Alphonse Daudet conquit des lecteurs dans toutes les classes de la société. Il écrivait une langue si claire, si allègre, si pure ! C’est comme une eau limpide, et on y peut boire sans que les lèvres en gardent aucune âcreté. On aime ces œuvres exquises et fraîches, d’une émotion pénétrante : le Nabab, Jack, Fromont jeune et Risler aîné, Sapho, etc., et cette épopée de la gaieté :{} Tartarin, et ces petites pages tour à tour mouillées d’une larme ou éclairées d’un sourire : les Lettres de mon Moulin et les Contes du Lundi.
13 mai 1840 : naissance de
l’écrivain Alphonse Daudet
l’écrivain Alphonse Daudet
(D’après « Le Petit Parisien » du 17 décembre 1897)