores avait été détruite lors des bombardements du 27 avril 1944; celle des filles, très endommagée. C'était un jeudi. il n'y avait pas d'élèves. Le bombardement fit néanmoins deux victimes dans la famille du directeur qui habitait sur place, sa mère et son fils.

Après la guerre, l'école fonctionna dans des baraques installées sur le site. L'une d'elle servait de logement de fonction au directeur, Robert Lefer. Une autre servait de préau. La dernière, plus vaste, permettait d’accueillir deux classes séparées d'une fine cloison : celle du directeur et celle de Madeleine Hardy, l'épouse du boulanger. Le directeur scolarisait les garçons. Son adjointe, elle, accueillait les filles et les plus jeunes en groupe mixte.

Sur ce cliché pris par un photographe habilité se trouvent les jeunes élèves de la classe de Mme Hardy. Parmi eux, l'auteur. la plupart des élèves ont pu être identifiés. Se reconnaitront-ils ?


Photo CP St Jores 1952
Collection privée


Les photos étaient proposées aux familles sous protection avec la mention "Souvenir scolaire"  et une date. Elles étaient accompagnées d'une petite photo individuelle dans un médaillon sur pied. Les familles pouvaient accepter, moyennant rétribution du photographe, les deux ou soit l'une soit l'autre.

Couverture photo CP St-Jores 1952
Collection privée


Ce cliché d'un groupe d'élèves, les plus jeunes de l'année scolaire 1952, ne saurait être le seul. Il doit bien y avoir encore dans les familles d'autres clichés des élèves de l'école de Saint-Jores, scolarisés cette même année.

Si certaines ou certains venaient à se reconnaître qu'ils veuillent bien se manifester ici. Nous leur en serions vivement reconnaissants. Ils peuvent également se faire connaître à la Maison de l'histoire de l'école de la Manche (MHEM), 12 rue du Château à Carentan-les-Marais.

Yves Marion
31 janvier 2019
maj 22 décembre 2020

Cette rubrique appelle d'autres contributions du même genre. Elle pourrait s'intituler "photos de classe" des écoles et établissements scolaires et de formation de la Manche. N'hésitez pas à confier vos clichés à la MHEM pour être publiés sur ce site. 

Un Ministre de l’Instruction publique en visite à Saint-Lô

Le 9 octobre 1847, Saint-Lô accueillait le Ministre de l’Instruction publique, le comte de Salvandy. A cette occasion la ville offrait un banquet. Charles Feuillet-Despallières y était présent. Il raconte.

Le 9 octobre 1847, Saint-Lô accueillait le Ministre de l’Instruction publique, Monsieur le comte de Salvandy. Il se rendait le lendemain à Coutances pour l’inauguration de la statue érigée pour l’architrésorier Lebrun, duc de Plaisance.

Bourses d'écoles normales

Le versement de bourses d'étude est une pratique ancienne qui remonte aux débuts de l'histoire de l'Université.La plupart des étudiants n'avaient d'autres ressources que celles fondées à leur intention. Les boursiers, à parti du XIIIe siècle, vécurent alors en commun dans des maisons appelées collèges. l'une de ces plus anciennes de ces maisons est connue sous le nom de Sorbonne ou à Caen le collège du Mont, collège de l'abbaye du Mont-Saint-Michel affiliée à l'université en 1594.

 Profitant d'une réforme de l'enseignement supérieur, sous la Troisième République, l’État crée le premier système organisé de bourses.

C'est en 1877 qu’est institué en France le premier système de bourse visant à aider les « enfants d’origine modeste qui manifesteraient des dons scolaires exceptionnels ».

Par extension, des bourses furent attribuées localement par les conseils départementaux à des jeunes pour accéder à des études au-delà de l'enseignement primaire élémentaire. L'enseignement primaire supérieur occasionnait des frais que de nombreuses familles ne pouvaient supporter. De même que l'enseignement secondaire. Les concours étaient particulièrement sélectifs. Ils étaient distincts selon que les élèves se dirigeaient vers l'enseignement primaire ou vers l'enseignement secondaire. Ils ont été aussi longtemps distincts selon le sexe des élèves. Un concours de bourses spécial était organisé à l'entrée des écoles normales. Il était préparé dans les écoles primaires supérieures ou les cours complémentaires.

