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lundi 8 avril 2019

L'école d'autrefois - Presse locale

L'école d'autrefois
Article

Article publié par "La Manche Libre" en mars.


Cet article présente La Maison de l'Histoire de l’École dans la Manche, les objectifs de l'association, et son programme d'activités 2019.

Il rappelle également les jours et les horaires d'ouverture.



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Les Mémoires d’Hervé de Tocqueville

Hervé de Tocqueville
Hervé de Tocqueville
Les Mémoires d’Hervé de Tocqueville, édition établie par M. Jean-Louis Benoît, Nicole Fréret et Christian Lippi

Une publication des Archives départementales, Maison de l’histoire de la Manche / Conseil départemental de la Manche

« Mes enfants me pressent d’écrire l’histoire de ma vie, j’y consens par égard pour eux, car elle n’ouvre d’intérêt que pour quelques circonstances de ma jeunesse et pour les rapports politiques que j’ai eus dans un âge plus avancé ».
Les Mémoires d’Hervé de Tocqueville
Ouvrage
C’est sous la monarchie de Juillet, entre 1834 et 1840, qu’Hervé de Tocqueville, retiré des affaires depuis la révolution de 1830, rédige ses Mémoires. Ce texte est destiné à ses fils, Hippolyte, Édouard et Alexis, le célèbre penseur et homme politique manchois.

Après un bref récit de sa jeunesse, le texte d’Hervé de Tocqueville couvre une période qui s’étend de 1793, date de son mariage avec la petite-fille de Louis de Malesherbes, le défenseur de Louis XVI durant son procès devant la Convention, jusqu’à la révolution de juillet 1830, les Trois Glorieuses qui aboutirent à l’abdication puis à l’exil du roi Charles X. Ce manuscrit constitue donc un témoignage inédit, d’un acteur situé aux premières loges des événements politiques de ce début du XIXe siècle : la Révolution française, le Premier Empire et la Restauration ; événements parfois méconnus qui marquent pourtant encore l’histoire de nos institutions.

La science sur un plateau, Au nord de Caen un demi-siècle de développement

La science sur un plateau
Couverture de l'ouvrage

TRAVERT, Josette, TOULORGE, Dominique CARIN, Régis, (coord.), La science sur un plateau. Au nord de Caen, un demi-siècle de développement, 1967-2017, Caen, Presses universitaires de Caen, 336 p. + notes.


Il n’est guère de ressortissants du département de la Manche qui ne puisse être d’une manière ou d’une autre concerné par l’université de Caen.

L’université de Caen-Normandie, en effet, est l’une des plus anciennes universités de France. Son histoire méritait bien d’être contée. Ce fut chose faite au travers du très bel ouvrage que lui consacrèrent Dominique Toulorge et Jean Quellien. « L’histoire de l’université de Caen », publiée par les Presses universitaires de Caen, couvrait la période partant de sa création en 1432 à 2012, date de la publication. Une large partie de l’étude correspondait à ce qu’il est convenu d’appeler le Campus I. Cependant, à partir de ce site, depuis maintenant plus d’un demi-siècle, s’est développé, sur la partie Nord, tout un réseau d’établissements dont l’histoire méritait tout autant d’être relatée.
C’est désormais chose faite. Josette Travert, ancienne directrice de l’IUT et ancienne présidente de l’université de Caen, en tant que présidente des Amis de l’université de Caen Normandie, en prit l’initiative et assura, avec Dominique Tourlorge et Régis Carin, la coordination d’un ouvrage, publié aussi par les Presses universitaires de Caen, dans le même format que le précédent, intitulé : « La science sur un plateau. Au nord de Caen, un demi-siècle de développement, 1967-2017 ».

jeudi 4 avril 2019

"Des années de rêve", par Serge Cabioc'h

Après Ecrit sur l'ardoise (2008) et La Dalle des mots (2012), cet ouvrage est le troisième volet des mémoires d'un enseignant engagé. Serge Cabioc'h, professeur d'école normale puis maître de conférences à l'IUFM de Caen tente de répondre à cette question essentielle : "A quoi avons-nous servi pendant près de quarante années ? A qui avons-nous permis de grandir en humanité ? Que faire pour rendre l'école humaniste pour tous ? " 

C'est ainsi que le lecteur pourra s'approprier l'interrogation suivante : peut-on enseigner l'humain ?

Une lecture salutaire à recommander.





Serge Cabioc'h, Des années de rêve, Bretteville-sur-odon, Ed. Roc'h Trévézel, 2017, 230 p.

Yves Marion
4 avril 2019

lundi 1 avril 2019

Le poisson d'avril, tradition et folklore par Charles Frémine


POISSON D'AVRIL

Alléluia ! Avril est ressuscité ! Le diable est qu'il nous revient tout grelottant, coiffé d'un chapeau de neige. Neige à l'Est, à l'Ouest, en Lorraine, en Normandie, dans le Nord, dans le Midi, neige glacée hivernale fort intempestivement mêlée à l'autre, à celle que Victor Hugo a si admirablement appelée la neige odorante du printemps. Tous les oiseaux, du coup, en ont ravalé leurs chansons. Silence complet dans les bois, dans les jardins consternés. Quant au retour des hirondelles, qu'on annonçait comme imminent, je croirais bien plutôt à celui des bécasses.

Avril, du latin aperire (ouvrir) ouvrait autrefois l'année. Les Romains l'avaient consacré à Vénus. Ils le représentaient sous la figure d'un beau jeune homme dansant au son d'un instrument champêtre. Pour nous, c'est le mois des poissons, et je vois que cette année encore, bien que la mode commence à s'en passer, l'origine du « poisson d'avril » préoccupe vivement certains cerveaux toujours entêtés de tradition.

Pour les uns — les plus nombreux — cet usage se serait introduit en France vers la fin du seizième siècle, juste à l'époque où l'année cessa de commencer en avril, en vertu d'une ordonnance de Charles IX, datée de 1567. Mais cette explication, qui semble au premier abord la plus séduisante, est la plus facile à réfuter. Il suffit, en effet, pour la détruire d'un seul texte mentionnant l'usage du poisson d'avril avant 1567. Or, dans une farce de la première moitié dit seizième siècle, la Résurrection de Jennin Landore, qui fait partie dit célèbre recueil du British Museum et a été rééditée par Viollet-le-Duc, on lit :

LE CLERC :
Sus, que suis-je ?
JENNIN :
Poysson d'apvril.
LE CLERC :
Poysson d'apvril ?
JENNIN :
Voici le cas.
LE CLERC :
Et voire, mais je n'entends pas
Que c'est à dire.
JENNIN
Voicy rage :
Quand on met une pie en cage
Que lui apprend-on de nouveau
À dire ? Parle.
LE CLERC
Macquereau.
JENNIN
Clerice, tu es tout gentil
Macquereau, c'est poysson d'apvril.

Mieux encore, on retrouve l'expression « poisson d'avril » en 1508, dans la Grande Dyablerie du curé Eloy Damerval :

Poisson d'avril viens tost à moy !

On peut donc continuer de remonter le cours des années en quête de ce facétieux poisson d'avril qui semble se dérober à plaisir au coup de ligne des passionnés de folklore et de tradition.

CHARLES FRÉMINE.  
Le Rappel, 1896/04/02 (N519)

Article aimablement communiqué par Christophe Canivet.

Consulter également :

-  https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article782  -  https://fr.wikipedia.org/wiki/Poisson_d%27avril  

Yves Marion
1er avril 2019

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