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Bonnes fêtes de fin d'année. La MHEM à Carentan sera fermée au public. Les permanences reprendront en janvier.


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mercredi 27 mai 2020

"Ne tirons pas les oreilles"

Dans son numéro 1086 du 11 juillet 1936, "Le Bulletin Meusien" rend compte, dans ses pages, du jugement et de la condamnation en correctionnel d'un enseignant pour avoir tiré, "un peu plus qu'il convenait", les oreilles du jeune Pierre MAZUET sous les yeux de son camarade Roger HEYSE. L'auteur fut condamné à une amende de 25 francs.


De l'avis des experts,  il s'agit d'une procédure peu courante dans les annales judiciaires de cette époque. 


Source Gallica - Extrait  du Bulletin Meusien du 11 juillet 1936

En relation avec les Archives Départementales de la Meuse, je tente d'en savoir un peu plus sur ce qu'il fallait entendre, en 1936, par le terme "un peu plus qu'il ne convenait" ! Si j'arrive à élucider cette "affaire", je complèterai cette article.
 

lundi 25 mai 2020

Château féodal : vie, éducation des vassaux, condition féminine et esprit de famille

Chateau en ruine
Dans le système féodal, tandis que le seigneur propriétaire, souvent absent d’une demeure au sein de laquelle il ne se réfugiait que dans les temps de péril et se trouvait alors confronté à l’oisiveté, allait chercher au dehors la guerre et les aventures, son épouse, elle, y restait, maîtresse, châtelaine, représentant son mari, chargée, en son absence, de la défense et de l’honneur du fief, un témoignage contemporain nous faisant voir combien les sentiments domestiques, l’éducation des enfants, les liens de famille ont alors acquis, dans l’isolement du château féodal, d’importance et d’intérêt

La résidence des seigneurs propriétaires de fiefs était toujours un château fortifié. Ceux même qui possédaient des villes fortes et y résidaient, avaient, dans l’intérieur, une habitation particulière entourée de fortifications et placées de manière à pouvoir communiquer facilement avec la campagne.

Le château féodal s’élevait ordinairement sur quelque colline isolée et d’un abord difficile ; son enceinte, formée de hautes murailles crénelées, flanquées de tours de distance en distance, était presque toujours entourée d’un large fossé ; on n’y entrait que par un pont-levis et en passant sous une porte défendue par une lourde herse et de fortes barrières ; quelquefois le fossé était double, ainsi que la herse et le pont-levis.
 
Extrait d'un article de la France pittoresque
 
 
 Article proposé par Yves Marion 


samedi 23 mai 2020

22 mai 1885 : mort de Victor Hugo

Victor HUGO à 16 ans
Victor Hugo à 16 ans
(Extrait de « Le Figaro » du 23 mai 1885)

Victor Hugo n’est plus. La main me tremble en annonçant cette irréparable catastrophe, écrit l’homme de presse et de lettres Auguste Vitu dans Le Figaro, au lendemain de la mort de l’illustre écrivain. Je sais bien qu’il était plein de jours et qu’il avait dépassé de beaucoup les limites ordinaires de la longévité de l’homme. 


Qu’importe ! Nous l’aimions, je l’aimais pour ma part depuis quarante années ; et si je n’allais pas jusqu'à le croire immortel, je m’imaginais du moins, que je ne le verrais pas mourir. Chaque année, au commencement du mois de février, quelques amis fidèles songeaient à célébrer le nouvel anniversaire de la naissance du maître dans un banquet à la fois solennel et joyeux. Aux objections, aux résistances, car les choses les plus simples ont leurs contradicteurs et leurs railleurs, nous répondions seulement : « Il a passé ses quatre-vingts ans ! Il faut se hâter de l’honorer encore, c’est peut-être la dernière fois. » Mais, nous n’en croyions rien, et j’espérais fermement qu’il ne finirait pas avant le siècle qu’il avait presque commencé. 