En règle générale, les bourses étaient attribuées nominativement et les élèves devaient témoigner année après année de leurs mérites pour qu'elles soient maintenues ou, le cas échéant, valorisées. Elles pouvaient aussi être supprimées.

Le texte retrouvé par Janjac Leroy est ici intéressant en ce qu'il montre que dans certaines situations exceptionnelles, le montant des bourses attribué peut être reconsidéré. Nous sommes en 1878, le décès d'un élève-maître boursier de l'école normale amène l'assemblée à délibérer pour redistribuer la part de bourses de l’élève-maître décédé.



Rapport et délibérations. Conseil général de la Manche
première session de 1878, p. 53 (Saint-Lô, Elie fils, 1878)

Yves Marion, 30 décembre 2018
Maj 22 décembre 2020
Document communiqué par Janjac Leroy


dimanche 20 décembre 2020

Elisée Reclus, un géographe engagé

 Un géographe engagé, Elisée Reclus, pas assez connu.

Militant anarchiste et géographe de génie, Élisée Reclus s’est plusieurs fois prononcé sur les impérialismes occidentaux dans le monde, à un moment où la France était en pleine effervescence colonialiste.

Elisée Reclus


Portrait d'Elisée Reclus par Nadar, 1903 - source : Gallica-BnF

Page de cahier mensuel, cours complémentaire de jeunes filles de Pontorson, vers 1935

 Archives personnelles. YM.

Cette page provient d'un cahier de devoirs mensuels (ou d'examens) ayant appartenu à une élève du cours complémentaire de jeunes filles de Pontorson vers 1935. le cours complémentaire était dirigé par Mlle Cousin.

Yves Marion, 20 décembre 2020

Visioconférence de la SAHM en ligne

 Seconde visioconférence de la SAHM en ligne. 

Voir page "partenaires".

http://sahmmanche.free.fr




« Rôle de la Résistance normande dans la préparation et la réussite du Débarquement »

par Ghislain Quétel

 lien ci-dessous

https://youtu.be/H1gCP4H1HQ8



jeudi 10 décembre 2020

Il y a 115 ans ...

Loi 1905
La loi sur la séparation des Églises et de l’État de 1905.

 

En 2005, à l'occasion du centième anniversaire, Yves Marion a animé des conférences pour présenter les éléments de compréhension quant à l'élaboration, l'écriture et les conséquences de cette loi mettant fin au régime concordataire introduit sous le Consulat en 1801.

 

La loi sur la séparation de l’Église et l’État a été votée par le législateur le 9 décembre 1905.

 

 

Nous partageons, ci-après, les supports des conférences.






mercredi 9 décembre 2020

Loi du 9 décembre 1905 - Séparation des Églises et de l'État

Emile Combes tranche le lien
Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Églises et de l'État. C'est le début de la fin dans le conflit virulent qui oppose les gouvernements de la IIIe République à l'Église catholique.


La loi s'applique aux quatre confessions alors représentées en France : le catholicisme, la confession d'Augsbourg (les protestants luthériens), les réformés (les protestants calvinistes) et les israélites. Elle clôture 25 ans de violentes tensions entre le pouvoir républicain et l'Église catholique, l'un et l'autre se disputant le magistère moral sur la société. 


Alsace-Moselle et Concordat

L'Alsace-Moselle, au moment de la loi de séparation, faisait partie de l'Empire allemand. Après son retour à la France, en 1918, elle a obtenu de rester sous le régime du Concordat de 1801-1802. De ce fait, les ministres des cultes des trois départements de l'Est (curés, pasteurs et rabbins) jouissent encore à ce jour d'un traitement et d'un statut de fonctionnaire. Les évêques sont eux-mêmes nommés par le ministre de l'Intérieur qui est aussi en France le ministre des cultes. 

 

dimanche 6 décembre 2020

Tournée de Saint-Nicolas dans les écoles mosellanes

Saint-Nicolas à l'école

Saint-Nicolas patron des écoliers mais aussi de la Lorraine et des Lorrains. 

 

Saint-Nicolas visitant les écoles primaires est une tradition mosellane profondément ancrée. C’est une fête mettant en scène Nicolas de Myre, dit Saint Nicolas, passant de classe en classe, récompensant les bons élèves, et son compagnon à l'allure menaçante, le père Fouettard, est lui chargé de punir les cancres. En 2020, malgré la crise, de nombreuses communes ont maintenu cette tradition.


