Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Normandie
Société
d’études diverses de Louviers
CONGRÈS
DE LOUVIERS
du
12 au 15 octobre 2022
Les Normands et la science
Sciences exactes et sciences humaines, technologie et
techniques
ORIENTATIONS DE RECHERCHE
établies
par Pierre AGERON
avec la collaboration de Bernard Bodinier, Laurent Dujardin, Patrice Gourbin,
Yannick Marec,
François Neveux, François Plantade et Pierre Savaton
Les Premières œuvres de Jacques de
Vaulx, pilote pour le roy en la marine (le Havre, 1583),
ms. BnF Français 150, f. 22r © Bibliothèque nationale
de France
Le thème choisi par la Fédération des sociétés historiques
et archéologiques de Normandie pour son LVIIe
congrès est « Les Normands et la science », précisé par le sous-titre
« Sciences exactes et sciences humaines, technologie et techniques ».
C’est la première fois qu’un congrès de la FSHAN invite aussi directement à se
pencher sur l’histoire des sciences et des techniques. Celle-ci présente une
grande variété d’aspects, et le présent appel à communication, comme pour les
précédents congrès, s’adresse bien évidemment à tous les chercheurs en
histoire, amateurs ou professionnels, qu’ils aient ou non une formation
scientifique ou technique.
Dans ce qui suit, nous apportons d’abord quelques éléments
généraux qui pourront aider à saisir ce que recouvre l’histoire des sciences et
techniques, et comment elle s’est rapprochée de l’histoire générale. Nous nous
interrogeons ensuite sur le sens qu’on peut donner à l’approche régionale en
histoire des sciences et techniques. Nous suggérons enfin quelques thèmes de recherches
et fournissons une orientation bibliographique.
1. L’histoire des sciences et des techniques, une histoire à
part ?
La science n’est pas un objet bien circonscrit et stable
dans le temps. Même la méthode scientifique n’est pas aisée à caractériser,
tant les démarches sont diverses. Rappelons-en quelques traits généraux :
en quête de lois universelles et tendant à s’affranchir des conceptions
métaphysiques ou religieuses, la science privilégie le recours au raisonnement
logique et/ou à la mise à l’épreuve expérimentale, se ménageant ainsi la
possibilité de réfutabilité. La science est plurielle dès l’Antiquité, et le
problème de la classification des sciences a occupé les philosophes de toutes
langues et époques. L’astronomie, les mathématiques, la médecine et la
pharmacie sont au nombre des plus anciennes sciences. De la « philosophie
naturelle » médiévale ont émergé la physique, la chimie, la biologie, la
géologie. Certains champs d’une grande importance historique ont
progressivement été écartés de la science : l’astrologie, l’alchimie, la
magie, l’oniromancie, la physiognomonie et la phrénologie. Inversement, des
savoirs comme la philosophie, la philologie, l’histoire, le droit ou l’économie
ont eu au xixe
siècle l’ambition de se constituer en sciences sur le modèle des sciences
exactes : on a d’abord parlé de sciences morales, terme abandonné pour
celui de sciences humaines et sociales. Quant aux « techniques », très
longtemps désignées sous le nom d’« arts », elles entretiennent avec
la science des rapports multiples : si elles se présentent parfois comme
applications des sciences, elles se sont dans d’autres cas développées de
manière autonome et ce sont souvent elles qui ont permis aux sciences de
progresser.
L’histoire des sciences et des techniques est-elle une
branche de l’histoire comme une autre ? Une spécificité doit lui être
reconnue : sciences et techniques obéissent à des logiques qui leur sont
propres, à de puissantes nécessités internes qui guident et ont guidé leur
développement. C’est tout le rôle de l’épistémologie, branche de la philosophie
qui étudie la constitution de la connaissance, que de mettre en lumière ces
logiques et ces nécessités. Elle s’articule avec une histoire des sciences et
techniques dite « internaliste », soucieuse des contenus, visant à
mettre en évidence l’origine et la filiation des idées – au risque parfois
d’interpréter et évaluer les travaux du passé à la lumière des connaissances
actuelles. Cette approche a produit des travaux splendides, notamment dans
l’école philosophique française.
Cependant, l’histoire des sciences et techniques ne décrit
pas que des théories, expériences et inventions. Elle décrit aussi
un phénomène humain et social, qui s’insère dans le cadre d’une approche
générale de la société et des institutions. La prise de conscience de cette
évidence a fait émerger, dans la deuxième moitié du xxe siècle, une autre
forme d’histoire des sciences et techniques, dite « externaliste »,
plus incarnée et contextualisée. Très diverse, elle s’intéresse à une foule de
sujets :
–
les lieux et institutions d’élaboration des
connaissances scientifiques et techniques,
–
les lieux et institutions d’enseignement des
sciences et de la technologie,
–
les académies, sociétés savantes et associations
scientifiques ou techniques,
–
les hommes et femmes de science ou de
techniques,
–
les rencontres scientifiques et techniques,
–
les cabinets de curiosité, musées scientifiques
ou techniques, jardins botaniques et parcs zoologiques,
–
les fonds scientifiques ou techniques des
bibliothèques,
–
l’édition scientifique ou technique, y compris
la traduction et la vulgarisation,
–
les thèses de doctorat, les brevets d’invention,
–
les prix et distinctions scientifiques, les
récompenses données lors des expositions,
–
les rapports entre science, technique et
industrie,
–
les objets techniques, appareils et instruments :
fabrication, financement, commercialisation et modifications,
–
les méthodes scientifiques ou techniques
innovantes dans les arts et les humanités,
–
la place et l’image des sciences et des
techniques dans la société,
–
la mémoire et l’historiographie des savants, des
découvertes et des inventions,
–
le patrimoine scientifique et technique.
En somme, l’approche externaliste a rapproché la recherche
en histoire des sciences et techniques de l’histoire générale. Dans ces
conditions, il est normal que les historiens des sciences et techniques soient
perméables aux modes d’analyse ou d’écriture en vogue chez les autres
historiens. Depuis quelques années, ils se sont essayés à l’histoire genrée
– celle qui met en avant l’identité de genre des protagonistes, et
notamment le rôle caché joué par les femmes – ainsi qu’à l’histoire connectée –
une forme d’histoire mondiale qui vise à révéler des interactions inaperçues
entre cultures.
L’histoire externaliste des sciences et techniques a, à
son tour, été critiquée, certaines études s’attachant aux contextes en évacuant
totalement les contenus s’étant avérées aussi peu satisfaisantes que celles qui
ne s’intéressaient qu’aux contenus en ignorant les contextes. Il est vrai que
pour certains sujets, la sagesse commande de faire tenir ensemble les deux
approches. Pour ce congrès, les contributeurs ont toute latitude de privilégier
l’une ou l’autre ; cependant, comme nous allons le voir, l’approche
externaliste semble mieux adaptée à son esprit.
2.
Une histoire régionale des sciences et
des techniques ?
Par vocation, un congrès de la FSHAN invite les
contributeurs à se placer dans le cadre de la Normandie. En histoire des
sciences et techniques, l’approche régionale n’est pas courante. En France,
seule la Bretagne bénéficie d’une ample somme sur le sujet : intitulée La Bretagne des savants
et des ingénieurs, elle couvre en trois volumes la période 1750-1999. Certains
spécialistes doutent de la possibilité de traiter séparément d’une région alors
que la circulation des idées dans l’Europe savante et technicienne est une
réalité dès le Moyen Âge. Donner des preuves de la légitimité et la cohérence
de l’approche régionale est un des enjeux du congrès.
