Au cours de ce weekend, j'ai eu la chance de participer à une démonstration de l'utilisation pédagogique d'une dalle numérique dans une classe de CM2 d'une école publique.
La démonstration fut convaincante : loin d'être ce que certians n'hésitent pas à qualifier de gadget, c'est un remarquable outil pédagogique, certes coûteux, mais bien utilisé, il constitue un outil efficace qui, de surcroît, permet à ces jeunes élèves de maîtriser et donc de dominer les technologies modernes de la communication et non de les subir ! Que les fâcheux réfléchissent : quelles raisons pour ne réserver ce matériel moderne qu'à une élite argentée ? Le meilleur moyen d'éduquer tous les futurs utilisateurs que sont, par essence, les écoliers et d'éveiller leur esprit critique n'est-il pas d'introduire très tôt une pratique raisonnée ?
Mais qu'on ne s'y trompe pas, son usage nécessite pour l'enseignant, à la fois une solide formation, une puissante réflexion pédagogique et surtout un travail de préparation de classe au moins égal sinon plus intense encore que celui que requiert l'enseignement traditionnel. Mais alors quel bonheur d'enseigner car il permet une plus grande participation active de l'élève dans une perspective collective et coopérative. On peut être convaincu que Célestin Freinet aurait d'emblée adopté cette dalle peut-être même de préférence à l'imprimerie s'il avait vécu dans notre temps. C'est une remarquable manière de renouveler son action pédagogique en l'inscrivant délibérément dans l'esprit des pédagogies nouvelles.
Félicitons les municipalités d'accepter d'accompagner les enseignants dans cette voie de la modernité, relégant au placard des antiquités le fameux tableau noir et les poussières de craie !!!
19 septembre 2022