En Lorraine, la fête a une importance particulière, puisque saint Nicolas est le patron de la région depuis 1477. En effet, alors que la Lorraine était occupée par la Bourgogne, le duc René II demanda la victoire à saint Nicolas. À la suite de la victoire de la bataille de Nancy, saint Nicolas deviendra patron de la Lorraine et des Lorrains.

Jusque vers les années 1960, la Saint-Nicolas était pour les enfants une fête bien plus importante que la fête de Noël. De nos jours, dans certaines familles lorraines, la tradition des cadeaux se fait à la Saint-Nicolas et non à Noël, voire parfois aux deux fêtes. Dans toutes les villes le défilé de saint Nicolas est devenu une tradition au fil du temps, le premier samedi ou le premier dimanche de décembre. Monté sur un âne, il est suivi du sombre père Fouettard.

Nicolas et son acolyte le père Fouettard visitant les écoles primaires mosellanes, distribuant des friandises, du pain d'épice et des cadeaux aux écoliers, la tradition n’a pas échappé à la sagacité de Jean-Pierre Pernaut, qui tous les ans, s’en fait l’écho.





Source : TF1-LCI

 

Légende

samedi 5 décembre 2020

Ecole primaire supérieure de filles de Saint-Lô. Distribution des prix, 29 juillet 1916



Saint-Lô

Ecole primaire supérieure de filles.

Distribution des prix, 29 juillet 1916. Extrait du Palmarès.

 La rentrée scolaire de 1916, à l'école primaire supérieure de filles de Saint-Lô, est fixée au mardi 3 octobre 1916.

Conférence pédagogique

La conférence pédagogique : un idéal-type de la République

L’article 28 de l’arrêté du Conseil royal de l’instruction publique du 30 juin 1829 institue pour les instituteurs des écoles primaires protestantes la possibilité d’assister, sous l’autorité du Recteur et à l’initiative du Comité consistorial, à des conférences ayant pour but le perfectionnement des méthodes d’enseignement primaire.

Cette mesure particulière se trouve généralisée par le règlement du 27 février 1835, concomitant de la création d’un service d’inspection primaire dans chaque département. A cet effet, les nouveaux inspecteurs reçoivent des recommandations claires et explicites sur leur rôle dans la mise en œuvre des conférences pédagogiques conçues comme un véritable outil d’un principe qui, bien plus tard, fondera la formation continue des instituteurs.

Article proposé par Yves Marion






Des conférences d'instituteurs aux demi-journées pédagogiques

Jules Ferry
Des conférences d'instituteurs aux demi-journées pédagogiques : une intuition détournée

 par L.-P. Sardella

Quand Jules Ferry organise en 1 880 les conférences pédagogiques cantonales, il renoue avec la tradition des conférences d'instituteurs de la Monarchie de Juillet. C'est dire qu'il entendait créer une structure permettant aux instituteurs d'être les propres artisans de leur formation continue. Cependant cette institution a très vite été utilisée par l'administration centrale pour diffuser rapidement des orientations nouvelles ou recueillir des informations sur la réalité des pratiques pédagogiques, en sorte que son influence sur l'évolution des maîtres est sans doute modeste. 

Article proposé par Yves Marion




vendredi 4 décembre 2020

Le 12 décembre - Visioconférence de la SAHM


Le samedi 12 décembre 2020 à 15 heures, la SAHM organise une visioconférence en direct



« Rôle de la Résistance  normande dans la préparation du Débarquement »

Par Ghislain QUETEL

 

Pour en savoir plus

 

Article proposé par Michel Madec

 

mardi 1 décembre 2020

L'éducation sous l'Ancien Régime

Collège de Sorbonne vers 1550
Les premiers « collèges », créés au XIIIe siècle, sont des lieux d'hébergement pour des étudiants pauvres bénéficiant d'une bourse, qui fréquentent les mêmes cours universitaires que les étudiants aisés. Ces collèges (une quarantaine à Paris au XIVe siècle) vont ensuite assurer des fonctions d'enseignement en complément de l'université. Au XVIe siècle, ils deviennent des établissements autonomes majoritairement tenus par des congrégations religieuses. Ils assurent désormais une formation de base à des élèves issus de la bourgeoisie et de la noblesse.