Du point de vue « internaliste », il sera
possible de réfléchir sur des théories, expériences et inventions développées
en Normandie. Il s’agira alors de s’interroger sur la nature de ces
contenus : sont-ils universels ou spécialisés ? spéculatifs ou
utilitaires ? innovants ou reproducteurs ? sont-ils nés d’une
nécessité qui les rend plus spécifiquement normands ?
C’est dans la démarche « externaliste » que
l’échelle régionale trouve tout son sens. Il s’agira en effet d’examiner le
fonctionnement et d’évaluer le rayonnement de la Normandie dans l’étude,
l’élaboration et la diffusion des sciences et des techniques.
Il se trouve que la Normandie – à la différence de la Bretagne –
s’est construit depuis longtemps l’image d’une terre de savants, image qu’elle
cultive avec soin et constance. On s’est appuyé pour cela sur un inventaire
variable de noms plus ou moins célèbres, où reviennent le plus souvent Oresme,
Bochart, Graindorge, Lémery, Huet, Le Pesant de Boisguilbert, Varignon, Mauquest de La
Motte, Fontenelle, Daviel, Rouelle, Le Gentil de la Galaisière, Vicq d’Azyr,
Laplace, Conté, Vauquelin, Collet-Descotils, Fresnel, Dumont d’Urville, Rayer, Eudes-Deslongchamps
père et fils, Auzoux, Brébisson, Michelet, de Caumont, Delasiauve, Le Verrier, Bourneville,
Gadeau de Kerville, Nicolle, Alain, Grignard et Demangeon. On y annexe
volontiers de célèbres horsains de passage (Pascal, Cuvier, Ampère, Poincaré)
et quelques brillants inventeurs normands comme Delamare-Deboutteville,
Héroult ou Cornu. Sur tous
ces hommes prestigieux, sur lesquels existent déjà des études
plus ou moins nombreuses et approfondies, des éclairages nouveaux restent bien
entendu possibles. Mais au-delà des individus, c’est l’ensemble d’un contexte
qu’il s’agira, autant que possible, de reconstruire.
Une des méthodes les plus prometteuses consiste en
l’identification d’un réseau scientifique ou technique ayant impliqué
nettement la Normandie – sans qu’elle en ait nécessairement été le centre de
gravité. Dans cette approche par réseau, les relations entre les individus
comptent autant, sinon plus, que les individus eux-mêmes. Elle évacue la
question des critères qui font d’un individu un Normand : de naissance, ou
de résidence ? Elle attire aussi l’attention sur la foule des savants de
second rang, des modestes professeurs, ingénieurs ou praticiens locaux, des
amateurs de toutes sortes, qui, bien insérés dans leur temps et leur cité,
constitués en réseaux à diverses échelles, ont été des agents essentiels et
méconnus de la circulation des connaissances scientifiques et de l’innovation
technique, à l’intérieur et à l’extérieur de la Normandie.
Il sera à cet égard important de tester, à différentes
époques, l’hypothèse d’un milieu scientifique normand et d’évaluer l’intensité
des relations savantes intra-normandes. À côté du dipôle Rouen-Caen, il serait
intéressant d’identifier des pôles secondaires en matière de sciences et
techniques, comme a pu l’être Dieppe aux xvie-xviie
siècles. Pour ce qui est des techniques, les sources d’énergie disponibles et
les transitions énergétiques successives depuis le Moyen Âge ont pu influencer
ou déterminer des évolutions ou adaptations locales. Se posera inévitablement
la question de l’autonomie et du poids de la Normandie savante face à
Paris : il faudra vérifier ou préciser le schéma qui veut que cette
autonomie ait encore été possible au xviie siècle, n’ait plus été qu’un
souvenir au xixe
et ait repris vie dans la deuxième moitié du xxe. Enfin, par-delà
la capitale, on pourra rechercher les connexions directes des scientifiques et
techniciens de Normandie avec l’Europe – notamment s’interroger sur l’influence
de l’Angleterre toute proche, mais aussi par exemple sur le cas de la Hollande –
et avec le monde.
⁂
PRINCIPAUX THÈMES DE RECHERCHE
PROPOSÉS
Lieux et institutions d’élaboration
et d’enseignement des connaissances scientifiques et techniques
Les uns et les autres ne sont pas toujours aisés à
séparer. Au Moyen Âge, on pourra s’interroger sur le rôle des abbayes normandes
dans la diffusion des savoirs scientifiques et techniques, sur la place de
l’enseignement scientifique dispensé dans les collèges normands de l’université
de Paris. À l’époque moderne, on pourra examiner la place et la nature de
l’enseignement scientifique dans les facultés des arts et de médecine de
l’université de Caen, dans les collèges jésuites ou oratoriens de Rouen, Eu,
Caen, Alençon et Dieppe, chez les maîtres privés, dans les séminaires, dans l’enseignement
protestant, dans les écoles de marine et d’hydrographie, dans les « écoles
gratuites » rouennaises de
la seconde moitié du xviiie
siècle, etc. Pour ce qui est de l’époque contemporaine, de nombreux sujets de
recherche s’offrent, relatifs par exemple aux lycées, aux facultés des sciences
et des lettres de Caen (créées en 1809), aux instituts techniques, écoles
d’ingénieurs, stations marines, laboratoires des jardins botaniques,
observatoires astronomiques, commissions météorologiques départementales,
laboratoires départementaux ou municipaux d’analyses, centres de recherche des
entreprises publiques ou privées – ces différentes institutions ayant entretenu
des liens nombreux et complexes. Les archives départementales
conservent sur ces sujets une masse de documents assez peu exploités.
Académies, sociétés savantes et associations scientifiques ou techniques
La
Normandie s’est acquise depuis le xviie siècle une sociabilité
savante dynamique. Parmi les académies et sociétés d’émulation, certaines ont
réservé aux sciences et techniques une part importante, souvent négligée, de
leur activité. D’autres furent dès l’origine spécialisées : la première
fut l’éphémère Académie de physique créée par Pierre-Daniel Huet en 1662.
Beaucoup de celles fondées avant 1900 sont toujours en activité, principalement
dédiées à l’histoire naturelle, l’horticulture, l’archéologie, l’astronomie.
Une multitude d’associations scientifiques ont été créées en Normandie depuis
1968, spécialisées par exemple en astronomie, géologie, paléontologie, mammologie,
ornithologie, écologie, histoire des mathématiques, histoire de la pharmacie,
histoire des techniques : il sera intéressant de montrer dans quel
contexte social, politique et culturel elles sont nées et ont évolué. Les
mémoires ou bulletins de toutes ces sociétés sont des sources précieuses sur
leurs activités de recherche, de
vulgarisation, de médiation, de pression.
