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mardi 26 novembre 2019

De quoi vivent les instituteurs au XIXème siècle ?

De quoi vivent les instituteurs ?

Salle de classe
Salle de classe
La loi Guizot de 1833 nous l’avons vu précédemment impose 200 francs par an minimum d’appointements à la charge des communes. Mais nombre de communes ne peuvent pas s’acquitter de ce salaire.

Ajouté à ce traitement fixe existe une rétribution par enfant scolarisé qui est modulée en fonction du contenu de l’enseignement : lire ou lire et écrire ou lire écrire et compter. Or là aussi nombre de parents se contentent du strict minimum.

Par ailleurs les dépenses de chauffage sont mises à la charge de l’enseignant qui va également se débrouiller lui-même pour trouver du matériel scolaire.

Au final l'instituteur n'a pas réellement de quoi vivre et doit, on va le voir plus loin, cumuler les emplois pour s'en sortir et même faire la quête à certains moments de l'année

lundi 11 novembre 2019

Recrutement des enseignants au XIXème siècle

Recrutement des enseignants

Il ne faut pas oublier que sous l’ancien régime le plus gros de l’instruction relève des congrégations religieuses ; or en les supprimant, la Révolution se trouva face à un problème extrêmement préoccupant : par qui remplacer les enseignants religieux ? et comment les former très vite ?

Avant de se focaliser sur ce point, regardons comment, en amont, l’enseignement est perçu à partir de la Révolution.

Le décret du 29 frimaire an II (19 décembre 1793) pose dans son article 1 un principe simple et clair : « l’enseignement est libre » et précise dans son article 2 qu’« il sera fait publiquement » ; nous avons ici les premiers prémices d’un service public.

Mais les parents ont toute latitude dans le choix de l’établissement qui instruira leurs enfants. A noter que les instituteurs étaient rémunérés à raison du nombre d’élèves fréquentant leur école.

Ce droit dans le libre choix est d’ailleurs réaffirmé par la Constitution de l’an III, « les citoyens ont le droit de former des établissements particuliers d’éducation et d’instruction ainsi que des sociétés libres pour concourir aux progrès des sciences des lettres et des arts ».

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