La Réforme protestante au XVIe siècle, peut être considérée comme un facteur déclencheur de la multiplication des collèges. Créés à partir d'écoles existant dans les villes, les collèges constituent un enjeu important entre protestants et catholiques. Jusqu'en 1685, date de la révocation de l'édit de Nantes, les protestants vont conserver leurs collèges où l'enseignement du français tient une place déterminante. Du côté catholique, les Jésuites qui ont reçu du pape le droit de conférer les grades universitaires dans leurs collèges, ouvrent notamment en 1562, le collège de Clermont à Paris : sous Louis XIV, le collège de Clermont devient le collège Louis-le-Grand (actuel lycée du même nom). Les méthodes pédagogiques des Jésuites sont mises au point à cette époque, avec la répartition en six classes de niveau, le découpage par disciplines, la création de cours de physique et de chimie. Ils visent la formation des classes dirigeantes, avec une éducation qui reste centrée sur les lettres classiques, la philosophie et la théologie. Le latin est très majoritairement leur langue d'enseignement : les cahiers d'élèves des Jésuites au XVIIIe siècle, révèlent encore le peu de place réservé aux études en français.
 

Ecoles de fondation sous l’Ancien Régime

Ecole fondation
Sous l’Ancien Régime, une école ne peut être créée dans une paroisse rurale que si ses habitants en acceptent le financement, ou si la générosité d’un donateur l’assure. Il est rare que le curé enseigne bénévolement. Tout dépend du degré de richesse de la paroisse. Quant à la générosité des particuliers, elle se traduit par une fondation. Le donateur, généralement au moyen d’un testament, fournit un capital qui sera placé et dont les intérêts suffiront à assurer le paiement des gages du maître.


De telles fondations se trouvent dans le département. L’académicien Jean Delay, mentionne dans Avant mémoire, l’initiative d’un de ces gens du papier et du livre de la rue Saint-Jacques à Paris, qui, dans un acte du 1er juillet 1739, dote la paroisse de Saint-Martin-de-Gonneville afin de rétribuer maître et maîtresse d’école. De tels actes se trouvent également à Cérences, à Cuves ou à Créances.

Monique Gilbert, a la gentillesse de nous communiquer un acte relatif à la fondation de la paroisse de Picauville du 28 août 1699. Nous l’en remercions très chaleureusement. D’autant qu’elle a bien voulu en effectuer la transcription.

Yves Marion

 

 Acte original


Transcription


Histoire de la scolarisation en France

 Avant 1870, une scolarisation presque acquise ?

Effectifs scolaire XIXe siècle en milliers
À partir de quand la France a-t-elle proposée une scolarité de masse, permettant aux garçons et aux filles de bénéficier d’une instruction primaire ? Généralement, la réponse fait coïncider les lois scolaires de Jules Ferry, des années 1880, à l’école primaire pour tous. En oubliant les progrès constants de la scolarisation tout au long du XIXème siècle, en réduisant l’œuvre de Jules Ferry à une conquête numérique, alors qu’elle se proposait par l’école de républicaniser la France.

Étude CANOPÉ proposée par Yves Marion

Le dossier montre l'évolution de la scolarisation dans le Primaire. 

 

 

Instruction primaire avant la Révolution : de la fable à la réalité

Dessin école
Une étude sur nos anciennes écoles primaires n’est pas seulement un objet de bien légitime curiosité, mais permet également d’infirmer un courant d’opinion vivace né au XIXe siècle voulant que l’instruction primaire ait été complètement négligée en France avant la Révolution de 1789, et imputant à l’Église cette prétendue négligence de l’instruction chez le peuple, au motif que l’ignorance publique lui permettait de se maintenir.

Pour illustrer ces propos, nous prendrons l’exemple de la ville de Mâcon. Diverses publications sur l’état ancien de l’instruction primaire en quelques provinces de France, signalées dans un savant article de la Revue des questions historiques en 1875, ont fait justice, en partie, de ces allégations hasardées, et de ces théories préconçues. Pour ce qui concerne la province de Bourgogne, signalons en particulier la publication de Anatole de Charmasse : État de l’instruction primaire dans l’ancien diocèse d’Autun, imprimée à Autun, en 1871.

 Article de la France pittoresque proposé par Yves Marion

 

Lien  pour accéder à l'intégralité de l'article publié par La France pittoresque

 

samedi 28 novembre 2020

A Georges VIMOND, mon ancien « MAITRE D’ECOLE »

Classe de garçons 1947

La « fabrique » d’un enfant dans les années d’après-guerre à l’école communale de SAINT LOUP dans le sud Manche (Avranchin).