Hommes et femmes de science ou de technique
L’utilité
du genre biographique dans l’écriture de l’histoire des sciences et
techniques n’est plus contestée : il fait comprendre la variété des
métiers qu’ont exercé savants, inventeurs et ingénieurs, leur
professionnalisation progressive, leur origine sociale, leur formation et leur
carrière. Peut-être des chercheurs et généalogistes normands feront-ils
progresser la connaissance des racines et de la jeunesse de savants de premier
intérêt nés aux xvie
ou xviie
siècles comme Guillaume Gosselin, Guillemme Le Vasseur, Pierre Varignon. Pour les périodes
plus récentes, on trouvera dans les différentes Archives départementales (séries
D et T pour les archives publiques, F et J pour les archives privées) de
nombreux documents inédits : notes d’érudits, correspondances entre
savants, etc. On
pourra ainsi mettre en lumière des personnages secondaires inconnus ou
méconnus, ou proposer une biographie collective (prosopographie) visant à
dégager les caractéristiques et évolutions d’un groupe. Il serait intéressant
d’examiner le rôle de groupes spécifiques : les femmes, les protestants, les
Normands émigrés revenus d’Angleterre au début du xixe siècle...
Rencontres scientifiques et techniques
Une
composante importante de l’activité d’un scientifique réside dans la rencontre
et l’échange avec des pairs au-delà de son réseau habituel. Le savant
est donc un voyageur. Ainsi, au xiie siècle, le savant juif Ibn Ezra
séjournait à Rouen et expliquait des textes arabes aux savants chrétiens ;
au xviie
siècle, le mathématicien néerlandais Isaac Beeckman vint à Caen essayer la
lunette astronomique de son collègue Gilles Macé. Les cas abondent et il sera
intéressant d’en analyser quelques-uns. Au cours du xixe siècle, les
rencontres s’institutionnalisent. À partir d’une première expérience à Caen en
1833, Arcisse de Caumont imagine des séries de congrès scientifiques nationaux
et d’assises scientifiques régionales. En Normandie, les assises de Caumont
perdurent jusqu’en 1934 ; leurs actes contiennent de précieux rapports
périodiques sur les travaux scientifiques effectués en Normandie. À partir des
années 1870, les congrès de toutes sortes se multiplient et se spécialisent.
Créée en 1872, l’Association française pour l’avancement des sciences tient de
fréquents congrès en Normandie : Le Havre (1877, 1914, 1929), Rouen (1883,
1921, 1966), Caen (1894, 1955), Cherbourg (1905). On pourra s’intéresser à
toutes les formes de rencontres scientifiques et techniques (congrès,
séminaires, colloques, missions scientifiques ou techniques) ayant impliqué
fortement le milieu savant normand, par exemple aux premiers congrès
internationaux ayant eu lieu en Normandie. Au niveau régional, on n’oubliera
pas les congrès des sociétés historiques et archéologiques de Normandie, créés
en 1966, d’une certaine manière héritiers des assises de Caumont, avec
cependant un champ d’intérêts moins vaste.
Musées et autres lieux de culture
scientifique ou technique
Les cabinets de curiosité, comme celui qu’avait constitué
Gilles Macé à Caen au début du xviie siècle, sont à l’origine des musées
scientifiques et techniques. Aujourd’hui existe en Normandie une grande
diversité de tels musées qui peuvent intéresser par l’origine, la nature, la
présentation et la valorisation de leurs collections : outre le musée
d’histoire naturelle de Rouen, bien étudié, on peut citer ses homologues de
Caen (disparu) et du Havre, la Fabrique des savoirs d’Elbeuf (industrie textile,
sciences naturelles, archéologie), le Paléospace l’Odyssée (Villers-sur-Mer), le
muséum Emmanuel Liais (Cherbourg), le musée Alfred Canel (Pont-Audemer), le
musée d’Initiation à la nature (Caen), Expotec 103 (Rouen), le musée de
l’horlogerie (Saint-Nicolas-d’Aliermont), le musée des trésors géologiques
normands (Conches), le Souterroscope des ardoisières (Caumont-l’Éventé), les musées de géologie successifs de
l’université de Caen, le musée Flaubert et d’histoire de la médecine (Rouen), voire
le très confidentiel musée du CHU de Caen. Les musées liés aux mines normandes
offrent d’autres possibilités : musée de la mine de charbon de
Littry avec sa pompe à feu, musée du carreau de la mine de fer de
Saint-Germain-le-Vasson, projet de musée de la mine de fer de Diélette. On
pourra s’interroger sur les échecs comme celui de la Maison des ressources
géologiques près de la mine de fer de Saint-Rémy-sur-Orne ou sur les projets
avortés de mise en valeur de l’exploitation de la pierre de Caen. On pourra aussi s’intéresser aux
jardins botaniques et parcs zoologiques de Normandie, ainsi qu’aux CCSTI
(Centres de culture scientifique et technique) de Caen, Rouen et Dieppe. Pour
toutes ces structures, on analysera l’objectif qu’elles poursuivent ou
qu’elles poursuivaient, celui-ci ayant pu varier au cours du temps :
recherche savante, médiation, pédagogie, sensibilisation, innovation
collaborative. Enfin, on pourra s’essayer à la « biographie
d’objet », appliquée à un spécimen ou une pièce de musée au destin non
linéaire et significatif.
Édition scientifique ou technique
On s’intéressera naturellement en priorité aux ouvrages
scientifiques ou techniques publiés par les libraires-imprimeurs ou éditeurs de
Normandie depuis l’apparition de l’imprimerie dans les villes normandes jusqu’à
nos jours. On pourra aborder aussi les masses de travaux d’archéologie, de
sciences naturelles et ceux, plus rares, de sciences mathématiques, qu’on
trouve dans les monographies, mémoires et bulletins des sociétés savantes
normandes, ou bien encore les bulletins réguliers, tels le Bulletin
de la Commission météorologique du Calvados. On pensera aussi, pour
la période la plus récente, à l’édition en ligne et aux ressources numériques
scientifiques ou techniques élaborées en Normandie.
Sciences et techniques dans les bibliothèques
On pourra faire le point sur les ouvrages scientifiques ou
techniques qui se trouvaient dans les bibliothèques monastiques, conventuelles
ou capitulaires de Normandie, tant à l’époque médiévale qu’aux temps modernes.
De même, on pourra sonder les inventaires des bibliothèques des érudits
normands du xviie
siècle ou des collèges d’enseignement de l’Ancien Régime. Les bibliothèques
municipales ou universitaires actuelles pourront faire l’objet d’une étude
systématique de la provenance et la constitution de certains de leurs fonds
scientifiques et techniques : on peut penser au fonds donné par le
chimiste Jean Girardin à la bibliothèque municipale de Rouen en 1884 ou aux
ouvrages scientifiques offerts pour reconstituer la bibliothèque universitaire
de Caen après 1944. Certains documents peuvent faire l’objet d’études
particulières : le livre manuscrit étant resté au moins jusqu’à la
Révolution un véhicule primordial de la diffusion des connaissances
scientifiques, on trouve dans beaucoup de bibliothèques municipales des
manuscrits portant sur de tels sujets, qui n’ont que rarement été examinés. Les
bibliothèques des sociétés savantes et les bibliothèques privées ne sont pas à
négliger : celle de la Société nationale des sciences naturelles et
mathématiques de Cherbourg est, par exemple, l’une des plus riches
bibliothèques scientifiques de France.
