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mercredi 25 août 2021

"L’enseignement de la morale au quotidien : le rôle des inspecteurs primaires, 1880-1914" par Delphine Mercier

 


Ressource MHEM

L’enseignement de la morale, tel qu’il est institué à partir de 1882 par le régime républicain, constitue pour les historiens l’occasion de s’interroger sur le triomphe de l’idée laïque dans l’école de la Troisième République. Privilégier les discours ministériels et les textes officiels tend cependant à réduire l’œuvre éducative de la Troisième République à sa politique législative. L’étude des manuels scolaires ou des articles de périodiques professionnels néglige quant à elle les adaptations des attentes gouvernementales « au monde de la classe », soit à cette « réalité empirique vécue à l’école ».


samedi 21 août 2021

Solennités scholaires (sic) à Valognes en 1840

 Manifestations scolaires à Valognes en 1840 en présence de Jacques EDOM, inspecteur de l'académie de Caen en l'absence de l'abbé Daniel, recteur de l'Académie de Caen. Jacques Edom était membre de la Société des Antiquaires de Normandie et président central. Voir Mémoires de la Société, 1841 pour la communication qu'il a faite à propos de Marie-Pierre-Frédéric, comte de Bérenger. 

L'article est signalé par Christophe Canivet.

"Solennités scholaires"

mercredi 11 août 2021

Pierre-Joseph Odolant-Desnos, médecin et historien, né à Alençon


Pierre-Joseph Odolant-Desnos naquit à Alençon le 21 novembre 1722. Il sortait à peine du berceau lorsqu’il perdit son père qui, quoiqu’il eût rempli des fonctions lucratives dans les îles de Ré et de Cayenne, ne lui laissa qu’une fortune très bornée. Sa mère, convaincue des avantages d’une éducation soignée, confia celle du jeune Desnos à un honnête ecclésiastique de ses parents, qui, doué de plus de bon sens que de science, et possédant plus de philosophie qu’il n’était permis alors d’en avoir, surtout lorsqu’on était le curé d’un village, éloigna son élève des sentiers battus de la routine et le familiarisa avec les bonnes méthodes qui aplanissent les difficultés de la langue latine.

Après de bonnes études au collège des Jésuites puis un cours de médecine à Paris, il s’établit dans son Alençon natale où il pratique son art avec succès tout en étudiant l’histoire de sa contrée, fournissant dès lors une grande quantité d’articles composant de célèbres dictionnaires. On lui doit notamment Les Mémoires historiques sur la ville d'Alençon et sur ses seigneurs. 



 Lire la suite de l'article publié par la France pittoresque


(D’après « Notice biographique et littéraire
sur Odolant-Desnos » (par Louis Dubois) paru en 1810)

Conférence "La vie tumultueuse de Mme de la Peltrie de 1603 à 1639" par Roger Barette


Dans le cadre du 4e rendez-vous d'histoire de Québec

 La vie tumultueuse de Mme de la Peltrie en France de 1603 à 1639

par Roger Barette

11 août 2021 ( à midi, heure du Québec / 18h00 heure de France), 

Vous pourrez visionner sur YouTube  « La vie tumultueuse de Mme de la Peltrie en France de 1603 à 1639 ». Vous constaterez que sa vie a été mouvementée comme un film plein de rebondissements (faux mariage, espionnage, procès, etc.).

N'empêche que cette jeune veuve - entêtée - a financé et cofondé en 1639 la première école de filles en Amérique du Nord qui accueillait les jeunes Autochtones et Françaises : le couvent-école des Ursulines à Québec.  Cette institution d'enseignement existe toujours dans la Haute-Ville de Québec. 

Madame de la Peltrie a joué un rôle dans l'histoire des Barrette puisque l'ancêtre Jean Barette (originaire de Beuzeville, en Normandie) a vécu plusieurs années à ses côtés. Pendant douze ans (1646 à 1658), il a été l'un des employés de Marie-de-l'Incarnation, la mystique et supérieure des Ursulines. En fait, les gages (salaire) de Jean Barette étaient payés grâce aux dons annuels que Mme de la Peltrie faisait aux Ursulines pour faire fonctionner l'école et construire les bâtiments nécessaires (classes, dortoir, réfectoire, achat de la nourriture et des vêtements, etc. ). En 1647, Jean Barette a été parrain d'une des Amérindiennes qui étudiaient chez les Ursulines (il avait 17 ans).

Ma conférence fait partie du colloque international qui souligne le 350e anniversaire du décès, à Québec, de cette pionnière de la Nouvelle-France. Mme de la Peltrie a aussi été cofondatrice de Montréal.  Mon collègue et ami de Langres, Jean-Paul Pizelle, prononcera demain une conférence sur cet aspect de la vie de Mme de la Peltrie. 

Si vous n'êtes pas libres demain au moment de la première diffusion, vous pourrez visionner ma conférence par la suite sur la chaîne YouTube des Rendez-vous d'histoire de Québec

Voici le lien : 

https://rvhqc.com/#!/fiche/2/la-vie-tumultueuse-de-madame-de-la-peltrie-en-france-de-1603-a-1639

 

Roger nous souhaite un bon visionnement et espère nous revoir bientôt.

 






mardi 10 août 2021

Le français la langue officielle du droit et de l’administration

 Signée par François Ier à Villers-Cotterêts, cette « ordonnance générale sur le fait de la justice, police et finances » est destinée à réformer justice et fisc, interdit l’usage du latin dans les procès au profit du « langage maternel français », et marque les débuts de l’état civil en imposant la tenue de registres par les curés

Lire l'article publié par La France pittoresque.

Préambule de l'ordonnance de Villers-Côterets

(D’après « Recueil manuel contenant le tableau des successions,
le texte de la coutume de Paris, et les principales ordonnances
du royaume. Ordonnance du roi François Ier, donnée à Villers-Cotterêts
au mois d’août 1539 » (par André-Jean Boucher d’Argis,
conseiller au Châtelet de Paris) Tome 10 paru en 1786)

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