C’est toujours un moment d’émouvante nostalgie quand l’un d’entre nous se remémore ses souvenirs d’écolier et les relate en rendant un hommage appuyé à son ancien instituteur. C’est ce que fait ici notre ami Michel Normand. Nous le remercions très chaleureusement de confier ainsi à la MHEM des sentiments qui l’honorent tout autant qu’il illustre une fonction éminemment respectable. Il s’y exprime une sensibilité bien à l’image de son auteur que les internautes retrouveront avec bonheur.

Georges Vimond, est resté instituteur à l’école de Fleury, (près de Villedieu-les-Poêles) durant 24 ans et 32 ans comme secrétaire de mairie. Il a laissé les mêmes souvenirs auprès de ses anciens élèves et concitoyens. Il s’est intéressé à l’histoire locale et, avec l’ancien maire, son ami Raymond Dupard, une personnalité locale, active et investie aussi, qui ne partageait pas ses opinions politiques, il a écrit un ouvrage sur l’histoire de la commune : « Fleury, une commune rurale du centre Manche ». En juin 2013, les deux anciens, maire et instituteur, disparus, ont été solennellement honorés : on a donné leurs noms à chacun des deux parkings de la commune ».

Yves Marion.


Rédigé par Michel Normand en 2004 (dans le cadre des travaux d’un groupe de recherches généalogiques et historiques de l’Université Inter-Ages de Granville).


lundi 23 novembre 2020

ARTE - L'odyssée de l'écriture

 
ARTE - L'odysée de l'écriture

Secrets d’écriture

Réalisée par le Britannique David Sington, cette extraordinaire saga dans les trois principaux foyers de civilisation (Occident, Orient et monde arabo-musulman) nous emporte dans un formidable voyage à travers le temps et le monde pour comprendre la manière dont l’écriture a façonné les sociétés humaines au cours des millénaires. On y découvre l’histoire fascinante des origines, avec de nouvelles révélations d’archéologues et de philologues, mais aussi les secrets de fabrication des supports et des matériaux d’écriture du passé. Riche d’images d’archives illustrant les grandes réformes du siècle dernier, étayé par des témoignages de neuroscientifiques, d’artistes et de spécialistes, en trois épisodes,  des origine à l'ère numérique.

Les origines

 

L'empreinte des civilisations

 

Une nouvelle ère


 

Article proposé par Yves Marion


jeudi 19 novembre 2020

Plus de 10 000 visites !

Trophée

Il y a peu de temps, le compteur des visites du site internet de la MHEM a franchi le cap des 10 000 visites.

Chères lectrices et chers lecteurs, merci de votre fidélité !

Bravo à toutes celles et ceux qui alimentent le site. Si ce n'est pas encore le cas, rejoignez-nous !

mercredi 18 novembre 2020

"Métier d'enseignant.e, métier d'élève"

Exposition 2020

Exposition virtuelle 3D du Musée national de l’Éducation

 

Le Musée national de l’Éducation propose une (superbe) version virtuelle de l'exposition "Métier d'enseignant.e, métier d'élève", inaugurée le 16 octobre dernier, elle est désormais accessible en 3D. Vous pouvez la visiter tout en restant chez vous. Cette visite est à enrichir avec la lecture du Catalogue et les documents connexes à l’exposition in situ.

 

 

Lien - Exposition virtuelle en 3D


Le 21 novembre - Visioconférence de la SAHM


Le 21 novembre 2020 à partir de 15 heures, la SAHM organise une visioconférence en direct



« Van Gogh sur les pas de Millet »

Par Béatrice Bérard

 

Adresse du lien : https://join.skype.com/hFpzgHGW7d9p

 

Article proposé par Michel Madec

Les instituteurs de la Manche et leurs associations au début du XXe siècle

Jacques Ousouf

 

Nous vous proposons une analyse de Jacques Ozouf portant sur "Les instituteurs de la Manche et leurs associations au début du XXe siècle".

Cette étude est parue dans dans la "Revue d'histoire moderne et contemporaine" en 1966.