Sciences humaines et sociales
Jusqu’au xviie
siècle, savants et professeurs nous paraissent souvent d’une étonnante polyvalence : les divisions
disciplinaires qui nous sont familières ne leur sont pas applicables. On pourra
donc s’intéresser aux Normands qui ont peuplé l’université de Paris au Moyen Âge, à l’érudition littéraire, scientifique,
géographique et philologique en Normandie aux xvie et xviie
siècles, à l’enseignement parallèle des humanités et des sciences dans les
collèges normands des Jésuites et des Oratoriens. On pourra surtout examiner
les développements des sciences humaines en Normandie, ou à partir de la
Normandie, du xixe
au xxie
siècle.
Parisien
lié à la Normandie, Jules Michelet, que Guizot avait nommé chef de la section historique des
Archives du royaume, a inauguré en histoire une méthode et une pensée scientifique.
Il serait particulièrement désirable d’analyser des cas où les sciences
humaines ont recouru à des méthodes empruntées aux sciences exactes. Les
statistiques criminelles et sociales en Haute-Normandie sont un exemple typique
du xixe
siècle, tandis qu’au xxe
siècle se sont constitués à partir de l’université de Caen des réseaux de
chercheurs en archéométrie (autour de Michel de Boüard), en histoire sérielle
et quantitative (autour de Pierre Chaunu) et en théorie du choix social (autour
de Maurice Salles). Le cas contraire est également intéressant : le réseau
de géographes travaillant sur la notion d’« espace vécu », animé
depuis Caen par Armand Frémont, s’est détourné tant de la géographie physique
que de la géographie quantitative pour se rapprocher des sciences humaines et
sociales. Résultats de ces déplacements, la remise en question des divisions
disciplinaires classiques et sa traduction institutionnelle sont un sujet peu
étudié. Enfin, l’utilisation de techniques innovantes, puis d’outils
informatiques, dans les sciences humaines et sociales offre aussi des possibilités
de sujets de recherche.
Sciences, techniques et industrie
On mettra spécialement
en avant les techniques bien présentes en Normandie qui ont entretenu un
rapport avec les sciences – qu’elles en aient été des applications pratiques ou
bien des instruments à leur service. On peut penser à la gnomonique (cadrans
solaires), à l’horlogerie, à la conception d’instruments d’astronomie nautique,
à la cartographie marine, à la signalisation maritime (phares), aux techniques
d’exploitation de mines, de fabrication de métaux, mais aussi aux techniques
d’enregistrement (photographie), de reproduction (lithographie), de moulage
(lottinoplastique), d’imagerie médicale (radiographie par rayons X), de
fabrication (impression 3D), d’identification (cartes à puce), etc. Les brevets,
les catalogues, les récompenses peuvent faire l’objet de recherches. On pourra
explorer les archives d’entreprise (certaines, comme celles de Moulinex ou de la
Société métallurgique de Normandie, ont été déposées aux archives
départementales).
On pourra enfin s’intéresser à la géographie de l’innovation technique en
Normandie, y compris aux récents « campus technologiques ».
Mémoire, historiographie et patrimoine des sciences et des techniques
La mémoire
des savants et inventeurs normands a été entretenue à travers les statues et
bustes du xixe
siècle, les bas-reliefs et gravures sur pierre de la Reconstruction (Caen, Le
Havre), les noms de rues, d’établissements scolaires et d’amphithéâtres universitaires,
les maisons natales et monuments funéraires, les commémorations et expositions
temporaires ou permanentes. Les noms honorés varient dans le temps et l’espace.
Aux xixe
et xxe
siècles ont été écrites de nombreuses notices relatives à certains aspects de
l’histoire des sciences et techniques en Normandie : on pourra
s’interroger sur les auteurs de ces notices, leurs choix, méthodes et visées.
La controverse sur l’idée d’une « Normandie savante » mérite
l’intérêt : la Liste de scientifiques normands
de Wikipedia a failli être supprimée en 2007 pour « régionalisme ».
Le naufrage du projet éditorial de Colette et Guy Héraud sur La
Normandie des savants – seul un fascicule consacré à Laplace
est paru en 2000 – vaudrait d’être éclairé. On pourra aussi s’intéresser à
la place de l’histoire des sciences et techniques dans les cursus des
universités normandes et la formation des enseignants des académies normandes,
ou aux aspects historiques mis en avant lors de la Fête de la science, créée en
1992. On pourra enfin faire le point sur les actions de préservation et
valorisation du patrimoine scientifique et technique : cadrans et
méridiennes de l’espace public, archives et collections des universités,
matériel scientifique pédagogique des établissements scolaires.
⁂
ORIENTATION
BIBLIOGRAPHIQUE
1. Généralités sur l’histoire des sciences, techniques
et sciences humaines
Bruno Belhoste, Histoire
de la science moderne : de la Renaissance aux Lumières, Paris,
Armand Colin, 2016, 288 p.
Jean-Pierre Chaline, Sociabilité
et érudition : les sociétés savantes en France, Paris, Éditions
du CTHS, 1998, 479 p.
Joël Chandelier, Catherine Verna et Nicolas Weill-Parot (dir.), Science et technique
au Moyen Âge (xiie-xve siècle), PU de
Vincennes, 2017, 439 p.
Jean Dhombres
(dir.), La Bretagne des savants et
des ingénieurs, Rennes, CCSTI et Ouest-France, t. I : 1750-1825,
1991 ; t. II : 1825-1900 ; 1994 ; t. III : le xxe
siècle, 1999.
Jean-François Dortier (dir.), Une histoire des
sciences humaines, Paris, Sciences humaines, 2012, 312 p.
Maurice Dumas (dir.), Histoire
générale des techniques, Paris, PUF, 1962-68, 3 vol.
Liliane Hilaire-Pérez, Fabien Simon et Marie Thébaud-Sorger (dir.), L’Europe des
sciences et des techniques xve-xviiie siècles : un
dialogue des savoirs, PU de Rennes, 2016, 560 p.
Simone Mazauric, Histoire
des sciences à l’époque moderne, Paris, Armand Colin, 2009, 274 p.
Dominique Pestre (dir.), Histoire
des sciences et des savoirs, t. 1 : De la Renaissance aux
Lumières, t. 2, Modernité et Globalisation, t. 3 : Le siècle des
technosciences, Paris, Le Seuil, 2015.
René Taton (dir.), Histoire
générale des sciences, Paris, PUF, 1957-64, 4 vol.
Laurent-Henri Vignaud, Histoire
des sciences et des techniques - xvie-xviiie siècle, Paris,
Armand Colin, 2020, 400 p.
Collectif, L’Âge
industriel : 200 ans de progrès et de catastrophes, numéro hors-série de L’Histoire (Les collections) 91, avril-juin 2021.
2. Histoire des universités normandes
Pierre Ageron et Patrice Gourbin, « La faculté des sciences
de Caen (1809-2007) : la tentation d’une deuxième université », notes
d’une conférence prononcée au colloque Il était une fois
l’université de Caen Basse- Normandie (5-6 octobre 2007) [en
ligne].
Marion Bernard-Schweitzer, Les
Collèges normands à Paris à la fin du Moyen Âge : histoire
institutionnelle et étude prosopographique de leur recrutement,
thèse de doctorat, université Paris Sorbonne, 2018, 702 p.
Anne Bidois, Olivier Feiertag et Yannick Marec
(dir.), L’Université de Rouen (1966-2016),
2 vol., PU de Rouen et du Havre, 2016, 224 et 154 p.