C’en est fait, Victor Hugo « entré vivant dans la postérité », entre aujourd'hui glorieux dans la mort. Devant cette grande tombe, les panégyriques sont superflus et les jugements contradictoires une sorte d’impiété. Rappelons seulement à grands traits cette haute figure. 

Né à Besançon, du commandant Joseph-Léopold-Sigisbert Hugo, et de sa femme Sophie Trébuchet, le 26 février 1802, Victor-Marie Hugo reçut sa première éducation au collège des Nobles en Espagne, son père, devenu général et comte de l’Empire, ayant été appelé aux fonctions de majordome ou grand chambellan du roi Joseph. Entre la huitième et la onzième année, les impressions reçues par le cerveau de l’enfant sont indélébiles. C’est donc à l’Espagne elle-même, et non à la ville de Besançon « vieille ville espagnole », qu’il faut attribuer le développement initial des facultés pittoresques, l’intensité de coloris, la grandiloquence hautaine et familière à la fois qui caractérisèrent l’œuvre de Victor Hugo à toutes les époques de sa vie.

mercredi 20 mai 2020

Audition de Stéphane Bern, sur « Les collectivités et le patrimoine »

Le 7 mai 2020 Stéphane Bern a été auditionné par la Délégation aux collectés territoriales sur le thème  "Les collectivités et le patrimoine".

 

Vidéo de l'intégralité de  l'audition (1 h 35 mn)



Article proposé par Yves Marion



samedi 16 mai 2020

La MHEM référencencée par le Petit Futé

Désormais la Maison de l'Histoire de l’École dans la Manche est  référencée comme établissement recommandé par  le Petit Futé du département de la Manche.

 

Description de la Manche par le Petit Futé

"Entre terre et mer, la Manche est située aux confins du bocage normand et occupe la péninsule du Cotentin. Dans son "Invitation au voyage", le guide s'attarde à présenter la richesse géographique, mais aussi l'histoire, marquée notamment par la Seconde Guerre mondiale, et la gastronomie départementale. Ensuite, le lecteur pourra découvrir les hauts-lieux du département, de Saint-Lô à Avranches, en passant par Cherbourg, et voyager au coeur de ces paysages hautement touristiques."

Les inspecteurs de la Manche visitent la MHEM


Il y a un an, en mai 2019, les Inspectrices et Inspecteurs de l’Éducation Nationale du département de la Manche se sont transportés à Carentan pour y découvrir la Maison de l’Histoire de l’École dans la Manche.

Ils ont pu ainsi prendre connaissance du fonds existant et envisager l’utilisation pédagogique de ce fonds, tant en classe avec des élèves que pour la formation initiale ou continue des enseignants.

A cette fin, les membres dirigeants de la MHEM se tiennent à la disposition des équipes de circonscription et des enseignants pour un prêt de matériel utile à ces formations et une réflexion commune sur son exploitation pédagogique.


 Article publié le 19 mai 2019



Le jeudi 9 mai, les inspecteurs de l'éducation nationale de la Manche sont venus découvrir les ressources de la Maison de l'histoire de l'école suite à la présentation qui leur en avait été faite lors d'un conseil d'inspecteurs.

Ils ont été accueillis par Michèle Gendreau la présidente, accompagnée de Michel Le Bohec et d'Yves Marion. Janjac Leroy avait apporté la collection de diplômes conservés dans nos fonds. La municipalité de Carentan-les-Marais était également présente. Madame Fossard, maire adjoint chargée de la culture a été rejointe par Monsieur Lhonneur, maire de Carentan-les-Marais. La presse était sur les lieux pour couvrir l'événement.

Les inspecteurs de la Manche au nombre de douze ont pris le temps nécessaire pour consulter les collections, se documenter, feuilleter les vieux manuels exposés, observer les diplômes et constater l'évolution de présentation, apprécier le matériel scolaire ancien... Intéressés par la présence des fusils, ils ont entendu les explications qui leur ont été fournies sur les bataillons scolaires mis en place dans les écoles sur initiatives ministérielles à la fin du 19e siècle. Il pu ainsi être répondu aux nombreuses questions qu'il ont pu poser.