Jacques Ozouf, petit-fils de Paul Ozouf. Ce dernier, originaire de la région de La Haye-du-Puits, instituteur et directeur d'école à Lingreville puis directeur du cours complémentaire de Sourdeval-la-Barre ouvert à la rentrée 1892. Il était le fils de René Ozouf et de Marianne Brossolette, bien connus des pédagogues pour être les auteurs de nombreux ouvrages scolaires, notamment d'histoire et de géographie. Jacques Ozouf fut, au début de sa carrière, enseignant à Caen, au lycée Malherbe. Parmi les nombreux ouvrages et études qui font références chez les spécialistes de l'histoire de l'éducation, citons le très remarquable ouvrage rédigé avec François Furet, Lire et écrire, l'alphabétisation des français de Calvin à Jules Ferry, publié avec le concours du CNRS, en 1977, par les Editions de Minuit.  YM, 18 novembre 2020

 

 

 Texte intégral




Article proposé par Yves Marion


dimanche 15 novembre 2020

Programme du bac : Les Contemplations de Victor Hugo

En ces temps  si particuliers où l'accès aux cours dans les lycées est contingenté, Sarah Sauquet suggère une démarche afin d'utiliser Gallica pour préparer les bac de français. Victor Hugo est au programme !

Les Contemplations, Livres I à IV, ou les Mémoires d’une  âme. BA

Histoire de la machine à écrire

 Vous souvenez vous de ces bruits familiers : un cliquetis répétitif ponctué par le tintement du retour chariot ? 

Gallica revient sur l’histoire de la machine à écrire.

Histoire de la machine à écrire par Chloé Couttour

samedi 14 novembre 2020

La sexualité des Françaises et des Français à l'époque de Napoléon

Sur sa chaine YouTube, le 19 novembre, 17 heures, Jacques-Olivier Bourdon animera une conférence ayant pour thème : "La sexualité des Françaises et des Français à l'époque de Napoléon."

Jacques-Olivier Boudon, Président de Institut Napoléon,  est un historien français. Il est professeur à l'université Paris IV Sorbonne depuis 2003. Ses thèmes de recherche sont l'histoire de la Révolution française et du Premier Empire ainsi que l'histoire religieuse contemporaine. Il est ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé d'histoire et docteur en histoire.
 
Sur sa chaine YouTube vous trouverez 7 vidéos portant sur la période du Consulat et de  l'Empire. Il est l'auteur de nombreux ouvrages.
 

Article proposé par Chantal Procureur
 
 
 
Nous vous proposons l'enregistrement une intervention de Jacques-Olivier Bourdon lors du Gene@event 2020 (semaine virtuelle de la généalogie) sur le même thème.

Valérie Arnold-Gautier - Présidente de la FFG - et Jacques-Olivier Bourdon





Les affiches scolaires

Affiches scolaires : la nostalgie de l'école


Aujourd'hui, toutes les connaissances du monde sont accessibles en seulement quelques clics. Avant l’avènement des technologies modernes, telles que la projection de diapositives ou le rétroprojecteur avec les fameux transparents, les affiches scolaires étaient un outil indispensable de l’enseignement. Ces grandes reproductions graphiques accrochées au mur ou au tableau avaient l’avantage d’attirer l’attention de tous les élèves sur un même point, celui indiqué par le maître ou la maîtresse avec sa grande règle en bois.

A l’époque, l’imagerie scolaire était surtout utilisée pour les matières suivantes : la religion, la géographie, l'histoire et les sciences naturelles, comme la biologie.

Les affiches seront utilisées jusqu'en 1980. C'était l'éducation par l'image.


Pour parcourir les 50 affiches scolaires proposées





Article proposé par Michel Madec
 
 
 

Atestation por en plene quiestude user l'huis de sortie

Octroi de Franc Passage

 

Confiné certes, mais finement, c'est mieux.

 

 Document d'Alain Aubril avec le commentaire de Janjac 
 
 
Lien de téléchargement de l'octroi à présenter à la maréchaussée à vos risques et périls
 
 
 

jeudi 12 novembre 2020

Paul-Jacques Bonzon. A l'ombre des séries, des œuvres singulières

 Les Cahiers Robinson n°48 (2e semestre 2020) sont parus.