Alexandre Bigot et Henri Prentout, L’Université de Caen :
son passé, son présent (1432-1932), Imprimerie artistique Malherbe
de Caen, 1932, 296 p.
Thomas Moreau, Étudier, enseigner,
rayonner : l’université de Caen (1793-1944), thèse de
doctorat, université de Caen Normandie, 2018, 1059 p.
Jean Quellien, Dominique Toulorge et Serge David, Histoire de
l’université de Caen (1432-2012), PU de Caen, 2012, 360 p.
Lise Roy, L’Université
de Caen aux xve
et xvie siècles :
identité et représentation, Leyde/Boston, Brill, 2006, 314 p.
Albert de Saint-Germain, Recherches
sur l’histoire de la faculté des sciences de Caen de 1809 à 1850,
Caen, Henri Delesques, 1891, 65 p.
Josette Travert, Dominique Toulorge et Régis Carin (dir.), La
Science sur un plateau : au nord de Caen, un demi-siècle de développement
(1967-2017), PU de Caen, 2018, 334 p.
3. Histoire
des académies et sociétés savantes normandes
Michel de Boüard, « Les sociétés savantes en
Normandie », Études Normandes 34/3 (1985),
p. 35-46.
Frédéric Chemin,
La Société d’agriculture de la Seine-Inférieure (1761-1880) : l’impact
d’une institution normande sur les acteurs du monde agricole, thèse de
doctorat, université de Caen Normandie, 2016, 508 p.
André Dubuc, « Activité et évolution des
sociétés savantes en Normandie », dans : Les Sociétés
savantes : leur histoire, actes du 100e
congrès national des sociétés savantes, Section d’histoire moderne et
contemporaine et Commission d’histoire des sciences et techniques du CTHS,
Bibliothèque nationale, 1975, p. 103-120.
David Stephan Lux,
Patronage and Royal Science in Seventeenth Century France:
The Académie de Physique in Caen, Cornell University Press, 1989,
199 p.
Jacqueline Musset,
Bernard Garnier, Yves Noël et Marcel Weyant (dir.), Histoire et
Renouveau : 350e anniversaire de l’Académie des sciences, arts
et belles-lettres de Caen, Caen, ASABL, 2002, 286 p.
Guillaume Viel, Sociabilité
et érudition locale : les sociétés savantes du département de la Manche,
du milieu du xviie
siècle au début du xxe
siècle, thèse de doctorat, université de Caen Normandie, 2017, 314 +
387 p.
4. Histoire des sciences
en Normandie (généralités)
4.1. Aperçus généraux
Pierre Ageron, « Les sciences arabes à
Caen au xviie
siècle », dans : P. Ageron et É. Barbin (dir.), Circulation
- Transmission - Héritage : histoire et épistémologie des mathématiques,
Caen, IREM de Basse-Normandie, 2011, p. 95-121.
Comité d’études régionales normandes, Les
Études normandes : exposés et méthodes, Bayeux, Colas, 1944,
445 p.
Colette et Guy Héraud, La
Normandie, terre de savants, « en deux volumineux tomes », vers 1999 ? [ce
manuscrit inédit est mentionné dans : F. et J. Poilleux, « Hommage à
Guy Héraud (1923-2008) », Le Pays d’Auge 59/2 (2009),
p. 3].
Jean Jacquet, « Les sciences en
Normandie depuis la Libération : activité récente en matière
scientifique », Études normandes 54
(1955), p. 444-448.
Jacques Liger, Les Sciences
à Rouen du xviie
au xxe
siècle, Rouen, Les Amis des monuments rouennais, 1972, 28 p.
Renate Smithuis,
« Science in Normandy and England under the Angevins: The Creation of
Avraham Ibn Ezra’s Latin Works of Astronomy and Astrology », dans : G.
Busi (ed.), Hebrew to Latin-Latin to Hebrew: The Mirroring
of Two Cultures in the Age of Humanism, Freie Universität Berlin,
2006, p. 26-61.
Serge et Henny Sochon, Savants et
inventeurs de Normandie, OREP, 2019, 126 p.
Marcel Weyant, « Quelques aspects des
sciences de la nature à l’Académie de Caen depuis ses origines »,
dans : Histoire et Renouveau : 350e
anniversaire de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen,
Caen, ASABL, 2002, p. 129-156.
Wikipedia, Liste de scientifiques normands,
2005-2021 [versions successives et discussion archivées].
4.2.
Mémoire des hommes de
science en Normandie
Léon Puiseux et Émile Charles, Notices sur Malherbe, La
Place, Varignon, Rouelle, Vauquelin, Descotils, Fresnel et Dumont-d’Urville,
précédées de : Inauguration des statues de Laplace et
Malherbe et des bustes de Varignon, Rouelle aîné, Collet-Descotils, Fresnel,
Vauquelin et Dumont-d’Urville à Caen le 5 août 1847, Caen,
imprimerie B. de Laporte, 1847.
Laurent Dujardin, « Les commémorations à
caractère scientifique en Normandie », dans : B. Bodinier
(dir.), Commémorer en Normandie, actes du 46e congrès de la Fédération des sociétés
historiques et archéologiques de Normandie, 2012, p. 81-90.
Emmanuel Luis, « Les grands hommes de
l’université de Caen : un programme sculpté méconnu sous la Monarchie de
Juillet », Bulletin de la Société des antiquaires de
Normandie 72 (2013), p. 221-247.
4.3.
Histoire de
l’histoire des sciences en Normandie
Catherine et
Denis Lanier et Jean-Pierre Le Goff, « Le séminaire
interdisciplinaire d'histoire des sciences du Lycée Malherbe »,
dans : B. Beck et J.-G. Lepoivre (dir.), Le
Lycée Malherbe, deux siècles d’histoire, Caen, Association du
bicentenaire du lycée Malherbe, 2004, p. 283-290.
Jean-Pierre Le Goff, « Militer pour
l’introduction d’une perspective historique dans l’enseignement des sciences au
niveau secondaire », Archives internationales
d’histoire des sciences 57-2, 2007, p. 515-533.
Yannick Marec,
« Autour de la métrologie historique et de ses prolongements. L’IREM
de Rouen et ses apports à l’histoire universitaire », dans : J. Auvinet,
G. Moussard et X. Saint-Raymond (dir.), Circulation :
mathématiques, histoire, enseignement, Limoges, PULIM, 2018, p. 103-118.
5. Histoire
des sciences mathématiques
et physiques en Normandie
5.1. Aperçus généraux
Pierre Ageron, « Des mathématiques en
Normandie, des dernières années du règne de Charles IX à la mort de Louis
XIII (1572-1643) », Bulletin de la Société des
antiquaires de Normandie 74 (2015), p. 71-100.
Albert Anthiaume, Cartes
marines, constructions navales, voyages de découverte chez les Normands
(1500-1650), Paris, Ernest Dumont, 1916, 2 vol.
Albert Anthiaume, Évolution
et enseignement de la science nautique en France, et principalement chez les
Normands, Paris, Ernest Dumont, 1920, 2 vol.
Danièle Baverel, Pascale Goutagny et Josette Méasson,
Les Cartographes et les Nouveaux Mondes : une
représentation normande des grandes découvertes, Rouen, Point de
vues, 2011.
Jean-Pierre Le Goff, Liste de
savants normands, de naissance ou d’adoption : mathématiques &
sciences physiques, suivi de : Bibliographie
des savants normands, de naissance ou d’adoption : sciences physico-mathématiques,
Caen, APMEP, 2000.