La Maison de l'histoire de l'école (MHEM) se veut un outil au service de l'histoire de l'école et de la pédagogie. C'est un outil à leur service et au service des maîtres qu'ils sauront relayer et faire vivre avec toute l'efficacité souhaitée. L'espace leur est ouvert comme le sont également les pages du site.

Visite des IEN à la MHEM le 9 mai 2019




 La Manche libre du 18 mai 2019


Yves Marion
19 mai 2019

vendredi 15 mai 2020

Lien entre la guerre de 1870 et l'enseignement de la gèographie

Image guerre de 1870
Gravure guerre 1870

Bientôt auront lieu les commémorations de du 150e anniversaire de de la guerre franco-allemande de 1870.


Quel est le lien entre la guerre de 1870, la défaite et l'apprentissage de la géographie ? 
Les deux premiers points ont entrainé le développement du troisième. 

 

Surprenant ! Retour sur une période au goût amer, celle de l'après-guerre.


Pour en savoir plus visualisez la vidéo !



Vidéo: Archives & culture


Histoire de l'éducation en France selon Geneawiki

Vous trouverez, ci-après, l'histoire de l'éducation en France  figurant dans Geneawiki. 


Geneawiki est le Wikipédia de la généalogie et des généalogistes.


Nous proposons à nos lecteurs, spécialistes du domaine, de contribuer à enrichir le texte en ligne, merci de nous faire parvenir vos contributions par courriel.

 

Histoire de l'éducation en France


Le système éducatif français a connu d'importantes évolutions à travers l'histoire.
Ces évolutions n'ont pas été continues, mais cette histoire est marquée par un accès de plus en plus large à l'enseignement, depuis l'Ancien Régime jusqu'à nos jours.
Longtemps réservé à une certaine élite, l'enseignement a connu une démocratisation importante.
La question de l'enseignement est soumise à des enjeux politiques, idéologiques et économiques qui contribuent à nourrir son histoire.
Citoyens, familles, État et institutions (religieuses, économiques...) constituent les groupes de pression qui vont permettre l'aboutissement de l'école généralisée, notamment au travers des lois Ferry.
L'histoire de l'éducation en France est donc marquée par des considérations économiques (coût de l'école, valeur économique des enfants) et sociales, mais aussi par des débats sur la liberté d'enseignement et sur la laïcité


lundi 4 mai 2020

Le baccalauréat - Brocardé, mais toujours là !

On l'adore, on le déteste ! On aime à rappeler comme Charles Aznavour ces « jours du bac » qui ont marqué notre jeunesse, et on ne cesse de critiquer la lourdeur et l'inutilité de cette épreuve. Bien plus qu'un certificat d'aptitudes, elle est devenue un rite de passage à l'âge adulte pour près de neuf Français sur dix.


Isabelle Grégor

Bravo, vous avez gagné... des baies !

L'intégralité de l'article




Source: Herodote (Herodote.net est une publication de presse en ligne consacrée à l'Histoire universelle)




dimanche 3 mai 2020

Nos activités pendant le confinement - Musée national de l'Education

Parcours de médiation dans l’application Pégase

 

Info jeu
Du 26/04/2020 - Au 30/09/2020

Découvrez le parcours-jeu numérique intitulé « Lulu, enfant de la guerre 14-18 »

Public cible : En famille

Réservation : Sans réservation

Lieu de l'événement : Numérique


Un parcours-jeu numérique intitulé « Lulu, enfant de la guerre 14-18 » a été conçu à partir de l'exposition "Regards sur images, réinterprétations d'affiches de la guerre 14-18" actuellement visible dans la rubrique Expositions du moment du site web.

Pour accéder à ce jeu adapté aux enfants à partir du cycle 3, il faut tout d'abord télécharger PEGASELAB, une application créée par le Réseau Canopé accessible sur GooglePlay et Appstore.
 
Ensuite, rentrez le code 3025zjr pour jouer directement sur vos tablettes ou smartphones.

Lien sur Google play
 
 
 
Article proposé par Yves Marion