PAUL-JACQUES BONZON. A L’OMBRE DES SERIES, DES OEUVRES SINGULIERES

sous la direction de Christine Prévost et Aurélie Gille-Comte Sponville




Cette livraison s’intéresse à la partie de l’œuvre de Paul-Jacques Bonzon qui n’entre pas dans le cadre des séries. Des romans comme Du gui pour ChristmasLes Orphelins de Simitra, L’Éventail de Séville, ou encore Le Viking au bracelet d’argent, ont connu un grand succès tant auprès du public que des prescripteurs. Relire ces romans permet d’éclairer le développement de la littérature de jeunesse dans les décennies des Trente Glorieuses.

Relire Bonzon aujourd’hui, c’est aussi mesurer l’écart entre notre monde et celui de l’après-guerre, encore désuet, un monde dans l’attente d’une modernité qui va l’emporter, un monde où les gens semblent avoir des désirs simples mais où l’appel de l’exotisme se fait sentir avec insistance.

Un remarquable numéro que tous les spécialistes et passionnés de littérature jeunesse ainsi que les pédagogues ne manqueront pas d’acquérir.

ISBN : 978-2-84832-396-1

Dimensions : 16×24 cm, 186 pages

Prix : 16 €

Se rendre sur le site Artois presses université,

9 rue du Temple, BP 10665, 62030 ARRAS Cedex. 



Les instituteurs de la Manche à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) par Guillaume Mourier

 


Annales de Normandie 2020/1 (70e année)

pages 91 à 130

Guillaume Mourier

Les instituteurs de la Manche à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)


            Cette étude se propose d’analyser les comportements des instituteurs manchois à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale. Elle mesure les impacts de la guerre sur un corps professionnel dont les membres sont à l’interface des prérogatives de l’État et de leurs aspirations et convictions personnelles : comment et pourquoi les instituteurs de la Manche réagissent-ils, ou non, à la remise en cause des valeurs républicaines ? D’abord, l’immédiat avant-guerre jusqu’à l’été 1940 permet de cerner l’état d’esprit des instituteurs à la veille du conflit et de relever les premiers impacts de la défaite. Ensuite, vient l’étude de l’Occupation, des contraintes de la présence allemande dans la vie quotidienne, des pressions de Vichy et de l’engagement dans la Résistance de certains instituteurs. Enfin, les comportements des enseignants de l’école primaire durant la Libération et ses lendemains sont analysés.

       Mourier Guillaume, « Les instituteurs de la Manche à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) », Annales de Normandie, 2020/1 (70e année), p. 91-130. 

URL : https://www.cairn-int.info/revue-annales-de-normandie-2020-1-page-91.htm




lundi 9 novembre 2020

Liste des biens ayant appartenu aux établissements publics du culte, établissements scolaires de la Manche, 1909

 

Christophe Canivet à la gentillesse de nous signaler la publication au Journal officiel de la liste des biens ayant appartenu aux établissements publics du culte, qui avaient leur siège dans le département de la Manche. Publication faite en exécution de l'article 9, §§ 7 et 9, de la loi du 9 décembre 1905, complétée par la loi du 13 avril 1908.

Cette publication se montre utile aux chercheurs en histoire de l’école vu le nombre d’établissements scolaires visés, le plus souvent dans le cadre de donations  avec charge. Outre les immeubles, on retrouve dans cette liste de nombreux actifs de nature mobiliaire résultant de rentes ou de donations avec charge.

La donation avec charge est une donation qui a une contrepartie déterminée par le donateur lui-même (entretien d'un bâtiment, pain des pauvres etc...). Elle conserve donc une certaine individualité. A l'inverse, la donation simple (où le donateur ne précise pas à quoi doivent servir les fonds) se fond immédiatement dans le compte-courant du bénéficiaire. Restant individualisées, elles apparaissent donc encore dans les bilans des années après leur envoi en possession, tout le temps que leur capital n'est pas épuisé.

Pour lire l'article

Proposé par Christophe Canivet

Yves Marion

dimanche 8 novembre 2020

"L'esclavage moderne de l'ignorance" par Ernest Renan

 En 1890, l’écrivain, philosophe et historien Ernest Renan, affirmant que le suffrage universel suppose notamment « que tous sont compétents pour juger les questions gouvernementales » et refusant de reconnaître ce qu’il qualifie de « souveraineté de la déraison », fustige dans L’avenir de la science ceux qui, se refusant à éclairer le peuple, s’appliquent à le maintenir dans l’ignorance afin de s’assurer de son aveuglement pour réussir, socle du système politique actuel...


Lire la suite 


Ernest Renan


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