Jean-Pierre Le Goff, « Quelques figures de
l’enseignement des sciences mathématiques au Lycée de Caen », dans :
B. Beck et J.-G. Lepoivre (dir.), Le Lycée
Malherbe, deux siècles d’histoire, Association du bicentenaire du
lycée Malherbe, 2004, p. 189-200.
Yves Noël, Physiciens et
chimistes d’hier dans l’Académie de Caen, Caen, imprimerie du
rectorat, 1998, 46 p.
Yves Noël, « Sur la chimie et les Mémoires de l’Académie de Caen », dans : Histoire et Renouveau : 350e anniversaire de
l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, ASABL,
2002, p. 157-165.
Claude Roche, « L’Académie de Caen et les
mathématiques », dans : Histoire et
Renouveau : 350e anniversaire de l’Académie des sciences, arts
et belles-lettres de Caen, Caen, ASABL, 2002, p. 167-171.
Sarah Toulouse, L’Art de
naviguer : hydrographie et cartographie marine en Normandie (1500-1650),
thèse pour le diplôme d’archiviste paléographe de l’École nationale des
chartes, 1994, 2 vol.
Marcel Weyant, « Astronomes
normands », Capella (Revue de l’Association normande
d’astronomie) 5 (1986), p. 5-10.
5.2.
Nicole Oresme
Alain Costé, « L’œuvre scientifique de
Nicole Oresme », Bulletin de la Société historique de Lisieux 37
(1997), p. 39-48.
Philippe Debroise, Mathématiques
de l’intensité et Merveilles de la nature : étude sur le Tractatus
de configurationibus qualitatum et motuum de Nicole Oresme,
thèse de doctorat, université Paris-Diderot, 2019, 1336 p.
Jeannine Quillet (dir.), Autour
de Nicole Oresme, Paris, Vrin, 1990, 258 p.
Sabine Rommevaux, Les
nouvelles théories des rapports mathématiques du xive au xvie
siècle, Turnhout, Brepols, 2014, 302 p.
5.3.
Gilles Macé
Henri Prentout, François-Gilles
Macé : un professeur de mathématiques à l’université de Caen au
commencement du xviie
siècle, Caen, Henri Delesques, 1912.
Marcel Weyant, « La grande comète de 1618
observée par l’astronome caennais Gilles Macé (1586-1637) : de
l’astronomie à l’astrologie », Mémoires de l’Académie
des sciences, arts et belles-lettres de Caen 25 (1987),
p. 137-159.
5.4.
Pierre Varignon
Pierre Ageron et Didier Bessot, « De Varignon au père André :
tribulations normandes d’un cours de géométrie », dans : P. Ageron
et É. Barbin (dir.), Circulation - Transmission - Héritage : histoire
et épistémologie des mathématiques, Caen, IREM de Basse-Normandie, 2011,
p. 181-200.
Pierre Costabel, Pierre
Varignon (1654-1722) et la diffusion en France
du calcul différentiel et intégral, Paris, Palais de la Découverte,
1966, 28 p.
Pierre Costabel, « Pierre Varignon :
L’homme, sa carrière, sa rencontre avec Jean I Bernoulli », dans : P.
Costabel et J. Peiffer (éd.), Der Briefwechsel von Johann
I Bernoulli, vol. 2-1 : Der
Briefwechsel mit Pierre Varignon (1692–1702), Bâle, Springer, 1988, p. 5-14.
5.5. Pierre
Simon Laplace
Jean Dhombres
et Jean-Pierre Le Goff (éd.), Laplace et son temps, actes du colloque international
de Caen (Archives départementales du Calvados, 1999), Caen, Relais d’sciences/Archives
départementales du Calvados, 2003, CD-ROM.
Jean Dhombres,
Serge Sochon et Suzanne Debarbat, Pierre
Simon de Laplace (1749-1827), Le parcours d’un savant : écolier normand,
marquis, académicien, Paris, Hermann, 2012, 326 p.
Roger Hahn, Le Système du monde. Pierre
Simon Laplace : un itinéraire dans la science,
Paris, Gallimard, 2004, 304 p.
Roger Hahn
(éd.), Correspondance de Pierre Simon Laplace (1749-1827),
2 vol., Turnhout, Brepols, 2013, xiv + 1416 p.
Colette et Guy Héraud, La Normandie des savants : Pierre-Simon Laplace
(1749-1827), Condé-sur-Noireau,
Corlet, 1999, 104 p.
5.6. Urbain
Leverrier
Françoise
Lamotte et Maurice Lantier, Urbain Leverrier, savant universel, gloire nationale, personnalité
cotentine (1811-1877), Coutances, OCEP, 1977,
185 p.
James Lequeux, Le Verrier, savant magnifique et détesté, Paris, EDP, 2009, 401 p.
5.7.
Quelques autres savants
normands (sciences mathématiques et physiques)
Pierre Ageron,
« Le programme pédagogique de Guillemme Le Vasseur, architecte, professeur de
mathématiques, ingénieur et pilote en la mer océane (v. 1564-1634) », dans :
F. Neveux et B. Bodinier (éd.), Éduquer et instruire en Normandie, Louviers,
FSHAN, 2016, p. 103-114.
Philippe Haudrère, « Jean Baptiste d’Après
de Mannevillette et les progrès de la connaissance de l’Océan Indien au xviiie siècle,
d’après les routiers et les cartes françaises », Revue française
d’histoire du livre 94-95 (1997), p. 53-62.
Élisabeth Hébert (dir.), Le
Traité de navigation de Jean-Baptiste Denoville : analyse et commentaires,
Rouen, Points de vue, 2008, 160 p.
Odile Le
Guillou-Kouteynikoff (traduction, commentaires), Guillaume Gosselin, De Arte magna libri IV /
Traité d’algèbre, suivi de Praelectio
/ Leçon sur la mathématique, Les Belles Lettres, 2016, 530 p.
René Le Texier, « Un astronome coutançais aux Indes :
Le Gentil de La Galaisière », Revue de la Manche 43/170 (2001), p. 89-94.
François Plantade, Jules
Houël et la circulation des mathématiques dans la seconde moitié du xixe siècle : les
réseaux français et européens d’un universitaire de province,
thèse de doctorat, université de Nantes, 2018, 655 p.
Jean-Yves Sarazin et Élisabeth Hébert (éd.), Jacques de Vaulx, Nautical Works / Œuvres nautiques / Nautische Werken,
Cologne, Taschen, 2018, 260 p.
Marcel
Weyant, « Un grand astronome
normand : André Danjon », Mémoires de l’Académie nationale des
sciences, arts et belles-lettres de Caen 28 (1990), p. 45-48.
6. Histoire
des sciences naturelles en Normandie
6.1. Aperçus généraux
Gérard Breton,
Rémi Cousin et Jean-Pierre Watté, « La salle de paléontologie
(-préhistoire, -minéralogie) du muséum d’histoire naturelle du Havre », Bulletin
trimestriel de la Société géologique de Normandie et des amis du muséum du
Havre 81/3-4 (1994), p. 35-83.
