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samedi 22 novembre 2025

61e CONGRES DE LA FSHAN, Bayeux du 14 au 17 octobre 2026

La MHEM a été, avec les Arcades de l'histoire de Carentan, la cheville ouvrière de l'organisation du 60e congrès de la Fédération des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie (FSHAN) qui s'est déroulé du 8 au 11 octobre 2025 sur le thème "Les sociabilités en Norrmandie". 

De l'avis général, ce congrès fut un succès. 



Place, maintenant à la préparation du prochain congrès. Il se déroulera à Bayeux du 14 au 17 octobre 2026. Le thème retenu : "religions et croyances en Normandie". 

Les proposition de communication sont à remettre au secrétariat de la Fédération avant le 30 mars 2026. 

Les orientations du congrès et formulaire de proposition sont consultables sur le site de la FSHAN ou en cliquant sur ce lien. Orientations 2026 



dimanche 16 novembre 2025

Une rentrée intéressante dans les fonds de la MHEM

Une rentrée exceptionnelle.

Don de Bernard Wallon, vient de rentrer dans nos fonds un ouvrage d'histoire exceptionnel. 

Destiné aux élèves de cours élémentaire ­première année, Mon premier livre d’histoire de France, images en couleur. Publié par la libraiire Delagrave en 1935 allait connaître d’innombrables rééditions. Il forma de nombreux écoliers dans l'esprit d'une éducation laïque et républicaine à laquelle participèrent les belles illustrations de René Giffey (1884-1965). 

Les auteurs sont connus. Léon Brossolette, inspecteur de l'enseignement primaire, et sa fille, Marianne Ozouf, agrégée de géographie, épouse de René Ozouf, directeur d'école normale. Cette famille Ozouf  est originaire de la Manche, de Saint-Rémy-des-landes. Paul Ozouf, le père de René, élève-maître de l'EN de Saint-Lô, fut directeur de l'école de Lingreville avant de prendre la direction du cours complémentaire de Sourdeval, dans le Mortainais. 

Cet ouvrage ne manque pas d'intérêt. Il est l'un de ces manuels scolaires qui reste dans la mémoire des écoliers. Il est de ceux qui "illustrent" l'histoire de France et en même temps la déforment. Voyez, par exemple, page 29, le roi Louis IX sous son chêne à Vincennes. 


Il a fait l'objet de la couverture et d'un article dans Mémoire d'avenir, le magazine des archives nationales, n° 57 de janvier-mars 2025, rapportant l'expostion "Illustrer l'histoire de France" sur le site de Pierrefitte-sur-Seine. On pouvait y observer également l'ouvrage de Jacques Fuster et A. Lebrun, Premier livre, Histoire de France, publié par Albin-Michel en 1949. Jacques Fuster fut inspecteur d'académie de la Manche de 1923 à 1929 (https://www.archives-manche.fr/rechercher-1/fonds-audio-visuels?detail=247102).






Yves Marion, 16 novembre 2025



dimanche 9 novembre 2025

Une institution scolaire à Saint-Lô, rue Torteron, en 1876.




Christophe Canivet appelle notre attention sur cette information glanée dans Le Phare de la Manche du 17 décembre 1876. 

On mentionne une institution scolaire d'importance située rue Torteron à Saint-Lô. Cet établissment était dirigé par un certain M. Yvetot récemment décédé. Il succédait à MM. Dubourg et Lerouxel. 

Voilà un nouveau sujet de recherches à la fois sur cette institution, les immeubles et l'enseignement et aussi sur les personnes ayant la charge de la diriger. Qu'est-il devenu après avoir été vendu ? 

Que sait-on de cette institution ? Appel aux chercheurs saint-lois... 


jeudi 23 octobre 2025

Un cours Fénelon à Saint-Lô en 1912

Merci à Christophe Canivet de nous avoir communiqué cette information issue de ses propres recherches : un cours Fénelon avait été fondé à Saint-Lô en 1912. Malgré sa brève existence, il serait intééressant de savoir qui a pu fréquenter cet établissement situé au n° 3 de la rue du Pain-de-Seigle.

