De quoi vivent les instituteurs ?
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Salle de classe |
La loi Guizot de 1833 nous l’avons vu précédemment impose 200 francs par an minimum d’appointements à la charge des communes. Mais nombre de communes ne peuvent pas s’acquitter de ce salaire.
Ajouté à ce traitement fixe existe une rétribution par enfant scolarisé qui est modulée en fonction du contenu de l’enseignement : lire ou lire et écrire ou lire écrire et compter. Or là aussi nombre de parents se contentent du strict minimum.
Par ailleurs les dépenses de chauffage sont mises à la charge de l’enseignant qui va également se débrouiller lui-même pour trouver du matériel scolaire.
Au final l'instituteur n'a pas réellement de quoi vivre et doit, on va le voir plus loin, cumuler les emplois pour s'en sortir et même faire la quête à certains moments de l'année
Ajouté à ce traitement fixe existe une rétribution par enfant scolarisé qui est modulée en fonction du contenu de l’enseignement : lire ou lire et écrire ou lire écrire et compter. Or là aussi nombre de parents se contentent du strict minimum.
Par ailleurs les dépenses de chauffage sont mises à la charge de l’enseignant qui va également se débrouiller lui-même pour trouver du matériel scolaire.
Au final l'instituteur n'a pas réellement de quoi vivre et doit, on va le voir plus loin, cumuler les emplois pour s'en sortir et même faire la quête à certains moments de l'année