Arnaud Brignon, « Les premières découvertes
de vertébrés jurassiques aux Vaches Noires (Calvados, France) », dans : Paléontologie et Archéologie en Normandie (actes du premier
colloque de l’APVSM, 5-6 octobre 2019), Bulletin de
l’Association paléontologique de Villers-sur-Mer, 2020, p. 7-40.
Éric Buffetaut, Chercheurs
de dinosaures en Normandie, Louviers,
Ysec, 2011, 158 p.
Monique Fouray et Michel Lerond, Le 150e anniversaire
du muséum de Rouen : historique, évolution de la muséologie en sciences
naturelles, Centre de documentation du muséum d'histoire naturelle
de Rouen, 1978, 181 p.
Gervais de La Rue, « Recherches sur l’étude
de la botanique à Caen », Mémoires de la société linnéenne
du Calvados, 1824, p. 159-178.
Octave Lignier, « Essai sur l’histoire du
jardin des plantes de Caen », Bulletin de la société
linnéenne de Normandie, Caen, E. Lanier, 1905, 5e série,
8e vol., 1904, p. 27-175.
Fernand Moreau, « Histoire
des serres du Jardin des plantes de Caen », Mémoires de l’Académie nationale des sciences, arts et
belles-lettres de Caen 10 (1961), p. 76-82.
Bénédicte Percheron, « Les origines du muséum
d’histoire naturelle de Rouen », Bulletin de la
Société libre d’émulation de la Seine-Maritime, année 2008-2009,
p. 147-159.
Bénédicte Percheron, Les
Sciences naturelles à Rouen au xixe
siècle : muséographie, vulgarisation et réseaux scientifiques,
Paris, éditions Matériologiques, 2017, 710 p.
Léon Tolmer, Index bibliographique des
travaux de sciences naturelles concernant la Normandie, le Maine, l’Anjou et le
Blésois pour la décade 1923-1933, rapport présenté aux Assises de Caumont
tenues à Caen le 20 novembre 1934, Caen, Jouan et Bigot, 1935, 192 p.
René Viguier, « La botanique en
Normandie et les botanistes normands depuis 1823 », Bulletin
de la Société linnéenne de Normandie, 7° série, volume
supplémentaire publié à l’occasion du centenaire de la société (1927),
p. 56-90.
6.2. Quelques savants normands (sciences
naturelles)
Patrick M. Arnaud,
Jean Beurois et Sylvie Arnaud, « Étienne Peau (1877-1940),
journaliste, inventeur, naturaliste et explorateur des îles Kerguelen :
une figure normande méconnue », Bulletin trimestriel de la Société
géologique de Normandie et des amis du muséum du Havre 81/2 (1994),
p. 9-25.
Arnaud Brignon,
« Charles de Gerville et les premiers restes de Plesiosauria signalés dans
le Jurassique inférieur de France (Hettangien, région de Valognes,
Manche) », Comptes-rendus Palevol, 2019, vol. 18, p. 390-406.
Maryline Cantor-Coquidé, Pouchet,
savant et vulgarisateur : musée et fécondité, Nice, Z’éditions,
1994, 260 p.
Thierry Vincent, « Josse Hardy (1798-1863),
ornithologue dieppois, parcours d’un amateur et devenir des collections »,
dans : Mécènes et collectionneurs, actes du 121e congrès
des Sociétés historiques et scientifiques, section histoire moderne et
contemporaine (Nice, 1996), Paris, éditions du CTHS, 1999, t. 1,
p. 239-253.
6.3.
Littérature et
sciences naturelles
Philippe Régnier, « Sciences
naturelles et médecine dans La Sorcière de Michelet »,
dans : L. Andries (dir.), Le Partage des savoirs du xviiie au xixe siècle, Lyon, PUL, p. 203-224.
G. Séginger
(dir.), Flaubert, les sciences de la nature et de la vie, dossier
spécial, Flaubert : revue critique et génétique 13 (2015).
7.
Histoire des sciences humaines, économiques et sociales en
Normandie
Évelyne Barbin et Yannick Marec, « Un laboratoire des
statistiques sociales : Rouen dans la première moitié du xixe siècle »,
Histoire & Mesure 2/1 (1987),
p. 33-55.
Bernard Bodinier, Philippe Manneville, François Neveux et Michel Nortier, Un demi-siècle d’histoire normande : l’apport
des 50 congrès de la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de
Normandie, Louviers, FSHAN, 2015, 180 p.
Lucien Febvre, Michelet,
créateur de l’histoire de France - Cours au Collège de France 1943-44, édition établie par Brigitte Mazon
et Yann Potin, Paris,
Vuibert, 2014, 445 p.
Suzanne Guellouz
(éd.), Pierre-Daniel Huet (1630-1721), actes du Colloque de Caen (12-13
novembre 1993), Paris-Seattle-Tübingen, Gunter Narr Verlag, 1994, 276 p.
Jean-Paul Hervieu,
Emmanuel Poulle et Philippe Manneville (dir.), La place de la
Normandie dans la diffusion des savoirs : du livre manuscrit à la
bibliothèque virtuelle, actes du 40e congrès des Sociétés
historiques et archéologiques de Normandie (Avranches, 2005), Rouen, FSHAN,
2006, 332 p.
Vincent Juhel (dir.), Arcisse
de Caumont (1801-1873), érudit normand et fondateur de l'archéologie française,
actes du colloque international organisé à Caen du 14 au 16 juin 2001, Caen,
Société des antiquaires de Normandie, 2004, 528 p.
Henri
Charles Loffet, Le
Goût de l’Égypte - Voyageurs normands au pays des pharaons
(exposition au Scriptorial d’Avranches du 2 avril au 18 septembre 2016),
Cabourg, Les Cahiers du temps, 2016, 127 p.
Henri Charles Loffet, « Quelques pionniers
normands à l’origine des études égyptologiques et proche-orientales
françaises », Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, à
paraître.
Benoît Malbranque, « Les économistes
normands, pionniers de la science économique », Laissons
faire (Revue des économistes français) 23 (2016), p. 30-42.
Benoît Marpeau et Bertrand Hamelin, « Intellectuel normand ou
intellectuel en Normandie ? Michel de Boüard et Jean Mabire, itinéraires
croisés », dans : De part et d’autre de la
Normandie médiévale, recueil d’études en hommage à François Neveux, Cahiers des Annales de Normandie 35 (2009),
p. 269-293.
Dominique Varry,
« Sous la main de la nation » : les bibliothèques de l’Eure
confisquées sous la Révolution française, Ferney-Voltaire, Centre
international d’étude du xviiie siècle, 2005, 285 p.
Guy Verron,
Pierre Daniel Huet - Le savant universel, Paris, H&D, 2020, 508 p.
Nicole Zapata-Aubé
(dir.), Lottin de Laval : archéologue et peintre
orientaliste (1810-1903), Bernay, Association pour la promotion de
la culture, 1997, 166 p.
8. Histoire des sciences médicales et
pharmaceutiques en Normandie
Pierre Berteau,
« Médecins, médecine et lycée Corneille », Études
normandes 4 (1993), p. 83-93.
Bibliothèque municipale de Bernay, Jacques Daviel (1693-1762) - les lumières
de l’œil, catalogue d’exposition,
Bernay, Association pour la promotion de la culture, 1993, 80 p.
Bernard Clanet, Un aliéniste réformateur au xixe
siècle : Louis Delasiauve (1805-1893), thèse de médecine, université de Caen, 1985.