Le Cours Fénelon était un cours privé situé au 3, rue du Pain-de-Seigle.Il recevait les enfants de 4 ans jusqu'au Brevet supérieur. L'établissement avait été fondé en 1912 par sa directrice, Céline Marie Fourcade (1859-1925), ancienne élève de la Maison d’Éducation de la Légion d'Honneur à Écouen (Journal de la Manche et de la Basse-Normandie 14/06/1913).

Née le 25 février 1859 à Quimerc'h, dans le Finistère (AD 29 – Quimerc'h – N – 1859 – vue 2), Mlle Fourcade était la fille de Pierre Louis Fourcade, chevalier de la Légion d'Honneur, d'où le fait que sa fille avait pu être scolarisée à Écouen, garde d'artillerie, sans aucun doute à la poudrerie de Pont-de-Buis, et de Françoise Launay, sœur du directeur du relais de poste de Châteaulin, ville dans laquelle lesdits parents se sont mariés le 21 février 1857 (AD 29 – Châteaulin – M – 1853-1862 – vue 62).

On sait peu de choses de son père, son dossier à la Grande Chancellerie ayant été plus que sommairement reconstitué après les incendies de la Commune (AN – LH//1011/33). Il est né le 26 avril 1814 à Lau (Lau-Balagnas, limitrophe d'Argelès-Gazost, entre Lourdes et la frontière espagnole). Il a été promu chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 10 mai 1852, lorsqu'il était maréchal des logis au 13e régiment d'artillerie. Il est admis à la retraite le 17 septembre 1871, avec effet au 1er mai précédent, après 34 ans et 10 mois de service, dont 18 années de campagnes (Bulletin des lois (1872) p. 194). La famille s'installera ensuite à Saint-Lô où Pierre Louis Fourcade est décédé le 28 août 1889 et sa veuve début août 1906. Ils ne verront donc pas leur fille créer son établissement.

Mais celui-ci sera éphémère. Le 19 septembre 1923, Mlle Fourcade faisait vendre tant ses meubles meublants (y compris sa barrique et ses clapiers) que son mobilier scolaire1. On ne parle plus ensuite du Cours Fénelon. Sa directrice va décéder le 24 octobre 1925 à Caen (AD 14 – Caen – D – 1925 – vue 140), au 7 de la rue Leroy, une petite clinique de quelques lits tenue par Rosalie Bruneau (Madeleine Deries (1895-1924), première docteure « ès histoire » : Itinéraire d’une étudiante au début du XXe siècle / Yves Marion (2023) p. 161). Comme son acte de décès dit qu'elle était toujours officiellement domiciliée à Saint-Lô, elle n'était peut-être que patiente de la clinique. Mais la vente mobilière de 1923 laisse plutôt penser qu'elle en était la pensionnaire. En toute hypothèse, c'est à Saint-Lô qu'elle se fera inhumer. Célibataire, sans postérité, elle fit un don à l'hospice à charge d'entretenir sa sépulture (Journal de la Manche et de la Basse-Normandie 31/10/1925).

Ou comment une généalogie née à Lau s'achève à Saint-Lô et comment Jeanne Villebois a été la dernière diplômée du Cours Fénelon.

1Journal de la Manche et de la Basse-Normandie 15/09/1923


Christophe Canivet, 20 octobre 2025

 


lundi 20 octobre 2025

Des élèves-maîtres au jardin

Nous sommes à l'école normale de Saint-Lô, en 1912, année de circulation de la carte postale. Les élèves-maîtres sont au jardin, en tenue réglementaire conforme à la description du trousseau requis à l'entrée dans cet établissement de formation des maîtres. 


La carte postale m'a été offerte par un généreux donateur que je remercie infiniment. 

Quiconque a la curiosité de se promener jusqu'à la rue des Pénitents, à Saint-Lô, pourrait voir les vestiges de ce jardin ainsi que ceux du verger. Il s'agissait d'activités  portées au programme de formation des maîtres. Activités qu'ils auront à mettre en oeuvre avec leurs élèves dans leurs futurs postes d'affectation, pour la plupart, en milieu rural. 

Yves Marion, 20 octobre 2025

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