Louis Duval, Les
Fierabras, médecins rouennais et alençonnais aux xvie et xviie
siècles, Alencon, Herpin, 1901, 15 p.
Daniel Fauvel,
Yannick Marec et al.,
« Dossier d’articles : Charles Nicolle, un savant entre la Normandie et la
Tunisie », actes du colloque organisé à Rouen le 26 novembre 2016,
Mémoires de la protection sociale en Normandie 14 (2017-18).
Karl
Feltgen, « Le Dr Charles
Lebailly (1880-1945) : un microbiologiste normand méconnu, ami et
collaborateur de Charles Nicolle », Mémoires de la protection sociale
en Normandie 15 (2019-20), p. 37-52.
Isabelle Guichard,
Un collaborateur oublié de Magendie : Constantin
James (1813-1888) de Bayeux, médecin éclectique, apôtre du thermalisme,
thèse de médecine, université de Caen, 1993.
Colette et Guy Héraud,
« Autour de Nicolas Vauquelin », Actualités
pharmaceutiques 227 (1985), p. 92-93 ; 228 (1986),
p. 44-45 ; 229 (1986), p. 54-55 ; 230 (1986),
p. 68-69.
Thierry Haustgen,
« Le lycée d’Évreux, un berceau de la neuro-psychiatrie française », Connaissance de l’Eure 86 (1992), p. 14-23.
Jacques Leménager, « Les médecins de
l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen aux xviiie et xixe
siècles », Histoire et Renouveau : 350e
anniversaire de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen,
Caen, ASABL, 2002, p. 175-187.
Philippe Perearnau, « Nicolas Vauquelin
(1763-1829 : itinéraire d’un savant », Bulletin de la Société
historique de Lisieux 37 (1997), p. 68-75.
Jacques Poirier et Jean-Louis Signoret (dir.), De Bourneville à la sclérose tubéreuse : un
homme, une époque, une maladie,
Paris, Flammarion, 1991, 206 p.
Jules Roger,
Les Médecins normands du xiie
au xixe siècle :
biographie et bibliographie, Paris, G. Steinheil, t. I
(Seine-Inférieure), 1890, 372 p. ; t. II (Calvados, Manche, Orne et Eure),
1895, 292 p.
Jean Théodoridès,
Pierre Rayer (1793-1867) : un demi-siècle de médecine française,
Paris, Louis Patiente, 1997, 266 p.
Jean-Claude Vimont,
« Phrénologie rouennaise : les collections retrouvées », Bulletin
de la Société libre d’émulation de la Seine-Maritime (1994), p. 38-58.
9.
Histoire des techniques en Normandie
Alain Becchia, La
Draperie en Normandie du xiiie au xxe siècles, Rouen, PURH, 2003, 544 p.
Jean-François Belhoste, Yannick Lecherbonnier et al., La Métallurgie normande (xiie-xviie siècles) : la révolution du haut-fourneau, Caen, L’Inventaire, 1991, 322 p.
Michel Chaplain et Jean-François Belhoste, « Le patrimoine industriel dans le département de
l’Eure (xviiie-xixe siècles) », Connaissance de l’Eure 47-48 (1983), p. 3-31.
Pierre Coftier, L’Amiante en Normandie (1886-1960), Cabourg, Cahiers du temps, 2012,
128 p.
Pierre Coftier, Mineurs de charbon en Normandie (xviiie-xxe siècles), Cabourg, Cahiers du temps, 2006,
223 p.
Aurélie Désannaux,
« Mesure du temps et histoire des techniques : les débuts de
l'horlogerie en Normandie (xive-xvie siècles) »,
Annales de Normandie 60/1 (2010), p. 27-70.
Paul Drouet,
« L’introduction de la lithographie à Caen en 1819 », Bulletin de la
Société des antiquaires de Normandie 13 (1885), p. 119-139.
Olivier Dugué,
Laurent Dujardin, Pascal Leroux et Xavier Savary, La Pierre de Caen : des
dinosaures aux cathédrales, Condé-sur-Noireau, Corlet, 2010,
112 p.
Philippe Dupré,
Gabriel Désert et Yannick Lecherbonnier, De l’hydraulique à la vapeur en Normandie (xviiie-xixe siècles), Caen, musée de Normandie, 1993.
Bernard Goupil, « Centenaire de la préparation électrolytique de l’aluminium »
(compte-rendu de séance du 3 mai 1986), Bulletin de la Société des antiquaires
de Normandie 60 (1992), p. 344.
Jules Hédou,
La Lithographie à Rouen, Rouen, Augé, 1877, 82 p.
Jean Le Güen, « Célestin-Adrien Soret (1854-1931), professeur,
photographe, pionnier de
la radiologie au Havre », Cahiers havrais d’études diverses 56
(1997), p. 35-60.
André Lemaire,
Marianne Lombardi et Éric Gebus, Montres et
Cie : horlogers normands du xviie
siècle, Saint-Nicolas d’Aliermont, Éditions du musée de
l’Horlogerie, 2014, 48 p.
Philippe Manneville,
« Le laboratoire municipal d’analyse », Bulletin de liaison du
Centre havrais de recherche historique 49 (1994), p. 3-5.
Jean Obaton
et Jean Pitre, Cent
ans d’activité du laboratoire départemental du Calvados, Archives
départementales du Calvados, 1997, 78 p.
Rodrigue Pilleul,
Les Brevets d’invention : la naissance d’une
institution « utile » – L’exemple de la Haute Normandie
(1791-1806), mémoire de maîtrise sous la direction de
C. Mazauric et A. Becchia, université de Rouen, 1993, 144 p.
Pierre Varrès,
« Le centre de recherches de la C.F.R. [Compagnie française de
raffinage] », Présence normande, mai 1963,
p. 25-28.
57e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de
Normandie
à LOUVIERS, du 12 au 15 octobre 2022.
LES NORMANDS ET LA SCIENCE
Sciences exactes et sciences humaines, technologie et techniques
Proposition de
communication
Les propositions de communication seront examinées au
printemps 2022 (pour une réponse mi-avril) par le comité scientifique du
congrès qui retiendra en priorité les travaux les plus innovants par leur
problématique ou leurs sources et ceux qui s’inscrivent le mieux dans le thème
tel qu’il est défini par les orientations de recherche indiquées dans la
circulaire d’annonce.
La durée des communications ne doit pas
excéder vingt minutes.
Un vidéoprojecteur
sera à la disposition des orateurs (prévoir une clef USB à enregistrer avant la
séance). Les auteurs s’engagent à présenter leur communication à l’horaire
défini par les organisateurs. Ils demeurent propriétaires de leur texte, mais réservent,
à titre gracieux, la priorité de sa publication aux actes du congrès. Ils
recevront après le congrès les consignes de présentation de leur texte écrit,
dont la longueur sera de l’ordre de 25 000 à 35 000 signes (caractères+espaces)
selon le nombre de communications retenues.
À retourner avant le 15 mars 2022 (délai de rigueur) à secretaire@fshan.fr ou fshan@laposte.net
NOM :
Prénom :
Adresse :
Téléphone : Courriel :
Société adhérente
à la FSHAN ou organisme :
propose de
présenter une communication sur le thème suivant :
Titre :
RÉSUMÉ (une vingtaine de lignes) :
PRINCIPALES SOURCES UTILISÉES :